Épagneul de Saint-Usuge
L’Épagneul de Saint-Usuge, l’affectueux chasseur

On connaît tous la Saône-et-Loire comme berceau de la race charolaise chez les bovins et charollaise chez les ovins. Mais on sait peut-être un peu moins que la Bresse n’abrite pas que la seule volaille du même nom… Ainsi, cette région naturelle est aussi le bassin d’une race canine : l’épagneul de Saint-Usuge. Un chien d’arrêt dont la docilité a conquis de nombreux chasseurs et dont le succès grandi progressivement.

L’Épagneul de Saint-Usuge, l’affectueux chasseur

Avec seulement 2.000 représentants dans le monde, l’épagneul de Saint-Usuge est ce que l’on appelle une race à faible effectif. Mais elle ne craint cependant plus l’extinction. Et ce grâce à l’acharnement d’un curé, l’abbé Billard un passionné de chasse, qui après guerre a tout mis en œuvre pour sauver ces chiens d’une extinction programmée. 70 ans plus tard, son pari est réussi.
La plupart de ces chiens sont en France bien-sûr et plus précisément en Bourgogne, mais l’épagneul de Saint-Usuge a aussi des adeptes au-delà des frontières. « Le club allemand est très actif, présente ainsi Bernard Desormeaux. Il y a aussi des chiens en Belgique, Hollande, Suisse, Autriche et même aux États-Unis, mais là bas, les distances sont telles qu’il est très compliqué de monter un club ».
Qu’à cela ne tienne, l’association française est très active et assure la promotion de la race. « Cependant le succès est tel, qu’on ne peut pas trop communiquer non plus car il n’y a pas assez de chiots qui naissent chaque année », fait ainsi remarquer le vice-président du club de l’épagneul de Saint-Usuge délégué à la communication. Résultat des courses : des demandes supérieures à l’offre et des réservations souvent faites avant même la saillie !

Une chasse complice

Les premiers adeptes du Saint-Usuge sont chasseurs, car ces chiens sont excellents pour le petit gibier et se révèlent être des spécialistes de la bécasse. Ils n’ont pas leur pareil pour marquer l’arrêt et signaler d’un regard à leur maître que le gibier est tout près. « Les chasses sont très calmes avec eux, c’est une promenade très agréable et une partie de complicité extraordinaire » souligne ainsi Bernard Desormeaux. Loin d’être fougueux comme son cousin breton, « l’épagneul de Saint-Usuge garde, lui, toujours le contact avec son maître, on dit qu’il chasse sous le fusil ».
Issu d’une famille de chasseur, le représentant du club a grandi auprès d’épagneuls de Saint-Usuge. « Mon père a eu un setter irlandais, un braque allemand, un setter anglais et puis un jour il a opté pour un Saint-Usuge, il n’en a plus jamais changé : il avait trouvé son chien ! ». Bernard lui ne s’est jamais posé la question. Il adore ses chiens « très facile à éduquer, que l’on promène sans laisse, sans avoir besoin d’élever la voix ».

Une race en devenir

La race se perpétue jusqu'à présent grâce aux propriétaires passionnés qui ont une ou deux chiennes. Les choses pourraient un peu évoluer avec la mise en place annoncée de deux nouveaux élevages en Saône-et-Loire… à Saint-Usuge même.
Si la race a été officiellement reconnue par la société centrale canine en 2003, elle peine encore a obtenir sa reconnaissance internationale par la Fédération cynophile internationale : « notre dossier est prêt mais on pêche par le nombre de naissances annuelles. Il en faut minimum 100, plusieurs années de suite, de huit lignées différentes », et 2019 n’a enregistré par exemple que 43 naissances…
Cependant, en dignes héritiers de l’abbé Billard, il est certain que les membres du club vont tout faire pour décrocher cette reconnaissance internationale qui devrait assurer à la race sa sauvegarde définitive.

L’Épagneul de Saint-Usuge, l’affectueux chasseur

Avec seulement 2.000 représentants dans le monde, l’épagneul de Saint-Usuge est ce que l’on appelle une race à faible effectif. Mais elle ne craint cependant plus l’extinction. Et ce grâce à l’acharnement d’un curé, l’abbé Billard un passionné de chasse, qui après guerre a tout mis en œuvre pour sauver ces chiens d’une extinction programmée. 70 ans plus tard, son pari est réussi.
La plupart de ces chiens sont en France bien-sûr et plus précisément en Bourgogne, mais l’épagneul de Saint-Usuge a aussi des adeptes au-delà des frontières. « Le club allemand est très actif, présente ainsi Bernard Desormeaux. Il y a aussi des chiens en Belgique, Hollande, Suisse, Autriche et même aux États-Unis, mais là bas, les distances sont telles qu’il est très compliqué de monter un club ».
Qu’à cela ne tienne, l’association française est très active et assure la promotion de la race. « Cependant le succès est tel, qu’on ne peut pas trop communiquer non plus car il n’y a pas assez de chiots qui naissent chaque année », fait ainsi remarquer le vice-président du club de l’épagneul de Saint-Usuge délégué à la communication. Résultat des courses : des demandes supérieures à l’offre et des réservations souvent faites avant même la saillie !

