Bâtiments avicoles
Bâtiments avicoles Gare aux contestations

Publié par Cédric Michelin
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De la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, Thierry Michel rappelle les grandes règles à respecter en matière d’implantation d’un élevage avicole. Et notamment lors du dépôt de dossier pour éviter des recours juridiques. L’acceptabilité de ce type de projet ayant tendance à baisser et à être systématiquement attaqué.

Bâtiments avicoles Gare aux contestations

Aujourd’hui, avec l’agribashing, un projet de 700 poules pondeuses pour faire de la vente directe d’œufs peut se retrouver contester par certains groupes ou une partie du voisinage d'une ferme. Outre un site propice à l’implantation, un exploitant agricole doit savoir « soigner ses relations sur le long terme même si ça ne marche pas à tous les coups », regrette le technicien. Présenter le projet à la mairie en amont, aborder le sujet avec ses voisins et les rassurer, parler du bien-être animal, des économies d’énergie… sont une première étape.
Mais surtout, Thierry Michel insiste sur le dépôt d’un dossier « irréprochable ». Irréprochable d’un point de vue administratif surtout. « Les associations et opposants attaquent sur la forme plutôt que sur le fond du dossier », constate-t-il. « Le plan d’épandage est souvent la porte d’entrée pour contester, si vous oubliez un cours d’eau, un puits… ». Le permis de construire doit donc être solide, le plan d’épandage complet et une intégration paysagère (à réaliser) sont aujourd’hui les composants essentiel pour un projet acceptés et acceptables par tous.