Rencontres "Made in Viande"
Pour la 4e édition des Rencontres "Made in Viande", les bouchers ont fait le choix de s'impliquer

Cette année, outre les deux "Villages Viande" qui ouvriront leurs portes, force est de constater que la boucherie s’est investie en force dans les prochaines Rencontres "Made in Viande". Echanges avec Pascal Moine, le président des bouchers de Saône-et-Loire.

Pour la 4e édition des Rencontres "Made in Viande", les bouchers ont fait le choix de s'impliquer

Dans quelques jours, ce ne sont pas moins d’une dizaine de boucheries et/ou de charcuteries (lire détails dans notre précédente édition en page 9) qui se sont engagées dans l’opération "Made in Viande". Un record et le symbole d’une profession qui croit à ce qu’elle fait et qui entend porter haut et fort son amour du travail bien fait, à l’instar de ce que fait son président, celui du Syndicat départemental des bouchers et des charcutiers de Saône-et-Loire, Pascal Moine.

« Cela fait une dizaine d’années que nous sommes engagés dans l’opération "24 heures chez mon boucher", une opération conduite par la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur et qui vient naturellement de fusionner avec les Rencontres "Made in Viande", d'Interbev, pour donner "24 heures by Made in Viande" », se réjouit le boucher de Givry pour qui cette opération « permet de faire une belle "force vive" » pour passer un message dans le contexte compliqué que l’on connaît. « Cette opération nous permet de montrer ce que nous savons faire et ce que nous faisons avec passion tous les jours ».

"Made in Viande" en est à sa quatrième opération, et "24 heures chez mon boucher" à sa onzième. Pour lui, la fusion des deux opérations permet de renforcer une communication positive autour de la viande. « C’est là une belle opération nationale et je suis heureux de constater qu’en Saône-et-Loire, les bouchers s’impliquent pour défendre et valoriser leur métier, mais aussi toutes les valeurs auxquels ils sont attachés ».

Une évidence…

« Nous sommes en Saône-et-Loire. Nous sommes dans le berceau de la race charolaise qui fait référence en boucherie », rappelle Pascal Moine qui regrette que les deux métiers d’éleveur et de boucher se soient peu à peu éloignés… « Il nous faut travailler ensemble, au plus proche ! Un boucher doit travailler avec un ou plusieurs éleveurs, et l’abattoir n’est qu’un intermédiaire ».

Celui qui est fils d’éleveur ne cache pas que le métier de boucher a cédé à la facilité il y a quelques vingt ans en faisant de l’abattoir et de ses ateliers de découpe le maillon essentiel et en laissant ainsi au boucher le rôle de détaillant de morceaux piécés aux diverses origines…

Pour lui, « l’incontournable n’est pas l’abattoir, mais bien l’éleveur et le boucher ! ». Et c’est là une évidence, lui qui plaide pour l’achat en vif ou en carcasse, bref « pour un travail sur une bête entière. Ce n’est certes pas le plus facile, mais quand on vend, on sait ce que l’on vend. Et dans les belles grosses bêtes, tout se valorise bien : à titre d’exemple, le bourguignon y est simplement tendre et bon ! ». Pascal Moine n’hésite pas à parler d’état d’esprit, lui qui appelle à un retour aux fondamentaux du métier et s’implique avec cette conviction dans la transmission de sa passion, notamment via l’apprentissage, en l’occurrence avec les jeunes apprentis bouchers du CIFA Lameloise de Mercurey.

« Il nous faut garder nos valeurs, les défendre. Et ce sont celles du respect du travail de l’éleveur, ce que trop de gens ont oublié », déplore le président des bouchers de Saône-et-Loire qui fait observer que les artisans qui ont fait ce choix sont toujours là, eux qui « proposent à leur clientèle de bons produits et sont totalement sereins dans ce qu’ils proposent ». Ce sont aussi beaucoup de ceux qui s’engagent dans l’opération "24 heures by Made in Viande", même s’il déplore que nombre de ses confrères aient loupé cette année le coche du fait d’une date d’inscription qui a été anticipée… Pas de doute, ils feront mieux encore la prochaine fois !

Pour la 4e édition des Rencontres "Made in Viande", les bouchers ont fait le choix de s'impliquer

Dans quelques jours, ce ne sont pas moins d’une dizaine de boucheries et/ou de charcuteries (lire détails dans notre précédente édition en page 9) qui se sont engagées dans l’opération "Made in Viande". Un record et le symbole d’une profession qui croit à ce qu’elle fait et qui entend porter haut et fort son amour du travail bien fait, à l’instar de ce que fait son président, celui du Syndicat départemental des bouchers et des charcutiers de Saône-et-Loire, Pascal Moine.

« Cela fait une dizaine d’années que nous sommes engagés dans l’opération "24 heures chez mon boucher", une opération conduite par la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur et qui vient naturellement de fusionner avec les Rencontres "Made in Viande", d'Interbev, pour donner "24 heures by Made in Viande" », se réjouit le boucher de Givry pour qui cette opération « permet de faire une belle "force vive" » pour passer un message dans le contexte compliqué que l’on connaît. « Cette opération nous permet de montrer ce que nous savons faire et ce que nous faisons avec passion tous les jours ».

