Lait’Lite 71 et syndicats de race
Lait’Lite 71 et les syndicats de race entendent maintenir la dynamique laitière à tout prix !

L’activité de Lait’Lite 71 et des syndicats de race Holstein et Montbéliard profite d’un remarquable regain de dynamisme. Emmenés par des équipes de jeunes éleveurs particulièrement motivés, les trois structures multiplient les sorties en concours, avec d’honorables résultats à la clé.

Lait’Lite 71 et les syndicats de race entendent maintenir la dynamique laitière à tout prix !
Reflet de la bonne dynamique laitière en Saône-et-Loire, Lait’lite 71 et les syndicats de race Holtein et Montbéliard sont très actifs depuis quelques années.

Le 10 mars dernier, l’association Lait Lite 71 et les syndicats de races Holstein et Montbéliard ont tenu leurs assemblées générales respectives à Chatenoy-le-Royal. La réunion était suivie de l’assemblée de section Bourgogne de Montbéliarde Association (lire par ailleurs) ainsi que de la visite de l’élevage de la famille Galoche qui s’est diversifiée dans la vente directe de produits laitiers (à lire dans une prochaine édition).

Qualifiée par ses organisateurs de « journée de l’élevage laitier de Saône-et-Loire », le rendez-vous affichait un programme chargé à l’image de l’activité des trois structures de promotion de la génétique laitière départementale. En 2019, Lait Lite 71 et les syndicats de race ont en effet connu une saison riche en évènements. Les sorties sur les concours ont été nombreuses et les résultats satisfaisants avec beaucoup de jeunes et même de nouveaux venus parmi les participants.

Paris, Besançon, Bourg, Metz…

Premier rendez-vous de l’année, le Salon de l’agriculture a vu la Saône-et-Loire remporter deux deuxièmes prix au concours général montbéliard. Il s’agit de Jiffy appartenant au Gaec de la Noue de Gible et de Mélicia au Gaec d’Amont de Pierre-de-Bresse. Fin mars, c’était au tour de la race holstein de faire parler d’elle avec l’organisation de l’assemblée générale de la fédération Holstein Rhône-Alpes à Simandre sur l’exploitation du Gaec de Raimbos. Fin mai, neuf vaches de Saône-et-Loire sont allées au Montbéliard Prestige à Besançon. Les meilleures d’entre-elles ont fait un troisième prix (Mélicia, Gaec d’Amont et Eolienne, Gaec de la Noue). En juin, c’était à nouveau au tour de la Prim’Holstein de s’illustrer avec l’Expo du Futur dans l’Ain. Quinze vaches avaient fait le déplacement et le département est reparti avec deux premiers prix et un titre de réserve championne espoir remporté par le Gaec de Raimbos avec Raimbos Magie. La Saône-et-Loire y a aussi obtenu la troisième place du challenge géographique. Fin octobre, vingt montbéliardes et prim’holsteins sont allées à Agrimax à Metz. Une holstein rouge copropriété des élevages Gaec JS2L, Gaec des Magniolias, Parriaud… obtenait le titre de réserve Red. Raimbos Ondée décrochait quant à elle un premier prix en génisses. Dernier déplacement de 2019, le rendez-vous « Vache de Salon » mi novembre à Besançon où cinq montbéliardes du 71 ont défendu les couleurs départementales dans un show typiquement comtois.

Fin janvier dernier, Lait lite et les syndicats de race organisaient leur troisième voyage. Cette année, le périple a conduit les éleveurs dans l’Ain et la Haute-Savoie. Avec 45 personnes cette année, ce voyage - mêlant visites techniques et convivialité - rencontre un succès grandissant. La prochaine édition prévue en Alsace est d’ores et déjà très attendue.

Avenir financier en question…

Lait’Lite 71 vient de procéder à la remise en état de ses stalles de présentation d’animaux. L’association possède en effet un certain nombre de matériels de concours dont elle vient de dresser l’inventaire. Tout cet équipement sera désormais stocké à l’abris d’un bungalow implanté à Ormes.

