Le syndicalisme l’affirme haut et fort : un vrai plan protéines en France, ça doit marcher ! Depuis le temps qu’on en parle, il est manifeste qu’il est grand temps d’arrêter de blablater et, enfin, d’agir.

 

 

Un vrai plan protéines en France, ça doit marcher !

A l’initiative de la Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux (Fop) s’est tenue, le 14 juin, une réunion consacrée à "l’évolution et la satisfaction des besoins de l’alimentation animale en protéines végétales européennes et nationales", et cela en présence des principaux responsables des filières animales : la CFA (Confédération française de l’aviculture), la FNP (Fédération nationale porcine), la FNB (Fédération nationale bovine) et la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) étaient ainsi présentes ainsi que la FNSEA et les Jeunes agriculteurs.

A cette occasion, ensemble, tous ont souligné ô combien les enjeux du secteur végétal et du secteur animal étaient étroitement liés. Volontaristes dans la définition d’un véritable Plan protéines qui soit enfin ambitieux, global et équilibré, ils insistent sur les points suivants :

-       la nécessité de connaître la provenance des protéines végétales utilisées dans l’alimentation animale pour répondre aux légitimes exigences des consommateurs qui voient, à juste titre, dans un approvisionnement d’origine France une réelle garantie ;

-       celle d’encourager et de faciliter les démarches de filière et l’organisation économique des producteurs pour, notamment, leur permettre tant de combattre les effets de l’extrême volatilité des cours que d’obtenir un juste partage de la valeur ajoutée.

Pour cela, ils s’accordent sur la nécessité de « promouvoir la culture et l’utilisation de plantes riches en protéines à l’échelon européen, national, régional ou local, en mobilisant l’ensemble des dispositifs existants tout en encourageant la recherche » et celle de « conforter dans ce cadre, les biocarburants de première génération en s’opposant à toute remise en cause des orientations existantes pour éviter la disparition de centaines de milliers d’hectares de cultures qui sont, pour nos territoires, de véritables atouts agronomiques, économiques et écologiques ». Enfin, et parce que l’enjeu est de taille, tous ont souligné la nécessité de renforcer l’information réciproque des éleveurs et des producteurs d’oléoprotéagineux et de renouveler les rencontres entre fédérations animales et végétales.

A l’issue de ce temps de travail, les présidents de la Fop, de la CFA, de la FNB, de la FNP et de la FNPL ont notamment insisté sur leur volonté d’agir ensemble, en lien étroit avec la FNSEA et les JA, pour que l’ambition qu’ils portent d’un vrai plan protéines tourné vers l’économie et le consommateur devienne une réalité concrète. Enfin…