Cultures
Le vent et la grêle s’en mêlent

Françoise Thomas
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La semaine dernière, lors d’un épisode aussi soudain qu’intense, tout un secteur du sud-ouest du département a essuyé des dégâts importants à cause de la grêle. 

Le vent et la grêle s’en mêlent
Un maïs prometteur littéralement pilonné par la grêle en l'espace de quelques minutes du côté de Suin.

Sur une zone assez grande, suivant un couloir allant de Marcigny jusqu’à Saint-Gengoux-le-National, des grêlons de la taille de grosses noix ont littéralement pilonné la campagne dont les parcelles de maïs, qui se sont retrouvés « à plat », à quelques jours seulement de l’ensilage. Et ce en l’espace de quelques minutes. Du côté de Changy notamment, de très nombreux toits en ont fait les frais.

Le vent qui a accompagné cet épisode a également causé de nombreux dégâts en versant les cultures ou cassant des arbres, dont des chênes pourtant de bon diamètre. Ces arbres emportant parfois à leur tour des clôtures dans leur chute.

Bref, une averse de grêle, comme il en tombe souvent pourrait-on penser, mais celle-ci a été particulièrement intense et est intervenue au plus mauvais moment, laissant un important constat de désolation. « En août, les maïs peuvent encore se relever, rapporte un agriculteur fortement impacté, mais à cette période, ils atteignaient près de deux mètres cinquante et ils sont trop développés pour pouvoir se redresser et repartir ».

Alors que ses maïs étaient encore verts mais qu’ils promettaient d’être beaux, cet éleveur de Suin va malgré tout les ensiler, mais beaucoup vont rester sur place, « on va donc perdre beaucoup en quantité ». Des arbres et des cultures couchés et pilonnés sur tout un couloir « c'est la première fois de ma vie que je vois ça », ne peut-il que constater.

 

Quand il n'a pas été grêlé, le maïs a de toute façon été couché par le vent qui a très fortement soufflé.