OS Mouton charollais
Le mouton charollais génétiquement motivé

L’organisme de sélection (OS) mouton charollais a tenu son assemblée générale mardi 4 juin. Dans un contexte qui reste morose, l’OS prône les échanges et la communication.

Le mouton charollais génétiquement motivé

Certes le marché de la viande ovine n’est globalement pas au beau fixe, mais l’organisme de sélection mouton charollais se veut plus que jamais dynamique et fédérateur autour de la promotion de la viande de mouton et de la race charollaise plus particulièrement. L’association qui regroupe les éleveurs sélectionneurs de moutons charollais a tenu son assemblée générale mardi 4 juin à Charolles.

La part de l’export

Malgré un résultat de l’exercice 2018 supérieur à celui de 2017 et une meilleure trésorerie, le chiffre d’affaires 2018 de l’OS est en baisse de 18 % par rapport à l’année précédente. « Cette baisse du chiffre d’affaires est principalement dûe à l’arrêt de l’export vers l’Iran », présente la directrice Aline Bonnot. Ainsi, alors que l’an passé, 143 moutons ont été exportés principalement en direction de la Belgique (55), de la Suisse (30), de l’Espagne (25), ils avaient été 480 en 2017 lorsque l’Iran était encore demandeur d’agnelles.
« Cela reste des tout petits nombres, commente Morane Cassotti, technicienne de l’OS. Les perspectives 2019 laissaient espérer des débouchés du côté de l’Ukraine et de la Chine », mais pour cette dernière, comme pour la Turquie, reste à attendre « l’ouverture des certificats sanitaires », pas évidents à mettre en place uniquement pour le mouton charollais. « Nous devons donc essayer de nous associer avec d’autres races ovines et des bovins », explique Pascal Chaponneau, président de l’OS. L’organisme a lui-même enregistré deux exports de bovins en 2018 (pour un total de 95 animaux et une marge de 4.500 €). Pour le président, « ces commandes de bovins peuvent permettre d’appuyer les ventes d’ovins », une information surtout à destination des éleveurs ayant ces deux ateliers. « Ainsi à chaque déplacement, insiste-t-il, il ne faut pas hésiter à faire la promotion des deux productions ».

Un investissement commun

Pascal Chaponneau a profité de l’AG pour rappeler aux éleveurs « de jouer le jeu en passant par l’OS lors des ventes effectuées au Sommet de l’élevage et au SIA de Paris. Pour les autres ventes, nous vous laissons faire, au contraire de beaucoup d’OS qui prélèvent systématiquement ».
En 2018, l’OS rassemblait 106 élevages charollais (dont seulement 17 de plus de 100 brebis), pour un troupeau moyen de 64 brebis. La race charollaise est actuellement une des premières races françaises en croisement industriel et compte un cheptel de plus de 400.000 têtes en France dont 10.000 têtes en sélection. « Mais seules 6.781 sont en contrôle performance », via l’OS, détaille Morane Cassotti.
Par ailleurs, les ventes en sortie de station de contrôle individuel ont été décevantes en 2018 : « sur 81 béliers mis en vente, il y a eu 42 % d’invendus et des prix qui n’ont pas atteint le niveau espéré », rapporte-t-elle encore. « C’est d’autant plus décevant lorsque c’est bien travaillé en génétique », complète Aline Bonnot.

Différents soutiens

Depuis 2016, 89 élevages ont apporté des agneaux en station, « dont seulement 33 de façon systématique. Nous devons mieux communiquer, poursuit-elle. Seuls 26 éleveurs ont acheté des béliers en SCI. Cette station est un outil collectif pour faire progresser la race. Chaque éleveur, et notamment les nouveaux, doit avoir conscience de son importance ».
Autre outil proposé, l’IA en dose fraîche ou congelée. « L’OS propose un soutien technique à tout éleveur candidat à l’IA », rappelle Morane Cassotti. En 2018, l’envoi en Ukraine de 1.000 doses congelées a rapporté à l’OS un peu plus de 5.400 € « pour finalement peu de travail fourni, cet outil-là n’est donc pas à négliger ».
Autre forme de soutien, le parrainage que l’association souhaite mettre en place pour les jeunes éleveurs et les nouveaux adhérents, « question de bien passer le flambeau, créer les liens et développer l’entraide ».
Prochain grand rendez-vous : les 1er et 2 août, « la journée nationale » à Charolles, avec concours et ventes aux enchères.

