Concours Général agricole
Le Concours Général agricole fête ses 150 ans
Le premier concours agricole recensé en France est celui de Poissy en 1843. On y juge des animaux de boucherie. L’agriculture est alors en pleine mutation et sous la férule de Louis Napoléon Bonaparte qui veut encourager l’agriculture et les bons produits, des comices agricoles vont voir le jour dans de nombreux cantons jusqu’à la création, en 1870, du « Concours Général Agricole ».
Il récompense les meilleurs animaux reproducteurs français. Il se tient à Paris, au Palais de l’Industrie, un édifice des Champs Elysées détruit en 1896.
Pour fêter ce 150e anniversaire le Concours Général Agricole présentera un programme inédit d’animation et de découvertes sur son stand au prochain salon de l’agriculture. Dès le mois d’avril il fera escale dans 13 villes françaises pour aller à la rencontre du public de différentes provinces.
L’esprit des origines est toujours là : encourager les producteurs et tirer vers le haut les différentes filières. Mais au fil de cette longue histoire le Concours Général Agricole est aussi devenu une référence pour les consommateurs.
Pendant les 9 jours du salon 3 053 animaux, de huit espèces différentes, seront en compétition. 1400 éleveurs feront le déplacement pour les présenter. Le concours des produits et des vins va choisir parmi 23 000 échantillons ceux qui auront droit au macaron dont la célèbre feuille de chêne d’or, d’argent ou de bronze, reconnait l’excellence du goût. Mais le CGA évolue aussi avec le concours des pratiques agricoles. Après le succès des « Prairies Fleuries » cette année aura lieu le premier concours d’agroforesterie. Les concours « Jeunes » connaissent toujours autant de succès puisque 11 000 jeunes de l’enseignement agricole ou hôtelier ont participé aux épreuves de sélection. 780 finalistes participeront aux jugement des animaux ou aux Trophée des Lycées agricoles.
