Le 27 février, lors du Comité de pilotage FCO, l’ensemble des
professionnels de la filière, les vétérinaires et l’administration - à
l’unanimité - appellent les éleveurs à procéder à la vaccination du
cheptel de souche. Retour.
Sous la présidence de Gilbert Payet, préfet de Saône-et-Loire, le comité de pilotage "Fièvre catarrhale ovine" s'est réuni le 27 février. Ce dernier rassemble l'ensemble des professionnels de la filière de l'élevage bovin et ovin, les vétérinaires et l'administration et a permis de faire le point sur la situation actuelle en particulier sur les conséquences de l'infection par le virus responsable de la maladie. Celui-ci affecte le département depuis octobre 2015 et s'est largement répandu pendant toute l'année 2016 dans l'ensemble des cheptels du département.
Les dernières enquêtes situent le département parmi ceux où les cas sont les plus nombreux et l'on considère qu'en moyenne sur le département seul un animal sur quatre n'aurait pas été contaminé au cours de la saison 2016. Les participants ont fait état cette année de troubles de la reproduction et de surmortalités dans les élevages. De nombreux facteurs ont été identifiés pouvant en être à l'origine (qualité insuffisante des fourrages, pathologies infectieuses…), mais la FCO en fait sans aucun doute partie, même si des études complémentaires sont nécessaires pour en préciser le rôle exact.
Unanimité
L'ensemble des participants reconnaît donc la nécessité de vacciner rapidement l'ensemble du cheptel bovin et ovin et appelle les éleveurs à se rapprocher de leur vétérinaire pour connaître les modalités de cette vaccination dont les recommandations générales ont également été rappelées :
- vacciner les animaux reproducteurs et le animaux destinés à la vente dès l'âge de 2,5 mois ;
- ne pas réserver la vaccination aux seuls animaux destinés à l'exportation ;
- l'immunité naturelle est hétérogène et ne concernera jamais l'ensemble de l'effectif ;
- les doses de vaccin sont mises à disposition des éleveurs gratuitement ;
- la vaccination en mars, avant la mise à la reproduction et la mise à l'herbe, est encore une période favorable pour le faire.
Les dernières enquêtes situent le département parmi ceux où les cas sont les plus nombreux et l'on considère qu'en moyenne sur le département seul un animal sur quatre n'aurait pas été contaminé au cours de la saison 2016. Les participants ont fait état cette année de troubles de la reproduction et de surmortalités dans les élevages. De nombreux facteurs ont été identifiés pouvant en être à l'origine (qualité insuffisante des fourrages, pathologies infectieuses…), mais la FCO en fait sans aucun doute partie, même si des études complémentaires sont nécessaires pour en préciser le rôle exact.
Unanimité
L'ensemble des participants reconnaît donc la nécessité de vacciner rapidement l'ensemble du cheptel bovin et ovin et appelle les éleveurs à se rapprocher de leur vétérinaire pour connaître les modalités de cette vaccination dont les recommandations générales ont également été rappelées :
- vacciner les animaux reproducteurs et le animaux destinés à la vente dès l'âge de 2,5 mois ;
- ne pas réserver la vaccination aux seuls animaux destinés à l'exportation ;
- l'immunité naturelle est hétérogène et ne concernera jamais l'ensemble de l'effectif ;
- les doses de vaccin sont mises à disposition des éleveurs gratuitement ;
- la vaccination en mars, avant la mise à la reproduction et la mise à l'herbe, est encore une période favorable pour le faire.
