Concours de Charolles
Avec 600 animaux, le concours de Charolles tient bon !

Cette année encore, le concours de Charolles s’en est bien tiré d’une saison pourtant plombée par la morosité. Avec 600 bovins reproducteurs rassemblés, le rendez-vous saône-et-loirien demeure le plus important de la race.

Avec 600 animaux, le concours de Charolles tient bon !

Les 8 et 9 novembre dernier, le concours de reproducteurs de Charolles a réuni environ 600 bovins. Une belle performance dans un contexte où les organisateurs de concours doivent faire face à d’inquiétantes baisses d’effectif. Ce ne fut pas le cas à Charolles où avec 646 inscrits, on a même enregistré davantage d’engagements qu’en 2018 ! Malgré la sécheresse et les difficultés économiques, le nombre de veaux est stable avec pas moins de 33 sections à juger ! Du côté des adultes et des laitonnes, c’est même une hausse de participation qui a prévalu. D’aucuns y voient un effet de la tenue du concours national à Roanne fin septembre, ce qui aurait poussé les éleveurs à préparer davantage d’adultes. Les organisateurs notent aussi la présence de nouveaux exposants parmi les 92 élevages engagés. Ces derniers proviennent de dix départements différents. Parmi eux les limitrophes (Loire, Rhône, Allier en tête…), mais aussi des provenances plus lointaines comme la Haute-Marne, la Haute-Saône et le Bas-Rhin. Victime de son succès, le concours de Charolles peine même à recruter les nombreux juges (28 cette année) nécessaires au classement de ces quelques 580 animaux en concours… Il faut dire aussi que la pression demeure très forte dans le berceau de la race où un juge doit avoir le cuir épais… En maitre de cérémonie, la société d’agriculture sait aussi fixer les objectifs à ses jurés. A Charolles encore plus qu’ailleurs, la tradition est de privilégier les aptitudes bouchères. Un parti pris préservé qui est désormais repris dans les nouvelles orientations de la race. Dans la plupart des classements, les juges ont été sensibles « au carré de cul, au globe arrière, à la finesse de peau… ». D’où un palmarès faisant la part belle à la mixité.

Ventes difficiles

Si Charolles a bien résisté en termes de fréquentation, en revanche, le bilan est moins bon pour les ventes. Une soixantaine de veaux auraient été vendus durant les deux jours, confiaient les organisateurs. C’est moins que la centaine de veaux qui trouvait encore preneurs sur le concours il y a quelques années. Ce sont les âpres conséquences de la conjoncture économique. A noter que parmi les acheteurs présents à Charolles figuraient des allemands et des hongrois.

Avec 600 animaux, le concours de Charolles tient bon !

Les 8 et 9 novembre dernier, le concours de reproducteurs de Charolles a réuni environ 600 bovins. Une belle performance dans un contexte où les organisateurs de concours doivent faire face à d’inquiétantes baisses d’effectif. Ce ne fut pas le cas à Charolles où avec 646 inscrits, on a même enregistré davantage d’engagements qu’en 2018 ! Malgré la sécheresse et les difficultés économiques, le nombre de veaux est stable avec pas moins de 33 sections à juger ! Du côté des adultes et des laitonnes, c’est même une hausse de participation qui a prévalu. D’aucuns y voient un effet de la tenue du concours national à Roanne fin septembre, ce qui aurait poussé les éleveurs à préparer davantage d’adultes. Les organisateurs notent aussi la présence de nouveaux exposants parmi les 92 élevages engagés. Ces derniers proviennent de dix départements différents. Parmi eux les limitrophes (Loire, Rhône, Allier en tête…), mais aussi des provenances plus lointaines comme la Haute-Marne, la Haute-Saône et le Bas-Rhin. Victime de son succès, le concours de Charolles peine même à recruter les nombreux juges (28 cette année) nécessaires au classement de ces quelques 580 animaux en concours… Il faut dire aussi que la pression demeure très forte dans le berceau de la race où un juge doit avoir le cuir épais… En maitre de cérémonie, la société d’agriculture sait aussi fixer les objectifs à ses jurés. A Charolles encore plus qu’ailleurs, la tradition est de privilégier les aptitudes bouchères. Un parti pris préservé qui est désormais repris dans les nouvelles orientations de la race. Dans la plupart des classements, les juges ont été sensibles « au carré de cul, au globe arrière, à la finesse de peau… ». D’où un palmarès faisant la part belle à la mixité.

Ventes difficiles

Si Charolles a bien résisté en termes de fréquentation, en revanche, le bilan est moins bon pour les ventes. Une soixantaine de veaux auraient été vendus durant les deux jours, confiaient les organisateurs. C’est moins que la centaine de veaux qui trouvait encore preneurs sur le concours il y a quelques années. Ce sont les âpres conséquences de la conjoncture économique. A noter que parmi les acheteurs présents à Charolles figuraient des allemands et des hongrois.