Restauration collective
L’étiquetage de l’origine des viandes en restauration collective annoncé pour 2022

« Le décret pour rendre obligatoire l’affichage de l’origine de toutes les viandes en restauration collective sera pris à la fin de l’année », a assuré Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture lors de son déplacement le 8 septembre au salon Restau’co dédié à la restauration collective en gestion directe.

L’étiquetage de l’origine des viandes en restauration collective annoncé pour 2022

Selon nos confrères de Ouest France, cette annonce est permise par un récent « feu vert de la Commission ». Sont concernées les viandes bovines, porcines, ovines et de volaille. Si un délai d’adaptation sera laissé, « il faut que le plus vite possible en 2022 l’origine des viandes soit affichée », a-t-il prôné alors que l’obligation incombe aujourd’hui à la seule viande bovine.

« 50 % des viandes consommées dans les cantines scolaires sont aujourd’hui importées. Le gouvernement a fait de l’approvisionnement en produits frais et locaux en restauration collective, une priorité », peut-on lire sur le communiqué de presse afférent. Le ministère y assure que « connaître l’origine des produits est le premier pas pour faire changer les comportements ». Pour Julien Denormandie c’est sûr : « Quand les parents d’élèves verront les origines des viandes que l’on sert à leurs enfants, ils s’interrogeront. »

Devant son auditoire, le ministre de l’Agriculture a convenu de « passer les détails du marathon légistique » qui permettra finalement de mettre en place cette mesure. Adoptée une première fois lors de la loi Egalim de novembre 2018, elle avait été éconduite par le Conseil constitutionnel au motif de cavalier législatif. Cet affichage a ensuite été à nouveau adopté dans le cadre de la loi Étiquetage de juin 2020 sans toutefois pouvoir être mis en application à cause d’un défaut de notification à la Commission européenne.