Certification HVE
Les viticulteurs se forment

Régis Gaillard
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Afin de réussir la transition écologique dans les meilleures conditions et se labelliser, certains exploitants choisissent de se former. En Bourgogne Franche-Comté, les premières formations financées par Vivéa se développent, en particulier en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire.

Les viticulteurs se forment
Michaël Le Guellec a ressenti le besoin de se former.

Ces formations ont pour objectifs de permettre aux viticulteurs de découvrir la certification HVE et ses enjeux. Puis de préparer l’exploitation en évaluant la faisabilité de la certification. À l’issue de la formation, le viticulteur dispose des moyens pour préparer sereinement son domaine à l’audit de certification. Une démarche qu’a suivi Michaël Le Guellec, viticulteur à Brochon en Côte-d’Or. « Je me suis installé en janvier 2018 en créant un petit domaine de 3,5 hectares, essentiellement en appellation Gevrey Chambertin Village. J’essaie, depuis, de travailler en agriculture raisonnée en étant en cohérence avec l’environnement et la biodiversité. Je me suis inscrit à la formation Se préparer à la certification HVE dispensée par la chambre d’agriculture de Côte-d’Or pour valoriser le travail déjà réalisé dans la vigne ».

Efficacité de la formation 

Une formation qui aura pleinement répondu à ses attentes. « Le travail effectué à distance avant la formation est un réel gain de temps et permet de rentrer directement dans le vif du sujet le jour-J. Cette formation m’a permis de mieux comprendre les exigences de la certification et de me mettre à jour au niveau administratif dans la tenue des registres, sur les données de traçabilité des traitements phytosanitaires et sur la fertilisation par exemple. J’ai pu me situer par rapport à la règlementation et, grâce à l’échange avec les autres participants, m’interroger sur mes pratiques. Ce temps de formation m’a conforté dans ma manière de travailler et me permet aujourd’hui de répondre aux exigences de la certification. Depuis la fin de la formation en mai, j’ai validé le niveau 1 de la certification avec la chambre d’agriculture et pris contact avec un organisme certificateur pour le niveau 3. J’espère obtenir la certification cet automne pour que mes premières bouteilles commercialisées bénéficient du label HVE. Ce sera un atout pour me faire connaitre et ouvrir plus de portes. En outre, depuis le déconfinement, j’ai participé à une formation sur le réglage des outils de travail du sol et je souhaite me former cet hiver à la commercialisation ».