Le mouton charollais génétiquement motivé

Certes le marché de la viande ovine n’est globalement pas au beau fixe, mais l’organisme de sélection mouton charollais se veut plus que jamais dynamique et fédérateur autour de la promotion de la viande de mouton et de la race charollaise plus particulièrement. L’association qui regroupe les éleveurs sélectionneurs de moutons charollais a tenu son assemblée générale mardi 4 juin à Charolles.

La part de l’export

Malgré un résultat de l’exercice 2018 supérieur à celui de 2017 et une meilleure trésorerie, le chiffre d’affaires 2018 de l’OS est en baisse de 18 % par rapport à l’année précédente. « Cette baisse du chiffre d’affaires est principalement dûe à l’arrêt de l’export vers l’Iran », présente la directrice Aline Bonnot. Ainsi, alors que l’an passé, 143 moutons ont été exportés principalement en direction de la Belgique (55), de la Suisse (30), de l’Espagne (25), ils avaient été 480 en 2017 lorsque l’Iran était encore demandeur d’agnelles.
« Cela reste des tout petits nombres, commente Morane Cassotti, technicienne de l’OS. Les perspectives 2019 laissaient espérer des débouchés du côté de l’Ukraine et de la Chine », mais pour cette dernière, comme pour la Turquie, reste à attendre « l’ouverture des certificats sanitaires », pas évidents à mettre en place uniquement pour le mouton charollais. « Nous devons donc essayer de nous associer avec d’autres races ovines et des bovins », explique Pascal Chaponneau, président de l’OS. L’organisme a lui-même enregistré deux exports de bovins en 2018 (pour un total de 95 animaux et une marge de 4.500 €). Pour le président, « ces commandes de bovins peuvent permettre d’appuyer les ventes d’ovins », une information surtout à destination des éleveurs ayant ces deux ateliers. « Ainsi à chaque déplacement, insiste-t-il, il ne faut pas hésiter à faire la promotion des deux productions ».

Un investissement commun

Pascal Chaponneau a profité de l’AG pour rappeler aux éleveurs « de jouer le jeu en passant par l’OS lors des ventes effectuées au Sommet de l’élevage et au SIA de Paris. Pour les autres ventes, nous vous laissons faire, au contraire de beaucoup d’OS qui prélèvent systématiquement ».
En 2018, l’OS rassemblait 106 élevages charollais (dont seulement 17 de plus de 100 brebis), pour un troupeau moyen de 64 brebis. La race charollaise est actuellement une des premières races françaises en croisement industriel et compte un cheptel de plus de 400.000 têtes en France dont 10.000 têtes en sélection. « Mais seules 6.781 sont en contrôle performance », via l’OS, détaille Morane Cassotti.
Par ailleurs, les ventes en sortie de station de contrôle individuel ont été décevantes en 2018 : « sur 81 béliers mis en vente, il y a eu 42 % d’invendus et des prix qui n’ont pas atteint le niveau espéré », rapporte-t-elle encore. « C’est d’autant plus décevant lorsque c’est bien travaillé en génétique », complète Aline Bonnot.

Différents soutiens

Depuis 2016, 89 élevages ont apporté des agneaux en station, « dont seulement 33 de façon systématique. Nous devons mieux communiquer, poursuit-elle. Seuls 26 éleveurs ont acheté des béliers en SCI. Cette station est un outil collectif pour faire progresser la race. Chaque éleveur, et notamment les nouveaux, doit avoir conscience de son importance ».
Autre outil proposé, l’IA en dose fraîche ou congelée. « L’OS propose un soutien technique à tout éleveur candidat à l’IA », rappelle Morane Cassotti. En 2018, l’envoi en Ukraine de 1.000 doses congelées a rapporté à l’OS un peu plus de 5.400 € « pour finalement peu de travail fourni, cet outil-là n’est donc pas à négliger ».
Autre forme de soutien, le parrainage que l’association souhaite mettre en place pour les jeunes éleveurs et les nouveaux adhérents, « question de bien passer le flambeau, créer les liens et développer l’entraide ».
Prochain grand rendez-vous : les 1er et 2 août, « la journée nationale » à Charolles, avec concours et ventes aux enchères.