Depuis plusieurs années, un regain de dynamisme s’est emparé des syndicats de race et de Lait’Lite 71. Les trois structures profitent de l’enthousiasme de leurs jeunes équipes, mues par la passion de l’élevage et de la génétique. Mais ce dynamisme retrouvé n’empêche pas des questions sur l’avenir financier des trois structures. La motivation pour les sorties et concours met du baume au cœur, mais ces déplacements ont un coût. « Tout coûte cher ! », résumait le président de Lait Lite 71 Julien Gandrey. A l’heure où l’activité grandit, les aides ont fondu comme neige au soleil… « Une réunion est prévue fin mars pour discuter du fonctionnement de nos structures. Nous comptons vraiment sur tous les sponsors pour nous aider à maintenir cet élan », concluait Julien Gandrey.

Les rendez-vous de 2020

Régional Prim’Holstein du 24 au 26 avril à Yssingeaux (43)

Montbéliard Prestige à Besançon les 20 et 21 mai

Fête du Lait à Ciel les 29 et 30 août

Sommet de l’Elevage du 7 au 9 octobre

National Prim’Holstein à Poitiers (86) les 7 et 8 novembre

 

Fête du Lait à Ciel les 29 et 30 août

Le prochain grand rendez-vous laitier de Saône-et-Loire sera la Fête du Lait qui aura lieu les 29 et 30 août prochains à Ciel. L’évènement comptera un concours interdépartemental qui verra s’affronter des éleveurs de Saône-et-Loire, de Côte-d’Or et de l’Ain. Sur un site qui accueille jusqu’à 20.000 personnes pour sa fête de l’agriculture tous les dix ans, la Fête du Lait de Ciel sera un temps fort de 2020 avec de nombreuses animations.

 

Salon de l’agriculture 2020

L’année a débuté en beauté pour la Saône-et-Loire puisque deux premiers prix de section ont été remportés à Paris sur le concours général de la race montbéliarde. Il s’agit de Janita, appartenant au Gaec Galoche de Chatenoy-le-Royal et de Mélicia, appartenant au Gaec d’Amont de Pierre-de-Bresse.

De très bons résultats techniques

En 2019, la moyenne de production par vache en Saône-et-Loire était une nouvelle fois en hausse à 8.100 kg. Les taux progressaient aussi à 40,1 pour le TB et 33,4 pour le TP. Par race, la montbéliarde réalise une très belle année avec 7.849 kg de lait produit par vache soit 700 kg de plus que la moyenne nationale. Les taux sont bien orientés aussi à 40,2 de TB et 33,8 de TP. Les chiffres des premières lactations confirment la progression en lait et en taux. Du côté des Prim’Holstein, la production moyenne atteint 9.375 kg soit 150 kg de plus que la moyenne nationale. Les taux sont stables à 39,6 de TB et 32,2 de TP. Les chiffres confirment que les meilleures productrices appartiennent à des élevages dont la traite est robotisée. En termes d’activité insémination, la part des semences sexées se stabilise à respectivement 15 et 16% pour les deux races. L’usage du croisement avec des taureaux de races à viande prend de l’ampleur. Le déclin de l’export de génétique sur le Maghreb en est une explication. Le palmarès des taureaux les plus utilisés est bousculé par la génomique. Les taureaux stars ont disparus au profit de jeunes taureaux gages de nouveauté. En race Prim’Holstein, la modestie de l’effectif saône-et-loirien n’empêche pas de très bons résultats techniques, pointait Anne Chapon de Prim’Holstein France. En race montbéliarde, le génotypage continue de progresser. 9 des 126 mâles génotypés la saison passée ont été validés par Umotest. Deux nouveaux taureaux ont été agréés : Nipper, né à l’EARL de Vannas à Tramayes et Oclairière né au Gaec de la Clairière à Saint-Vincent-en-Bresse. Les premiers taureaux sans corne vont être disponibles bientôt, annonçait Pascal Quignard.