"Made in Viande" en est à sa quatrième opération, et "24 heures chez mon boucher" à sa onzième. Pour lui, la fusion des deux opérations permet de renforcer une communication positive autour de la viande. « C’est là une belle opération nationale et je suis heureux de constater qu’en Saône-et-Loire, les bouchers s’impliquent pour défendre et valoriser leur métier, mais aussi toutes les valeurs auxquels ils sont attachés ».

Une évidence…

« Nous sommes en Saône-et-Loire. Nous sommes dans le berceau de la race charolaise qui fait référence en boucherie », rappelle Pascal Moine qui regrette que les deux métiers d’éleveur et de boucher se soient peu à peu éloignés… « Il nous faut travailler ensemble, au plus proche ! Un boucher doit travailler avec un ou plusieurs éleveurs, et l’abattoir n’est qu’un intermédiaire ».

Celui qui est fils d’éleveur ne cache pas que le métier de boucher a cédé à la facilité il y a quelques vingt ans en faisant de l’abattoir et de ses ateliers de découpe le maillon essentiel et en laissant ainsi au boucher le rôle de détaillant de morceaux piécés aux diverses origines…

Pour lui, « l’incontournable n’est pas l’abattoir, mais bien l’éleveur et le boucher ! ». Et c’est là une évidence, lui qui plaide pour l’achat en vif ou en carcasse, bref « pour un travail sur une bête entière. Ce n’est certes pas le plus facile, mais quand on vend, on sait ce que l’on vend. Et dans les belles grosses bêtes, tout se valorise bien : à titre d’exemple, le bourguignon y est simplement tendre et bon ! ». Pascal Moine n’hésite pas à parler d’état d’esprit, lui qui appelle à un retour aux fondamentaux du métier et s’implique avec cette conviction dans la transmission de sa passion, notamment via l’apprentissage, en l’occurrence avec les jeunes apprentis bouchers du CIFA Lameloise de Mercurey.

« Il nous faut garder nos valeurs, les défendre. Et ce sont celles du respect du travail de l’éleveur, ce que trop de gens ont oublié », déplore le président des bouchers de Saône-et-Loire qui fait observer que les artisans qui ont fait ce choix sont toujours là, eux qui « proposent à leur clientèle de bons produits et sont totalement sereins dans ce qu’ils proposent ». Ce sont aussi beaucoup de ceux qui s’engagent dans l’opération "24 heures by Made in Viande", même s’il déplore que nombre de ses confrères aient loupé cette année le coche du fait d’une date d’inscription qui a été anticipée… Pas de doute, ils feront mieux encore la prochaine fois !

Pour la 4e édition des Rencontres "Made in Viande", les bouchers ont fait le choix de s'impliquer

Dans quelques jours, ce ne sont pas moins d’une dizaine de boucheries et/ou de charcuteries (lire détails dans notre précédente édition en page 9) qui se sont engagées dans l’opération "Made in Viande". Un record et le symbole d’une profession qui croit à ce qu’elle fait et qui entend porter haut et fort son amour du travail bien fait, à l’instar de ce que fait son président, celui du Syndicat départemental des bouchers et des charcutiers de Saône-et-Loire, Pascal Moine.

« Cela fait une dizaine d’années que nous sommes engagés dans l’opération "24 heures chez mon boucher", une opération conduite par la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur et qui vient naturellement de fusionner avec les Rencontres "Made in Viande", d'Interbev, pour donner "24 heures by Made in Viande" », se réjouit le boucher de Givry pour qui cette opération « permet de faire une belle "force vive" » pour passer un message dans le contexte compliqué que l’on connaît. « Cette opération nous permet de montrer ce que nous savons faire et ce que nous faisons avec passion tous les jours ».

"Made in Viande" en est à sa quatrième opération, et "24 heures chez mon boucher" à sa onzième. Pour lui, la fusion des deux opérations permet de renforcer une communication positive autour de la viande. « C’est là une belle opération nationale et je suis heureux de constater qu’en Saône-et-Loire, les bouchers s’impliquent pour défendre et valoriser leur métier, mais aussi toutes les valeurs auxquels ils sont attachés ».

Une évidence…

« Nous sommes en Saône-et-Loire. Nous sommes dans le berceau de la race charolaise qui fait référence en boucherie », rappelle Pascal Moine qui regrette que les deux métiers d’éleveur et de boucher se soient peu à peu éloignés… « Il nous faut travailler ensemble, au plus proche ! Un boucher doit travailler avec un ou plusieurs éleveurs, et l’abattoir n’est qu’un intermédiaire ».

