Vaccination contre la FCO sérotypes 4 et 8
Utile rappel sur la vaccination contre la FCO, ou plutôt contre les FCO 4 et 8

On parle moins de FCO, d'autant que les animaux sont désormais à l'herbe pour la plupart… Pourtant, la maladie est présente, au travers de ses sérotypes 4 et 8. Passage en revue et utile petit rappel…

Utile rappel sur la vaccination contre la FCO, ou plutôt contre les FCO 4 et 8

La semaine dernière, la DGAL a confirmé que l'abandon de l'objectif d'éradication de la FCO avait rendu de facto la vaccination facultative et qu'il ne lui revenait dès lors plus la responsabilité de commander des doses vaccinales. La production et la vente de vaccins contre les différents sérotypes de FCO relève désormais du marché privé. La FNB a attiré l'attention de la DGAL sur les graves conséquences qu'occasionnerait une rupture des stocks de vaccins, notamment pour l'exportation.

De fait, la France continentale est entièrement en zone réglementée sérotypes 4 et 8 et ce depuis le 1er janvier 2018. Dès lors, les animaux peuvent circuler librement (sans vaccination FCO, ni analyse FCO) sur tout ce même territoire national. Il en va autrement, on le sait, pour les animaux destinés à l’exportation.

Des cas cliniques

Comme constaté l’année dernière dans l’Ouest du département, des pathologies évocatrices de FCO ont été signalées cet hiver dans l’Autunois. Il s’agit notamment de malformations congénitales de veaux, de veaux morts nés, chétifs ou présentant des troubles nerveux conduisant à la mort. Dans certains élevages, des analyses virologiques FCO positives sur des couples mères/veaux ont permis d’imputer la pathologie à la FCO. En Côte-d’Or, les mêmes problèmes ont été constatés sur les veaux. Le virus FCO sérotype 8 s’est donc bien étendu du Sud Sud-Ouest de la Saône-et-Loire vers le Nord Nord-Est de notre département.

Par ailleurs, des retards de vêlages importants ont été constatés. La FCO peut être un facteur aggravant, mais n’est certainement pas le seul : le pâturage 2016 difficile et la faible valeur des fourrages (majoritairement récoltés tardivement en raison du printemps 2016 humide) n’ont pas été propices à la reproduction (chaleurs peu visibles au cours de l’hiver 2016-2017).

La vaccination

Comme l’a rappelé la DGAL, les vaccinations BTV 4 et BTV 8 sont volontaires. Les deux injections BTV 4 et BTV 8 peuvent être réalisées le même jour, il convient cependant de veiller à ce que les points d’injections soient différents. Quant aux doses de vaccins BTV4 et BTV 8, celles-ci seront fournies gratuitement par l’Etat jusqu’à épuisement des stocks selon les modalités suivantes :

-       vaccin BTV 8 : pas d’attribution prioritaire ;

-       vaccin BTV 4 : gestion des priorités vaccinales, lesquelles se répartissent comme suit :

 les éleveurs de l’ancienne zone de protection et de périmètre interdit ;

 les éleveurs de petits ruminants ;

 les stations de reproduction ;

 les animaux destinés à l’export nécessitant une vaccination (ex : Algérie, échanges UE hors Italie et Espagne).

Compte tenu du nombre de doses ovines commandées chaque semaine, il convient de noter qu’il faut s'attendre à une fin du stock "gratuit" en juin pour le BTV4 et en juillet pour le BTV8…

Attention, pour la commercialisation des animaux pour l’export, la vaccination doit être certifiée, aussi l’éleveur doit-il faire réaliser la vaccination par son vétérinaire sanitaire (acte vaccinal à la charge de l’éleveur-tarif libéral). En revanche, pour la protection des cheptels souches, il est possible de vacciner soi-même ; il convient de se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire lequel prescrira et délivrera les doses de vaccin nécessaires.

Utile rappel sur la vaccination contre la FCO, ou plutôt contre les FCO 4 et 8

La semaine dernière, la DGAL a confirmé que l'abandon de l'objectif d'éradication de la FCO avait rendu de facto la vaccination facultative et qu'il ne lui revenait dès lors plus la responsabilité de commander des doses vaccinales. La production et la vente de vaccins contre les différents sérotypes de FCO relève désormais du marché privé. La FNB a attiré l'attention de la DGAL sur les graves conséquences qu'occasionnerait une rupture des stocks de vaccins, notamment pour l'exportation.

De fait, la France continentale est entièrement en zone réglementée sérotypes 4 et 8 et ce depuis le 1er janvier 2018. Dès lors, les animaux peuvent circuler librement (sans vaccination FCO, ni analyse FCO) sur tout ce même territoire national. Il en va autrement, on le sait, pour les animaux destinés à l’exportation.

Des cas cliniques

Comme constaté l’année dernière dans l’Ouest du département, des pathologies évocatrices de FCO ont été signalées cet hiver dans l’Autunois. Il s’agit notamment de malformations congénitales de veaux, de veaux morts nés, chétifs ou présentant des troubles nerveux conduisant à la mort. Dans certains élevages, des analyses virologiques FCO positives sur des couples mères/veaux ont permis d’imputer la pathologie à la FCO. En Côte-d’Or, les mêmes problèmes ont été constatés sur les veaux. Le virus FCO sérotype 8 s’est donc bien étendu du Sud Sud-Ouest de la Saône-et-Loire vers le Nord Nord-Est de notre département.

Par ailleurs, des retards de vêlages importants ont été constatés. La FCO peut être un facteur aggravant, mais n’est certainement pas le seul : le pâturage 2016 difficile et la faible valeur des fourrages (majoritairement récoltés tardivement en raison du printemps 2016 humide) n’ont pas été propices à la reproduction (chaleurs peu visibles au cours de l’hiver 2016-2017).

La vaccination

Comme l’a rappelé la DGAL, les vaccinations BTV 4 et BTV 8 sont volontaires. Les deux injections BTV 4 et BTV 8 peuvent être réalisées le même jour, il convient cependant de veiller à ce que les points d’injections soient différents. Quant aux doses de vaccins BTV4 et BTV 8, celles-ci seront fournies gratuitement par l’Etat jusqu’à épuisement des stocks selon les modalités suivantes :

-       vaccin BTV 8 : pas d’attribution prioritaire ;

-       vaccin BTV 4 : gestion des priorités vaccinales, lesquelles se répartissent comme suit :

 les éleveurs de l’ancienne zone de protection et de périmètre interdit ;

 les éleveurs de petits ruminants ;

 les stations de reproduction ;

 les animaux destinés à l’export nécessitant une vaccination (ex : Algérie, échanges UE hors Italie et Espagne).

Compte tenu du nombre de doses ovines commandées chaque semaine, il convient de noter qu’il faut s'attendre à une fin du stock "gratuit" en juin pour le BTV4 et en juillet pour le BTV8…

Attention, pour la commercialisation des animaux pour l’export, la vaccination doit être certifiée, aussi l’éleveur doit-il faire réaliser la vaccination par son vétérinaire sanitaire (acte vaccinal à la charge de l’éleveur-tarif libéral). En revanche, pour la protection des cheptels souches, il est possible de vacciner soi-même ; il convient de se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire lequel prescrira et délivrera les doses de vaccin nécessaires.