Bilan de campagne Flavescence Dorée
La flavescence Dorée reprend de l'ampleur v2

A l’occasion des trois réunions organisées fin janvier à Nuits-Saint-Georges, Mercurey et Lugny, le bilan de campagne Flavescence Dorée laisse apparaître une recrudescence de la maladie tant en terme de communes touchées que de nouveaux foyers et de pieds positifs. Ce qui interdit à la profession le moindre relâchement.

La flavescence Dorée reprend de l'ampleur v2

Même si l’on n’atteint pas les chiffres de 2013 avec pas moins de 13.000 hectares traités, l’année 2019 aura tout de même vu 1.530 hectares traités en Bourgogne. Car la maladie reprend de l’ampleur puisque l’on est passé de 62 pieds positifs flavescence dorée en 2018 à 130 en 2019 (118 en Saône-et-Loire et 12 en Côte d’Or) avec 86 exploitations concernées. Avec 4,7 % des échantillons prélevés positifs, comme en 2013 ! Cela s’accompagne d’une augmentation du nombre de communes avec des cas positifs et de six nouvelles communes dont deux en Côte d’Or : Comblanchien, Premeaux-Prissey, Romanèche-Thorins, Saint-Martin-Belle-Roche, Vers et La Salle. En outre, on note une extension de la maladie au sein de communes déjà touchées alors que des communes anciennement touchées redeviennent positives dans le secteur du foyer historique. Sans oublier le cas de pieds isolés et les nouveaux foyers à Romanèche-Thorins et Prémeaux-Prissey (Nord de Beaune).

La prospection demeure essentielle

Les réunions étaient autant des temps de restitution que l'occasion d’échanger en présence de Sylvie Jacob (Fredon), Jérôme Boyer (SRAL) et Marion Gaillard (CAVB) ainsi qu'une opportunité de faire remonter plusieurs problématiques. Par exemple, certaines rubalises indiquant des pieds potentiellement touchés ont été enlevées dans le demi-journée suivante la prospection sur certaines parcelles. Quant à la qualité de la prospection, elle n’a pas toujours été au rendez-vous, surtout en Côte d’Or. La faute, notamment, à un défaut de formation des personnes se rendant dans les vignes. A noter, également, le rôle essentiel joué par le chef d’équipe. Autre problématique soulevée : le moment des prospections qui peuvent être très compliquées à la période des vendanges. Bien sûr, il a été rappelé que les pieds touchés doivent être arrachés avant le 31 mars. Par ailleurs, les discussions entre organismes techniques et professionnels viticoles sont dès à présent engagées pour préparer les dispositifs mis en place en 2020.

La flavescence Dorée reprend de l'ampleur

Même si l’on n’atteint pas les chiffres de 2013 avec pas moins de 13.000 hectares traités, l’année 2019 aura tout de même vu 1.530 hectares traités en Bourgogne. Car la maladie reprend de l’ampleur puisque l’on est passé de 62 pieds positifs flavescence dorée en 2018 à 130 en 2019 (118 en Saône-et-Loire et 12 en Côte d’Or) avec 86 exploitations concernées. Avec 4,7 % des échantillons prélevés positifs, comme en 2013 ! Cela s’accompagne d’une augmentation du nombre de communes avec des cas positifs et de six nouvelles communes dont deux en Côte d’Or : Comblanchien, Premeaux-Prissey, Romanèche-Thorins, Saint-Martin-Belle-Roche, Vers et La Salle. En outre, on note une extension de la maladie au sein de communes déjà touchées alors que des communes anciennement touchées redeviennent positives dans le secteur du foyer historique. Sans oublier le cas de pieds isolés et les nouveaux foyers à Romanèche-Thorins et Prémeaux-Prissey (Nord de Beaune).

La prospection demeure essentielle

Les réunions étaient autant des temps de restitution que l'occasion d’échanger en présence de Sylvie Jacob (Fredon), Jérôme Boyer (SRAL) et Marion Gaillard (CAVB) ainsi qu'une opportunité de faire remonter plusieurs problématiques. Par exemple, certaines rubalises indiquant des pieds potentiellement touchés ont été enlevées dans le demi-journée suivante la prospection sur certaines parcelles. Quant à la qualité de la prospection, elle n’a pas toujours été au rendez-vous, surtout en Côte d’Or. La faute, notamment, à un défaut de formation des personnes se rendant dans les vignes. A noter, également, le rôle essentiel joué par le chef d’équipe. Autre problématique soulevée : le moment des prospections qui peuvent être très compliquées à la période des vendanges. Bien sûr, il a été rappelé que les pieds touchés doivent être arrachés avant le 31 mars. Par ailleurs, les discussions entre organismes techniques et professionnels viticoles sont dès à présent engagées pour préparer les dispositifs mis en place en 2020.