Portrait de jeune installé
Le beau parcours de Jump'in Charolles

En ce mois de novembre, le centre équestre Jump’in Charolles était en pleine ébullition. Les travaux d’aménagement des futurs bâtiments de 1.200 m² étaient déjà menés bon train pour être parfaitement opérationnels au printemps prochain. En un an, la structure a su trouver son public et a ainsi confirmé le bien-fondé de sa création.

Le beau parcours de Jump'in Charolles

Aujourd’hui, Jump’in Charolles ce sont 33 équidés et 140 licenciés. « Pour que la structure marche, notre objectif était de 15 chevaux et 70 licenciés. Je ne pensais pas doubler nos prévisions si rapidement, se félicite Julie-Amandine Lorton. Nous pensons d’ailleurs que nous sommes déjà au deux tiers de ce que l’on pourra atteindre ». Il faut dire que la jeune patronne est aussi déterminée que raisonnable : « j’ai longtemps été commerciale. Je pars donc du principe qu’on ne se lance dans un projet que s’il est parfaitement bien pensé et viable ». Et sa détermination a payé : « depuis que je suis en sixième, j’ai le souhait de monter un centre équestre à Charolles, et très précisément ici ». Ici c'est-à-dire sur les 2,5 ha des terres familiales, toutes proches du centre-ville, qui accueillaient il y a encore 18 mois des vaches en pâture. Lorsqu’elle a décidé de s’installer, cette Charollaise pure souche a racheté ces terrains et a ainsi pu passer du projet à la réalité. Mais ce ne fut pas si simple, « les instances et les banques n’étaient pas convaincues par mon projet car elles se basaient sur le nombre de structures équestres existant déjà dans les alentours. Or mon offre est différente et très spécifique : nous sommes un centre d'enseignement de l'équitation, pas un centre de propriétaires ». Ainsi, Julie-Amandine propose toutes les disciplines équestres de concours (saut d’obstacle, dressage, hunter, etc.), plus toute une gamme d’activités de loisir autour des équidés : tir à l’arc à cheval, foot poney, voltige, etc.

Un potentiel énorme

L’investissement a été de 300 000 €, dont un tiers environ en autofinancement. La jeune femme a bénéficié du soutien de la chambre d’Agriculture dans son parcours d’installation pour tout ce qui concernait le plan de développement de l’exploitation, des dossiers et documents divers et les formations. Après une carrière en tant que manager dans une société d’assurances-vie, la jeune femme a en effet suivi les formations de moniteur d’équitation Brevet Professionnel jeunesse, éducation populaire et sports (BP Jeps), suivi d’un diplôme d’État Jeps option CSO.
En faisant son étude de marché, Julie-Amandine avait bien noté le potentiel que représentaient pour son centre les plus de 2.000 élèves présents à Charolles, depuis les écoles maternelles jusqu’aux différents lycées. Et elle ne s’y est pas trompé. Aujourd’hui, ils sont très nombreux à rejoindre la structure à pied après leur cours.
Du côté du personnel, vivent sur cette structure, Julie-Amandine et son compagnon, conjoint collaborateur, deux moniteurs et un apprenti.
En tant que gestionnaire, Julie-Amandine ne prévoit pas de garder des chevaux à la retraite : « ma structure ne peut se permettre d’avoir des équidés qui ne travaillent plus. Quand ce sera le moment, nous trouverons à les donner. Actuellement, seuls une quinzaine de chevaux et poneys sont propriétés du centre, les autres sont en location, en prêt ou en location-vente ». Par contre, tout est fait pour leur bien-être : les montures voient régulièrement le dentiste et l’osthéopathe, ils pâturent au maximum et ne sont jamais seul au pré. « Nous respectons au maximum leur nature d’équidé et puisque chacun travaille au moins 10 heures par semaine, nous les soignons comme de vrais sportifs ».

La sécurité avant tout

Julie-Amandine est très vigilante sur la sécurité. Ainsi les futurs bâtiments ont été conçus de façon à ce que les tout jeunes cavaliers montant des shetlands, ne croisent jamais les cavaliers aux montures beaucoup plus imposantes. « J’ai trop vu et entendu parler d’accidents avec les chevaux dans les centres équestres, hors de question de prendre le moindre risque ».
Elle souhaite par ailleurs développer l’accueil des scolaires et des personnes handicapées, mais aussi des touristes de passage et des stagiaires des vacances scolaires. Des actions toujours pensées pour promouvoir le bassin de Charolles en développant au maximum les partenariats locaux. Il en est ainsi par exemple pour les fleurs présentes sur la carrière, pour le prêt de matériel, pour l’organisation des manifestations ou pour la construction du bâtiment.
Charolles peut compter sur l’animation désormais générée par le centre équestre.