Une chasse complice

Les premiers adeptes du Saint-Usuge sont chasseurs, car ces chiens sont excellents pour le petit gibier et se révèlent être des spécialistes de la bécasse. Ils n’ont pas leur pareil pour marquer l’arrêt et signaler d’un regard à leur maître que le gibier est tout près. « Les chasses sont très calmes avec eux, c’est une promenade très agréable et une partie de complicité extraordinaire » souligne ainsi Bernard Desormeaux. Loin d’être fougueux comme son cousin breton, « l’épagneul de Saint-Usuge garde, lui, toujours le contact avec son maître, on dit qu’il chasse sous le fusil ».
Issu d’une famille de chasseur, le représentant du club a grandi auprès d’épagneuls de Saint-Usuge. « Mon père a eu un setter irlandais, un braque allemand, un setter anglais et puis un jour il a opté pour un Saint-Usuge, il n’en a plus jamais changé : il avait trouvé son chien ! ». Bernard lui ne s’est jamais posé la question. Il adore ses chiens « très facile à éduquer, que l’on promène sans laisse, sans avoir besoin d’élever la voix ».

Une race en devenir

La race se perpétue jusqu'à présent grâce aux propriétaires passionnés qui ont une ou deux chiennes. Les choses pourraient un peu évoluer avec la mise en place annoncée de deux nouveaux élevages en Saône-et-Loire… à Saint-Usuge même.
Si la race a été officiellement reconnue par la société centrale canine en 2003, elle peine encore a obtenir sa reconnaissance internationale par la Fédération cynophile internationale : « notre dossier est prêt mais on pêche par le nombre de naissances annuelles. Il en faut minimum 100, plusieurs années de suite, de huit lignées différentes », et 2019 n’a enregistré par exemple que 43 naissances…
Cependant, en dignes héritiers de l’abbé Billard, il est certain que les membres du club vont tout faire pour décrocher cette reconnaissance internationale qui devrait assurer à la race sa sauvegarde définitive.

L’Épagneul de Saint-Usuge, l’affectueux chasseur

Avec seulement 2.000 représentants dans le monde, l’épagneul de Saint-Usuge est ce que l’on appelle une race à faible effectif. Mais elle ne craint cependant plus l’extinction. Et ce grâce à l’acharnement d’un curé, l’abbé Billard un passionné de chasse, qui après guerre a tout mis en œuvre pour sauver ces chiens d’une extinction programmée. 70 ans plus tard, son pari est réussi.
La plupart de ces chiens sont en France bien-sûr et plus précisément en Bourgogne, mais l’épagneul de Saint-Usuge a aussi des adeptes au-delà des frontières. « Le club allemand est très actif, présente ainsi Bernard Desormeaux. Il y a aussi des chiens en Belgique, Hollande, Suisse, Autriche et même aux États-Unis, mais là bas, les distances sont telles qu’il est très compliqué de monter un club ».
Qu’à cela ne tienne, l’association française est très active et assure la promotion de la race. « Cependant le succès est tel, qu’on ne peut pas trop communiquer non plus car il n’y a pas assez de chiots qui naissent chaque année », fait ainsi remarquer le vice-président du club de l’épagneul de Saint-Usuge délégué à la communication. Résultat des courses : des demandes supérieures à l’offre et des réservations souvent faites avant même la saillie !

Une chasse complice

Les premiers adeptes du Saint-Usuge sont chasseurs, car ces chiens sont excellents pour le petit gibier et se révèlent être des spécialistes de la bécasse. Ils n’ont pas leur pareil pour marquer l’arrêt et signaler d’un regard à leur maître que le gibier est tout près. « Les chasses sont très calmes avec eux, c’est une promenade très agréable et une partie de complicité extraordinaire » souligne ainsi Bernard Desormeaux. Loin d’être fougueux comme son cousin breton, « l’épagneul de Saint-Usuge garde, lui, toujours le contact avec son maître, on dit qu’il chasse sous le fusil ».
Issu d’une famille de chasseur, le représentant du club a grandi auprès d’épagneuls de Saint-Usuge. « Mon père a eu un setter irlandais, un braque allemand, un setter anglais et puis un jour il a opté pour un Saint-Usuge, il n’en a plus jamais changé : il avait trouvé son chien ! ». Bernard lui ne s’est jamais posé la question. Il adore ses chiens « très facile à éduquer, que l’on promène sans laisse, sans avoir besoin d’élever la voix ».

