Mouton Charollais
La génétique et la viande d’agneau Mouton Charollais à l’honneur à Paris!

Pendant huit jours, le Mouton Charollais a fait parler de lui au salon de l’agriculture. Avec deux vecteurs incontournables de la race : le concours général de reproducteurs et la qualité de la viande d’agneaux.

La génétique et la viande d’agneau Mouton Charollais à l’honneur à Paris!

Le concours général du Mouton Charollais s’est déroulé le 27 février dernier au salon de l’agriculture. Cette année encore, la race a offert un très joli concours retransmis au monde entier grâce à Youtube. Disposant de neuf places de moins à Paris, la race avait été encore plus sévère durant le tri des animaux en amont du salon. Ce qui s’est répercuté sur l’homogénéité du concours, d’autant plus qu’il y avait davantage de concurrents pour Paris que les autres années. « Le niveau était très élevé dans les mâles », confirme le président de l’organisme de sélection Pascal Chaponneau qui signale cependant une petite hétérogénéité de format dans les femelles. L’effort de sélection en faveur de la viande entrepris depuis quelques années porte ses fruits. « Mais il faut veiller à ce que cela ne se fasse pas au détriment du format des animaux », mettait en garde de président.

Cette année, le concours comptait pour la première fois dans son jury un juge étranger (Antoine Mabille) qui officiait aux côtés de Michel Berland de Viry et d’Yves Bonnot de Toulon-sur-Arroux. Il s’agissait d’un éleveur belge qui a eu à décerner un trophée international.

Moins de commerce

Pour les promoteurs du Mouton Charollais, la raréfaction des retombées commerciales directes se confirme à Paris. Seulement trois des huit béliers à vendre ont trouvé preneurs en huit jour de salon, témoigne la directrice Aline Bonnot. D’année en année, les contacts professionnels se réduisent à peau de chagrin, se désolent les responsables de la race qui ont tout de même rencontré un éleveur polonais, quelques belges, quelques suisses, un espagnol et un arménien. Les iraniens qui avaient fait parler d’eux il y a quelques années semblent faire les yeux doux à d’autres races. Si ces interlocuteurs semblent préférer des animaux rustiques et maigres, le Mouton Charollais a aussi été refroidi par les faux bons à répétition de ces clients insaisissables.

Plus de promotion

Les retombées du Salon de l’agriculture ne se mesurent plus en contrats de vente de génétique, mais l’évènement demeure une vitrine privilégiée à plus d’un titre. La médiatisation nationale et internationale du SIA peut engendrer des répercussions pour la race à postériori. C’est aussi un endroit stratégique pour promouvoir la qualité de la viande d’agneau charollais. Pour la seconde fois cette année, le Mouton Charollais était représenté à une vente aux enchères d’agneaux de boucherie. Organisée par un groupement de producteurs du Poitou, elle proposait deux lots de trois agneaux charollais provenant d’un élevage adhérent de la Creuse. Le lot de trois a été adjugé 2.750 €. Une occasion de promouvoir la race et ses qualités dans une démarche fédératrice avec la filière, commente Aline Bonnot. Dans le même objectif, plusieurs dégustations de viande d’agneaux ont été animées par le chef et ambassadeur de la race Philippe Dumoux.

Enfin, la race a eu la visite de la présidente de Région Marie-Guyte Dufay. Ce fut l’occasion pour les responsables du Mouton Charollais d’évoquer la remise en question du soutien attribué à la race.

La génétique et la viande d’agneau Mouton Charollais à l’honneur à Paris!

Le concours général du Mouton Charollais s’est déroulé le 27 février dernier au salon de l’agriculture. Cette année encore, la race a offert un très joli concours retransmis au monde entier grâce à Youtube. Disposant de neuf places de moins à Paris, la race avait été encore plus sévère durant le tri des animaux en amont du salon. Ce qui s’est répercuté sur l’homogénéité du concours, d’autant plus qu’il y avait davantage de concurrents pour Paris que les autres années. « Le niveau était très élevé dans les mâles », confirme le président de l’organisme de sélection Pascal Chaponneau qui signale cependant une petite hétérogénéité de format dans les femelles. L’effort de sélection en faveur de la viande entrepris depuis quelques années porte ses fruits. « Mais il faut veiller à ce que cela ne se fasse pas au détriment du format des animaux », mettait en garde de président.

Cette année, le concours comptait pour la première fois dans son jury un juge étranger (Antoine Mabille) qui officiait aux côtés de Michel Berland de Viry et d’Yves Bonnot de Toulon-sur-Arroux. Il s’agissait d’un éleveur belge qui a eu à décerner un trophée international.

Moins de commerce

Pour les promoteurs du Mouton Charollais, la raréfaction des retombées commerciales directes se confirme à Paris. Seulement trois des huit béliers à vendre ont trouvé preneurs en huit jour de salon, témoigne la directrice Aline Bonnot. D’année en année, les contacts professionnels se réduisent à peau de chagrin, se désolent les responsables de la race qui ont tout de même rencontré un éleveur polonais, quelques belges, quelques suisses, un espagnol et un arménien. Les iraniens qui avaient fait parler d’eux il y a quelques années semblent faire les yeux doux à d’autres races. Si ces interlocuteurs semblent préférer des animaux rustiques et maigres, le Mouton Charollais a aussi été refroidi par les faux bons à répétition de ces clients insaisissables.

Plus de promotion

Les retombées du Salon de l’agriculture ne se mesurent plus en contrats de vente de génétique, mais l’évènement demeure une vitrine privilégiée à plus d’un titre. La médiatisation nationale et internationale du SIA peut engendrer des répercussions pour la race à postériori. C’est aussi un endroit stratégique pour promouvoir la qualité de la viande d’agneau charollais. Pour la seconde fois cette année, le Mouton Charollais était représenté à une vente aux enchères d’agneaux de boucherie. Organisée par un groupement de producteurs du Poitou, elle proposait deux lots de trois agneaux charollais provenant d’un élevage adhérent de la Creuse. Le lot de trois a été adjugé 2.750 €. Une occasion de promouvoir la race et ses qualités dans une démarche fédératrice avec la filière, commente Aline Bonnot. Dans le même objectif, plusieurs dégustations de viande d’agneaux ont été animées par le chef et ambassadeur de la race Philippe Dumoux.

Enfin, la race a eu la visite de la présidente de Région Marie-Guyte Dufay. Ce fut l’occasion pour les responsables du Mouton Charollais d’évoquer la remise en question du soutien attribué à la race.