L’Association nationale du cheval de trait comtois souffle le chaud et le froid, ou plutôt le contraire. Le président déplore une chute des effectifs, ais il invite chacun à se mobiliser lors des concours. Comme quoi, “Le comtois, on y croit”.

Retour sur la dernière assemblée générale du cheval comtois

Réunis en assemblée générale, les éleveurs de chevaux comtois ont dressé le bilan de l’année qui vient de s’écouler. Si Emmanuel Perrin se félicite sur le succès de l’opération "Le comtois, moi j’y crois !", il a aussi l’art et la manière de souffler le chaud et le froid. Le président de l’ANCTC (Association nationale du cheval de trait comtois) déplore en effet une baisse des effectifs en quelques chiffres : en 2013, le comtois comptait 3.831 naissances immatriculées, pour 2.682 en 2017, soit une baisse de -30 %. « Même si nous restons la première race de chevaux de trait en France, ces chiffres sont inquiétants ». D’autres races subissent des baisses plus importantes pouvant aller jusqu’à -45 %.

« Il faut réagir et inciter les éleveurs à mettre leurs juments à la reproduction ». Et répondre ainsi aux préconisations de la Sfet (société française des équidés de travail), « notre maison-mère ». Mais il se pose un problème : progressivement, les concours de modèle allures d’utilisation semblent en retrait. Pourtant, ce sont de belles journées conviviales mais cela va bien au-delà. « C’est un réel moteur pour l’élevage. S’il n’y a pas d’élevage, il n’y a plus rien ». De plus, ces journées, en mobilisant les éleveurs, les partenaires, les bénévoles, les sponsors ont de réelles retombées économiques sur les territoires.

Communication

Pour enfoncer le clou et communiquer avec les nouveaux outils médiatiques, l’ANCTC a présenté en avant-première, lors du National de Maîche, l’outil "Le comtois, moi j’y crois !". Assurément, c’était l’événement-phare et il a remporté un réel succès. « Ainsi, avec ce projet qui n’a pas été simple à monter, nous avons démontré qu’avec du comtois, il était possible de dégager un revenu ». Ce sont onze activités qui ont ainsi été mises sous les feux des projecteurs. Films sur clé USB, livres et autres supports sont à la disposition de tous les passionnés du comtois. « Mais ce projet ne sera vraiment abouti que si vous le diffusez un maximum, notamment dans les écoles agricoles, les syndicats d’initiatives, tout ce qui touche de près ou de loin à l’agriculture, au tou­risme... ».

Après ce tour d’horizon, d’autres sujets sont développés (lire encadré ci-dessous). Quelques rendez-vous proches sont évoqués. Et pour prendre date, il convient de cocher ses agendas, le vendredi 7 et samedi 8 septembre pour le prochain National à Maîche. Et l’Auvergne y sera mise à l’honneur. « Je sais qu’ils ont déjà quelques idées et qu’ils vont vous faire quelque chose de remarquable ».

Et ce n’est pas tout. L’ANCTC se projette déjà en 2019 avec deux grands évènements déjà programmés : les cent ans de l’association du cheval comtois puisque le premier syndicat comtois est né en 1919 et le National de la race montbéliarde qui, cette année, aura lieu à Besançon, avec une forte participation du comtois.

Dominique Gouhenant

Retour sur la dernière assemblée générale du cheval comtois

Réunis en assemblée générale, les éleveurs de chevaux comtois ont dressé le bilan de l’année qui vient de s’écouler. Si Emmanuel Perrin se félicite sur le succès de l’opération "Le comtois, moi j’y crois !", il a aussi l’art et la manière de souffler le chaud et le froid. Le président de l’ANCTC (Association nationale du cheval de trait comtois) déplore en effet une baisse des effectifs en quelques chiffres : en 2013, le comtois comptait 3.831 naissances immatriculées, pour 2.682 en 2017, soit une baisse de -30 %. « Même si nous restons la première race de chevaux de trait en France, ces chiffres sont inquiétants ». D’autres races subissent des baisses plus importantes pouvant aller jusqu’à -45 %.

« Il faut réagir et inciter les éleveurs à mettre leurs juments à la reproduction ». Et répondre ainsi aux préconisations de la Sfet (société française des équidés de travail), « notre maison-mère ». Mais il se pose un problème : progressivement, les concours de modèle allures d’utilisation semblent en retrait. Pourtant, ce sont de belles journées conviviales mais cela va bien au-delà. « C’est un réel moteur pour l’élevage. S’il n’y a pas d’élevage, il n’y a plus rien ». De plus, ces journées, en mobilisant les éleveurs, les partenaires, les bénévoles, les sponsors ont de réelles retombées économiques sur les territoires.

Communication

Pour enfoncer le clou et communiquer avec les nouveaux outils médiatiques, l’ANCTC a présenté en avant-première, lors du National de Maîche, l’outil "Le comtois, moi j’y crois !". Assurément, c’était l’événement-phare et il a remporté un réel succès. « Ainsi, avec ce projet qui n’a pas été simple à monter, nous avons démontré qu’avec du comtois, il était possible de dégager un revenu ». Ce sont onze activités qui ont ainsi été mises sous les feux des projecteurs. Films sur clé USB, livres et autres supports sont à la disposition de tous les passionnés du comtois. « Mais ce projet ne sera vraiment abouti que si vous le diffusez un maximum, notamment dans les écoles agricoles, les syndicats d’initiatives, tout ce qui touche de près ou de loin à l’agriculture, au tou­risme... ».

Après ce tour d’horizon, d’autres sujets sont développés (lire encadré ci-dessous). Quelques rendez-vous proches sont évoqués. Et pour prendre date, il convient de cocher ses agendas, le vendredi 7 et samedi 8 septembre pour le prochain National à Maîche. Et l’Auvergne y sera mise à l’honneur. « Je sais qu’ils ont déjà quelques idées et qu’ils vont vous faire quelque chose de remarquable ».

Et ce n’est pas tout. L’ANCTC se projette déjà en 2019 avec deux grands évènements déjà programmés : les cent ans de l’association du cheval comtois puisque le premier syndicat comtois est né en 1919 et le National de la race montbéliarde qui, cette année, aura lieu à Besançon, avec une forte participation du comtois.

Dominique Gouhenant