Une race en devenir

La race se perpétue jusqu'à présent grâce aux propriétaires passionnés qui ont une ou deux chiennes. Les choses pourraient un peu évoluer avec la mise en place annoncée de deux nouveaux élevages en Saône-et-Loire… à Saint-Usuge même.
Si la race a été officiellement reconnue par la société centrale canine en 2003, elle peine encore a obtenir sa reconnaissance internationale par la Fédération cynophile internationale : « notre dossier est prêt mais on pêche par le nombre de naissances annuelles. Il en faut minimum 100, plusieurs années de suite, de huit lignées différentes », et 2019 n’a enregistré par exemple que 43 naissances…
Cependant, en dignes héritiers de l’abbé Billard, il est certain que les membres du club vont tout faire pour décrocher cette reconnaissance internationale qui devrait assurer à la race sa sauvegarde définitive.

L’Épagneul de Saint-Usuge, l’affectueux chasseur

Avec seulement 2.000 représentants dans le monde, l’épagneul de Saint-Usuge est ce que l’on appelle une race à faible effectif. Mais elle ne craint cependant plus l’extinction. Et ce grâce à l’acharnement d’un curé, l’abbé Billard un passionné de chasse, qui après guerre a tout mis en œuvre pour sauver ces chiens d’une extinction programmée. 70 ans plus tard, son pari est réussi.
La plupart de ces chiens sont en France bien-sûr et plus précisément en Bourgogne, mais l’épagneul de Saint-Usuge a aussi des adeptes au-delà des frontières. « Le club allemand est très actif, présente ainsi Bernard Desormeaux. Il y a aussi des chiens en Belgique, Hollande, Suisse, Autriche et même aux États-Unis, mais là bas, les distances sont telles qu’il est très compliqué de monter un club ».
Qu’à cela ne tienne, l’association française est très active et assure la promotion de la race. « Cependant le succès est tel, qu’on ne peut pas trop communiquer non plus car il n’y a pas assez de chiots qui naissent chaque année », fait ainsi remarquer le vice-président du club de l’épagneul de Saint-Usuge délégué à la communication. Résultat des courses : des demandes supérieures à l’offre et des réservations souvent faites avant même la saillie !

Une chasse complice

Les premiers adeptes du Saint-Usuge sont chasseurs, car ces chiens sont excellents pour le petit gibier et se révèlent être des spécialistes de la bécasse. Ils n’ont pas leur pareil pour marquer l’arrêt et signaler d’un regard à leur maître que le gibier est tout près. « Les chasses sont très calmes avec eux, c’est une promenade très agréable et une partie de complicité extraordinaire » souligne ainsi Bernard Desormeaux. Loin d’être fougueux comme son cousin breton, « l’épagneul de Saint-Usuge garde, lui, toujours le contact avec son maître, on dit qu’il chasse sous le fusil ».
Issu d’une famille de chasseur, le représentant du club a grandi auprès d’épagneuls de Saint-Usuge. « Mon père a eu un setter irlandais, un braque allemand, un setter anglais et puis un jour il a opté pour un Saint-Usuge, il n’en a plus jamais changé : il avait trouvé son chien ! ». Bernard lui ne s’est jamais posé la question. Il adore ses chiens « très facile à éduquer, que l’on promène sans laisse, sans avoir besoin d’élever la voix ».

Une race en devenir

La race se perpétue jusqu'à présent grâce aux propriétaires passionnés qui ont une ou deux chiennes. Les choses pourraient un peu évoluer avec la mise en place annoncée de deux nouveaux élevages en Saône-et-Loire… à Saint-Usuge même.
Si la race a été officiellement reconnue par la société centrale canine en 2003, elle peine encore a obtenir sa reconnaissance internationale par la Fédération cynophile internationale : « notre dossier est prêt mais on pêche par le nombre de naissances annuelles. Il en faut minimum 100, plusieurs années de suite, de huit lignées différentes », et 2019 n’a enregistré par exemple que 43 naissances…
Cependant, en dignes héritiers de l’abbé Billard, il est certain que les membres du club vont tout faire pour décrocher cette reconnaissance internationale qui devrait assurer à la race sa sauvegarde définitive.