Celui qui est fils d’éleveur ne cache pas que le métier de boucher a cédé à la facilité il y a quelques vingt ans en faisant de l’abattoir et de ses ateliers de découpe le maillon essentiel et en laissant ainsi au boucher le rôle de détaillant de morceaux piécés aux diverses origines…

Pour lui, « l’incontournable n’est pas l’abattoir, mais bien l’éleveur et le boucher ! ». Et c’est là une évidence, lui qui plaide pour l’achat en vif ou en carcasse, bref « pour un travail sur une bête entière. Ce n’est certes pas le plus facile, mais quand on vend, on sait ce que l’on vend. Et dans les belles grosses bêtes, tout se valorise bien : à titre d’exemple, le bourguignon y est simplement tendre et bon ! ». Pascal Moine n’hésite pas à parler d’état d’esprit, lui qui appelle à un retour aux fondamentaux du métier et s’implique avec cette conviction dans la transmission de sa passion, notamment via l’apprentissage, en l’occurrence avec les jeunes apprentis bouchers du CIFA Lameloise de Mercurey.

« Il nous faut garder nos valeurs, les défendre. Et ce sont celles du respect du travail de l’éleveur, ce que trop de gens ont oublié », déplore le président des bouchers de Saône-et-Loire qui fait observer que les artisans qui ont fait ce choix sont toujours là, eux qui « proposent à leur clientèle de bons produits et sont totalement sereins dans ce qu’ils proposent ». Ce sont aussi beaucoup de ceux qui s’engagent dans l’opération "24 heures by Made in Viande", même s’il déplore que nombre de ses confrères aient loupé cette année le coche du fait d’une date d’inscription qui a été anticipée… Pas de doute, ils feront mieux encore la prochaine fois !

Pour la 4e édition des Rencontres "Made in Viande", les bouchers ont fait le choix de s'impliquer

Dans quelques jours, ce ne sont pas moins d’une dizaine de boucheries et/ou de charcuteries (lire détails dans notre précédente édition en page 9) qui se sont engagées dans l’opération "Made in Viande". Un record et le symbole d’une profession qui croit à ce qu’elle fait et qui entend porter haut et fort son amour du travail bien fait, à l’instar de ce que fait son président, celui du Syndicat départemental des bouchers et des charcutiers de Saône-et-Loire, Pascal Moine.

« Cela fait une dizaine d’années que nous sommes engagés dans l’opération "24 heures chez mon boucher", une opération conduite par la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur et qui vient naturellement de fusionner avec les Rencontres "Made in Viande", d'Interbev, pour donner "24 heures by Made in Viande" », se réjouit le boucher de Givry pour qui cette opération « permet de faire une belle "force vive" » pour passer un message dans le contexte compliqué que l’on connaît. « Cette opération nous permet de montrer ce que nous savons faire et ce que nous faisons avec passion tous les jours ».

"Made in Viande" en est à sa quatrième opération, et "24 heures chez mon boucher" à sa onzième. Pour lui, la fusion des deux opérations permet de renforcer une communication positive autour de la viande. « C’est là une belle opération nationale et je suis heureux de constater qu’en Saône-et-Loire, les bouchers s’impliquent pour défendre et valoriser leur métier, mais aussi toutes les valeurs auxquels ils sont attachés ».

Une évidence…

« Nous sommes en Saône-et-Loire. Nous sommes dans le berceau de la race charolaise qui fait référence en boucherie », rappelle Pascal Moine qui regrette que les deux métiers d’éleveur et de boucher se soient peu à peu éloignés… « Il nous faut travailler ensemble, au plus proche ! Un boucher doit travailler avec un ou plusieurs éleveurs, et l’abattoir n’est qu’un intermédiaire ».

Celui qui est fils d’éleveur ne cache pas que le métier de boucher a cédé à la facilité il y a quelques vingt ans en faisant de l’abattoir et de ses ateliers de découpe le maillon essentiel et en laissant ainsi au boucher le rôle de détaillant de morceaux piécés aux diverses origines…

Pour lui, « l’incontournable n’est pas l’abattoir, mais bien l’éleveur et le boucher ! ». Et c’est là une évidence, lui qui plaide pour l’achat en vif ou en carcasse, bref « pour un travail sur une bête entière. Ce n’est certes pas le plus facile, mais quand on vend, on sait ce que l’on vend. Et dans les belles grosses bêtes, tout se valorise bien : à titre d’exemple, le bourguignon y est simplement tendre et bon ! ». Pascal Moine n’hésite pas à parler d’état d’esprit, lui qui appelle à un retour aux fondamentaux du métier et s’implique avec cette conviction dans la transmission de sa passion, notamment via l’apprentissage, en l’occurrence avec les jeunes apprentis bouchers du CIFA Lameloise de Mercurey.

« Il nous faut garder nos valeurs, les défendre. Et ce sont celles du respect du travail de l’éleveur, ce que trop de gens ont oublié », déplore le président des bouchers de Saône-et-Loire qui fait observer que les artisans qui ont fait ce choix sont toujours là, eux qui « proposent à leur clientèle de bons produits et sont totalement sereins dans ce qu’ils proposent ». Ce sont aussi beaucoup de ceux qui s’engagent dans l’opération "24 heures by Made in Viande", même s’il déplore que nombre de ses confrères aient loupé cette année le coche du fait d’une date d’inscription qui a été anticipée… Pas de doute, ils feront mieux encore la prochaine fois !