Filière avicole
Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Publié par Cédric Michelin
-

A l’heure des fêtes de fin d’année, volailles et œufs figurent en bonne place parmi les mets préférés, tout comme le reste de l’année d’ailleurs. Le 17 octobre dernier au lycée de Fontaines, la commission Enseignement de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire avait organisé une journée dédiée à la présentation complète des filières. Elles sont nombreuses. Il ne s’agissait pas de les classer mais de permettre aux élèves de plusieurs établissements scolaires du département d’envisager des reprises ou investissements en fonction de leurs envies et possibilités futures.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.

Filière avicole : Quelles volailles choisir ?

Et pour tenter d’y voir parfaitement clair, pas moins de trois techniciens - Julie Alcaraz, Gaël Pellenz et Thierry Michel – avaient concocté un menu de choix avec de nombreux intervenants. La présidente de la commission, Anne Gonthier posait la question du jour : « aviculteur, pourquoi pas vous ? S’installer ou conforter son exploitation avec un élevage de volailles est possible en région Bourgogne Franche-Comté ». Poulets, canards, dindes, pintades, volailles de Bresse, œufs… autant de possibilités et de variantes (Bio, plein air, fermier, standard, vente directe…). Responsable aviculture à la FDSEA, Louis Accary insistait sur le fait que « la production avicole est une vraie opportunité locale » : alternative à l’agrandissement foncier, sécurisation du revenu, opportunité d’installation, pérennisation de la main d’œuvre salariée…
De la chambre régionale, Catherine Challan-Belval faisait justement un point en Bourgogne Franche-Comté. Premier constat, la production de poulets de chair domine (7.688.000 têtes en 2018), loin devant les poules pondeuses (997.000), le canard à rôtir (447.000) ou encore les dindes (229.000).

Des signes de qualité au standard

Seule AOP, la volaille de Bresse a connu son « plus haut en 2012 mais baisse » depuis. Les départements de Saône-et-Loire et du Jura (l’Ain étant en région Rhône-Alpes) cumulaient environ 500.000 mises en place en 2018. Autre signe de qualité, nos deux labels Rouges, de Bourgogne et Charolais. Depuis 2015, la « forte » augmentation de la production a permis d’atteindre 3 millions de têtes en 2018 « alors qu’au national le label Rouge est en baisse (-0,5%) ». Pas de précipitation toutefois, « on a tendance à freiner les projets de nouveaux bâtiments pour bien suivre le marché. Cela repartira lors de la prochaine vague de départs en retraite ». Autre label officiel, le Bio a connu une « forte évolution » relative en poulet de chair (+12%) et encore plus en poules pondeuses (+23%) depuis 2015. Tout confondu, 324 élevages pratiquent la vente directe, soit avec un abattoir, soit avec une tuerie à la ferme…
Autre critère permettant de vérifier le dynamisme de la filière, la présence de fabricants d’aliments spécifiques : Huttepain Soréal, Sanders Aurore, Guillermin dans le sud de la Bourgogne et plus au nord, Sirugue, Nutri Bourgogne, Coquy, Dornier bio ainsi que Terre Comtoise. Les trois premiers qui livrent en Saône-et-Loire pèsent pour 30 % (321.000 t) du total régional. Un secteur qui se place juste derrière l’alimentation pour les bovins donc. Côté aval, trois abatteurs sont bien implantés chez nous : LDC Bourgogne à Branges évidemment (avec Mairet), Palmid’or à Trambly pour les canards et Guillot Cobreda à Cuisery.
Regroupée autour de 930 exploitations, la filière régionale dans son ensemble représente pas moins de 3.500 emplois directs ! Il faut dire que la consommation moyenne par an et par français s’élève à 29 kg, dont 21 kg en volaille de chair; en augmentation, tout comme les 222 œufs dont 134 en coquilles.