Chevaux mutilés
Plein soutien

Cédric MICHELIN
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Depuis plusieurs semaines, des poneys et des chevaux ont été et sont encore malheureusement retrouvés tués ou mutilés un peu partout en France et notamment en Bourgogne Franche-Comté.

Plein soutien

Plusieurs éleveurs du département de Saône et Loire ont été victimes de ces actes de « barbarie », selon les mots du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe. Cortambert, Saint-Vallier... des enquêtes sont en cours et aucune piste n’est écartée : groupe sectaire, effet de mimétisme via les réseaux sociaux, actes isolés de malveillance, schéma de mutilation et de cruauté gratuite… Bernard Lacour, président de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, ainsi que Bernard Moreau, président de la commission équine, suivent avec attention ce dossier. La chambre d’agriculture s’active face à ces exactions et collabore avec les services de la gendarmerie, en partageant un certain nombre d’informations. Ils appellent chacun à la plus grande vigilance.
Ils rappellent aussi à cette occasion quelques règles et recommandations :
. effectuer une surveillance quotidienne des animaux aux prés et éviter de leur laisser un licol ;
. signaler aux unités de gendarmerie en composant le 17 tout comportement suspect (stationnement de voiture, présence inhabituelle) ;
. en cas de problème, ne procéder à aucune modification des lieux considérés comme « scène du crime ». Prendre rapidement contact avec les services de gendarmerie et porter plainte ;
. installer quand c’est possible des petites caméras de chasse ou tout autre système de vidéo surveillance.
L’Interprofession, Interbev Équins, fait les mêmes recommandations et en appelle au gouvernement afin qu'il mette un terme au plus vite à ces violences inadmissibles.