Le mouton charollais génétiquement motivé

Certes le marché de la viande ovine n’est globalement pas au beau fixe, mais l’organisme de sélection mouton charollais se veut plus que jamais dynamique et fédérateur autour de la promotion de la viande de mouton et de la race charollaise plus particulièrement. L’association qui regroupe les éleveurs sélectionneurs de moutons charollais a tenu son assemblée générale mardi 4 juin à Charolles.

La part de l’export

Malgré un résultat de l’exercice 2018 supérieur à celui de 2017 et une meilleure trésorerie, le chiffre d’affaires 2018 de l’OS est en baisse de 18 % par rapport à l’année précédente. « Cette baisse du chiffre d’affaires est principalement dûe à l’arrêt de l’export vers l’Iran », présente la directrice Aline Bonnot. Ainsi, alors que l’an passé, 143 moutons ont été exportés principalement en direction de la Belgique (55), de la Suisse (30), de l’Espagne (25), ils avaient été 480 en 2017 lorsque l’Iran était encore demandeur d’agnelles.
« Cela reste des tout petits nombres, commente Morane Cassotti, technicienne de l’OS. Les perspectives 2019 laissaient espérer des débouchés du côté de l’Ukraine et de la Chine », mais pour cette dernière, comme pour la Turquie, reste à attendre « l’ouverture des certificats sanitaires », pas évidents à mettre en place uniquement pour le mouton charollais. « Nous devons donc essayer de nous associer avec d’autres races ovines et des bovins », explique Pascal Chaponneau, président de l’OS. L’organisme a lui-même enregistré deux exports de bovins en 2018 (pour un total de 95 animaux et une marge de 4.500 €). Pour le président, « ces commandes de bovins peuvent permettre d’appuyer les ventes d’ovins », une information surtout à destination des éleveurs ayant ces deux ateliers. « Ainsi à chaque déplacement, insiste-t-il, il ne faut pas hésiter à faire la promotion des deux productions ».

Un investissement commun

Pascal Chaponneau a profité de l’AG pour rappeler aux éleveurs « de jouer le jeu en passant par l’OS lors des ventes effectuées au Sommet de l’élevage et au SIA de Paris. Pour les autres ventes, nous vous laissons faire, au contraire de beaucoup d’OS qui prélèvent systématiquement ».
En 2018, l’OS rassemblait 106 élevages charollais (dont seulement 17 de plus de 100 brebis), pour un troupeau moyen de 64 brebis. La race charollaise est actuellement une des premières races françaises en croisement industriel et compte un cheptel de plus de 400.000 têtes en France dont 10.000 têtes en sélection. « Mais seules 6.781 sont en contrôle performance », via l’OS, détaille Morane Cassotti.
Par ailleurs, les ventes en sortie de station de contrôle individuel ont été décevantes en 2018 : « sur 81 béliers mis en vente, il y a eu 42 % d’invendus et des prix qui n’ont pas atteint le niveau espéré », rapporte-t-elle encore. « C’est d’autant plus décevant lorsque c’est bien travaillé en génétique », complète Aline Bonnot.

Différents soutiens

Depuis 2016, 89 élevages ont apporté des agneaux en station, « dont seulement 33 de façon systématique. Nous devons mieux communiquer, poursuit-elle. Seuls 26 éleveurs ont acheté des béliers en SCI. Cette station est un outil collectif pour faire progresser la race. Chaque éleveur, et notamment les nouveaux, doit avoir conscience de son importance ».
Autre outil proposé, l’IA en dose fraîche ou congelée. « L’OS propose un soutien technique à tout éleveur candidat à l’IA », rappelle Morane Cassotti. En 2018, l’envoi en Ukraine de 1.000 doses congelées a rapporté à l’OS un peu plus de 5.400 € « pour finalement peu de travail fourni, cet outil-là n’est donc pas à négliger ».
Autre forme de soutien, le parrainage que l’association souhaite mettre en place pour les jeunes éleveurs et les nouveaux adhérents, « question de bien passer le flambeau, créer les liens et développer l’entraide ».
Prochain grand rendez-vous : les 1er et 2 août, « la journée nationale » à Charolles, avec concours et ventes aux enchères.