Systel électronique
La diversification de Systel électronique au service de la viticulture

Née en 1990, la société Systel électronique a bien évolué depuis sa création. Avec, depuis quelques années maintenant, la volonté d’aller sur d’autres secteurs d’activités et, notamment, le milieu vitivinicole.

La diversification de Systel électronique au service de la viticulture

Créée dans la capitale par Frédéric Escalle et Daniel Goujon il y a trois décennies, la société Systel électronique a beaucoup changé depuis lors. Implantée en Saône-et-Loire en 1994, elle va connaître une évolution notable au cours de l'année 2011 en faisant l’acquisition de la société Dionysos systèmes. Le dernier changement majeur intervient le 21 janvier 2019. Jusqu’alors dispatchée sur trois sites (Cersot, Genouilly et Beaune), l’entreprise déménage pour ne faire qu’une seule et même entité à Montchanin dans la zone des Morands. Troisième et dernière transformation importante, Nicolas Escalle prend la succession de son père, Frédéric, qui demeure toutefois président.

Se diversifier pour limiter les risques

À l’origine, Systel électronique était spécialisée dans la maintenance industrielle. Aujourd’hui, l’entreprise, qui compte 25 salariés, a trois activités principales que sont la maintenance industrielle (carte électronique à réparer par exemple), le traitement d’obsolescence et le développement de produits. Dans un souci de diversification, l’entreprise dispose depuis bientôt dix ans de la marque Dionysos systèmes. Une activité qui répond à bon nombre de besoins de la viticulture, avec trois domaines de prédilection.

En premier lieu, la gestion d’hygrométrie en milieu viti-vinicole. L’entreprise est partie d’un constat : l’installation de climatisation et les changements climatiques posent des problèmes d’assèchement de l’air entraînant une perte par évaporation. Dès lors, elle a développé en 2012 un outil qui permet de générer un brouillard sec pour réguler l’hygrométrie dans les pièces d’élevage. Lequel système, peu encombrant et en inox, suppose une déstratification (homogénéisation de l’hygrométrie). Avec, comme avantage, de peu consommer d’eau (six litres par heure maximum), d’être totalement silencieux et de proposer un système de traitement avec lampe UV pour éviter que des bactéries se développent.

Simplifier et optimiser

La deuxième activité consiste à réguler les températures des cuves lors de la vinification. Avec, à la base, la volonté de simplifier l’installation grâce à un coffret, un câble BUS et une cuve. Le viticulteur dispose alors d’un logiciel pour piloter différents coffrets depuis son ordinateur. L’année 2019 a marqué une réelle évolution puisqu’il est désormais possible de centraliser plusieurs cartes dans une seule armoire. L’un des atouts est qu’il n’y a pas de limite pour le nombre de cuves à piloter. Ainsi, le domaine Dampt dans le Chablis pilote à ce jour 200 cuves. Alors qu'une collaboration étroite a été mise en place avec les hospices de Beaune, la Saône-et-Loire compte déjà une trentaine d’utilisateurs.

Troisième et dernière activité, la famille radiocommandée. On pense ici aux prises qui se branchent sur une pompe, auparavant nommées GBA. Aujourd’hui ces dernières, appelées prises TOR, ont connu des évolutions à l'image de l’amélioration de la portée ou l’ajout d’une temporisation (avec un minuteur) que l’on peut coupler avec un contrôle de niveau.

 

La diversification de Systel électronique au service de la viticulture

Créée dans la capitale par Frédéric Escalle et Daniel Goujon il y a trois décennies, la société Systel électronique a beaucoup changé depuis lors. Implantée en Saône-et-Loire en 1994, elle va connaître une évolution notable au cours de l'année 2011 en faisant l’acquisition de la société Dionysos systèmes. Le dernier changement majeur intervient le 21 janvier 2019. Jusqu’alors dispatchée sur trois sites (Cersot, Genouilly et Beaune), l’entreprise déménage pour ne faire qu’une seule et même entité à Montchanin dans la Zone des Morands. Troisième et dernière transformation importante, Nicolas Escalle prend la succession de son père, Frédéric, qui demeure toutefois président.

Se diversifier pour limiter les risques

A l’origine, Systel électronique était spécialisée dans la maintenance industrielle. Aujourd’hui, l’entreprise, qui compte 25 salariés, a trois activités principales que sont la maintenance industrielle (carte électronique à réparer par exemple), le traitement d’obsolescence et le développement de produits. Dans un souci de diversification, l’entreprise dispose depuis bientôt dix ans de la marque Dionysos systèmes. Une activité qui répond à bon nombre de besoins de la viticulture, avec trois domaines de prédilection.

En premier lieu, la gestion d’hygrométrie en milieu viti-vinicole. L’entreprise est partie d’un constat : l’installation de climatisation et les changements climatiques posent des problèmes d’assèchement de l’air entraînant une perte par évaporation. Dès lors, elle a développé en 2012 un outil qui permet de générer un brouillard sec pour réguler l’hygrométrie dans les pièces d’élevage. Lequel système, peu encombrant et en inox, suppose une déstratification (homogénéisation de l’hygrométrie). Avec, comme avantage, de peu consommer d’eau (six litres par heure maximum), d’être totalement silencieux et de proposer un système de traitement avec lampe UV pour éviter que des bactéries se développent.

Simplifier et optimiser

La deuxième activité consiste à réguler les températures des cuves lors de la vinification. Avec, à la base, la volonté de simplifier l’installation grâce à un coffret, un câble BUS et une cuve. Le viticulteur dispose alors d’un logiciel pour piloter différents coffrets depuis son ordinateur. L’année 2019 a marqué une réelle évolution puisqu’il est désormais possible de centraliser plusieurs cartes dans une seule armoire. L’un des atouts est qu’il n’y a pas de limite pour le nombre de cuves à piloter. Ainsi, le domaine Dampt dans le chablis pilote à ce jour 200 cuves. Alors qu'une collaboration étroite a été mise en place avec les hospices de Beaune, la Saône-et-Loire compte déjà une trentaine d’utilisateurs.

Troisième et dernière activité, la famille radiocommandée. On pense, ici aux prises qui se branchent sur une pompe, auparavant nommées GBA. Aujourd’hui ces dernières, appelées prises TOR, ont connu des évolutions à l'image de l’amélioration de la portée ou l’ajout d’une temporisation (avec un minuteur) que l’on peut coupler avec un contrôle de niveau.