Agriculture et agroalimentaire, secteurs relativement épargnés par la crise

Cédric MICHELIN
-

Dans une note de conjoncture publiée le 8 avril, la Banque de France estime que la perte d’activité par semaine de confinement, estimée à partir du nombre de jours de fermeture des entreprises, est de l’ordre de 6 % dans le secteur agroalimentaire.

Agriculture et agroalimentaire, secteurs relativement épargnés par la crise

Alors que la construction enregistre une perte d’activité de 75 %, et que la perte totale d’activité hebdomadaire est évaluée à -32 % à l’échelle nationale, la Banque de France place donc l’agriculture et les industries alimentaires parmi « les secteurs moins sévèrement touchés », aux côtés de la cokéfaction et de la production d’énergie. La contraction nationale de l’activité conduit également la Banque de France à revoir ses estimations pour la croissance française à la baisse, de +0,1 % à -6 % sur le premier trimestre. « Il faut remonter au deuxième trimestre 1968, marqué par les événements du mois de mai, pour retrouver une baisse trimestrielle de l’activité du même ordre de grandeur », précise la Banque. Chaque quinzaine de confinement, prévoit-elle, amputera la France de 1,5 point de PIB annuel.