Le beau parcours de Jump'in Charolles

Aujourd’hui, Jump’in Charolles ce sont 33 équidés et 140 licenciés. « Pour que la structure marche, notre objectif était de 15 chevaux et 70 licenciés. Je ne pensais pas doubler nos prévisions si rapidement, se félicite Julie-Amandine Lorton. Nous pensons d’ailleurs que nous sommes déjà au deux tiers de ce que l’on pourra atteindre ». Il faut dire que la jeune patronne est aussi déterminée que raisonnable : « j’ai longtemps été commerciale. Je pars donc du principe qu’on ne se lance dans un projet que s’il est parfaitement bien pensé et viable ». Et sa détermination a payé : « depuis que je suis en sixième, j’ai le souhait de monter un centre équestre à Charolles, et très précisément ici ». Ici c'est-à-dire sur les 2,5 ha des terres familiales, toutes proches du centre-ville, qui accueillaient il y a encore 18 mois des vaches en pâture. Lorsqu’elle a décidé de s’installer, cette Charollaise pure souche a racheté ces terrains et a ainsi pu passer du projet à la réalité. Mais ce ne fut pas si simple, « les instances et les banques n’étaient pas convaincues par mon projet car elles se basaient sur le nombre de structures équestres existant déjà dans les alentours. Or mon offre est différente et très spécifique : nous sommes un centre d'enseignement de l'équitation, pas un centre de propriétaires ». Ainsi, Julie-Amandine propose toutes les disciplines équestres de concours (saut d’obstacle, dressage, hunter, etc.), plus toute une gamme d’activités de loisir autour des équidés : tir à l’arc à cheval, foot poney, voltige, etc.

Un potentiel énorme

L’investissement a été de 300 000 €, dont un tiers environ en autofinancement. La jeune femme a bénéficié du soutien de la chambre d’Agriculture dans son parcours d’installation pour tout ce qui concernait le plan de développement de l’exploitation, des dossiers et documents divers et les formations. Après une carrière en tant que manager dans une société d’assurances-vie, la jeune femme a en effet suivi les formations de moniteur d’équitation Brevet Professionnel jeunesse, éducation populaire et sports (BP Jeps), suivi d’un diplôme d’État Jeps option CSO.
En faisant son étude de marché, Julie-Amandine avait bien noté le potentiel que représentaient pour son centre les plus de 2.000 élèves présents à Charolles, depuis les écoles maternelles jusqu’aux différents lycées. Et elle ne s’y est pas trompé. Aujourd’hui, ils sont très nombreux à rejoindre la structure à pied après leur cours.
Du côté du personnel, vivent sur cette structure, Julie-Amandine et son compagnon, conjoint collaborateur, deux moniteurs et un apprenti.
En tant que gestionnaire, Julie-Amandine ne prévoit pas de garder des chevaux à la retraite : « ma structure ne peut se permettre d’avoir des équidés qui ne travaillent plus. Quand ce sera le moment, nous trouverons à les donner. Actuellement, seuls une quinzaine de chevaux et poneys sont propriétés du centre, les autres sont en location, en prêt ou en location-vente ». Par contre, tout est fait pour leur bien-être : les montures voient régulièrement le dentiste et l’osthéopathe, ils pâturent au maximum et ne sont jamais seul au pré. « Nous respectons au maximum leur nature d’équidé et puisque chacun travaille au moins 10 heures par semaine, nous les soignons comme de vrais sportifs ».

La sécurité avant tout

Julie-Amandine est très vigilante sur la sécurité. Ainsi les futurs bâtiments ont été conçus de façon à ce que les tout jeunes cavaliers montant des shetlands, ne croisent jamais les cavaliers aux montures beaucoup plus imposantes. « J’ai trop vu et entendu parler d’accidents avec les chevaux dans les centres équestres, hors de question de prendre le moindre risque ».
Elle souhaite par ailleurs développer l’accueil des scolaires et des personnes handicapées, mais aussi des touristes de passage et des stagiaires des vacances scolaires. Des actions toujours pensées pour promouvoir le bassin de Charolles en développant au maximum les partenariats locaux. Il en est ainsi par exemple pour les fleurs présentes sur la carrière, pour le prêt de matériel, pour l’organisation des manifestations ou pour la construction du bâtiment.
Charolles peut compter sur l’animation désormais générée par le centre équestre.