Viande bovine
Viande bovine : top départ pour la contractualisation obligatoire en label rouge

Publié par Cédric Michelin
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Par un arrêté paru au Journal officiel le 10 décembre, les ministres de l'Économie et de l'Agriculture étendent l'accord interprofessionnel du 22 mai, qui prévoit de rendre obligatoire la contractualisation pour la viande bovine label rouge.

Viande bovine : top départ pour la contractualisation obligatoire en label rouge

Pour les cinq prochaines années, les opérateurs devront donc conclure des contrats (d'un an minimum) pour toute transaction de bovins vifs ou de viande bovine label rouge. L'accord interprofessionnel prévoit que « les opérateurs s'engagent mutuellement sur des volumes prévisionnels ». Pour l'amont, ces volumes devront être « exprimés en têtes d'animaux ou en nombre de carcasses entières ».

Quant au prix, « librement négocié entre les parties », il « prend en compte un ou plusieurs indicateurs » (coûts de production et indices de marché), élaborés et diffusés par Interbev (interprofession bétail et viandes). L'accord indique aussi que « les cocontractants s'efforceront d'optimiser » le nombre d'animaux labellisés (pour l'amont) et le taux de valorisation de la carcasse (pour l'aval).

Dans un communiqué du 20 décembre, Interbev rappelle que la contractualisation vise à « sécuriser les relations commerciales entre les parties prenantes » et à « favoriser une juste rémunération de chaque acteur de la filière, et notamment des éleveurs ». « La règle est désormais fixée pour l’ensemble des opérateurs », s'est félicitée de son côté la FNB (éleveurs de bovins viande) le même jour. « En Label Rouge, les pratiques commerciales du passé privant l’éleveur d’une juste rémunération n’ont donc plus lieu d’exister », martèle Bruno Dufayet, le président de la FNB, cité dans ce dernier communiqué.

Le plan de filière de la viande bovine a fixé l'objectif d'atteindre 40 % de label pour l'offre de viande bovine d'ici 2023. Prochaine étape : la révision du cahier des charges commun aux douze labels rouges, qui sera soumis à l'INAO fin janvier 2020.

Viande bovine : top départ pour la contractualisation obligatoire en label rouge

Pour les cinq prochaines années, les opérateurs devront donc conclure des contrats (d'un an minimum) pour toute transaction de bovins vifs ou de viande bovine label rouge. L'accord interprofessionnel prévoit que « les opérateurs s'engagent mutuellement sur des volumes prévisionnels ». Pour l'amont, ces volumes devront être « exprimés en têtes d'animaux ou en nombre de carcasses entières ».

Quant au prix, « librement négocié entre les parties », il « prend en compte un ou plusieurs indicateurs » (coûts de production et indices de marché), élaborés et diffusés par Interbev (interprofession bétail et viandes). L'accord indique aussi que « les cocontractants s'efforceront d'optimiser » le nombre d'animaux labellisés (pour l'amont) et le taux de valorisation de la carcasse (pour l'aval).

Dans un communiqué du 20 décembre, Interbev rappelle que la contractualisation vise à « sécuriser les relations commerciales entre les parties prenantes » et à « favoriser une juste rémunération de chaque acteur de la filière, et notamment des éleveurs ». « La règle est désormais fixée pour l’ensemble des opérateurs », s'est félicitée de son côté la FNB (éleveurs de bovins viande) le même jour. « En Label Rouge, les pratiques commerciales du passé privant l’éleveur d’une juste rémunération n’ont donc plus lieu d’exister », martèle Bruno Dufayet, le président de la FNB, cité dans ce dernier communiqué.

Le plan de filière de la viande bovine a fixé l'objectif d'atteindre 40 % de label pour l'offre de viande bovine d'ici 2023. Prochaine étape : la révision du cahier des charges commun aux douze labels rouges, qui sera soumis à l'INAO fin janvier 2020.