Feder Bovin
Placer plus d’animaux en filières qualité

Filière qualité, restauration collective, bio, la coopérative Feder est elle aussi bien présente dans les filières offrant des débouchés valorisés,… mais avec en plus, la volonté de lancer une marque ciblant un marché spécifique.

Placer plus d’animaux en filières qualité

Les nouvelles tendances sont là, promises par les États généraux de l’alimentation : la garantie d’une viande de qualité pour que les éleveurs, tout comme les consommateurs, soient mieux rémunérés et considérés respectivement, le tout avec un rappel du bien-être animal.
« Beaucoup de niches se développent, explique Yves Jehanno le responsable commercial et génétique de Feder, chaque chaîne de magasins, chaque abattoir cherche à se différencier. Et ce que l’on voit surtout ces dernières années, c’est le développement de la demande de produits labellisés ». La moitié des éleveurs travaillant avec Feder ont déjà intégré le Label rouge Charolais ou l’AOP Bœuf de Charolles. « Ces filières sont déconnectées des cours du marché et répondent donc à des grilles de tarifs spécifiques. Par exemple, pour l’AOC, la plus-value actuelle est de l’ordre de 70 à 80 centimes par kilo ».
En 2018, cela a représenté 1.500 animaux, soit quatre à cinq par élevage, un chiffre en progression de plus de 3 % par rapport à l’année précédente. « Nous nous attendons à une progression en 2019, mais qui se fera bien évidemment en fonction des contrats signés. Les ÉGAlim doivent influencer dans ce sens puisque d’après ces textes, 40 % de la production doit passer sous signes de qualité ».
Les animaux concernés partant essentiellement dans le circuit en cheville, ils sont encore mieux valorisés.
« Nous ne cherchons pas à avoir plus d’éleveurs labellisés, mais dans la mesure où nos adhérents conduisent déjà leur troupeau pour correspondre au label, nous cherchons, pour chacun d’eux, à leur passer plus d’animaux dans ces filières qualité ».

Babynettes à griller

L’autre filière à laquelle Feder prête particulièrement attention est le circuit de la restauration hors domicile. « Il nous faut pour cela des babynettes ou des génisses primeur, des animaux jeunes et légers, dont les petites carcasses conviennent bien aux portions à griller ». Des morceaux épais coupés dans des bovins de 350 kg et de moins de 30 mois seront toujours tendres… « Pour ce circuit, nous n’avons pas besoin des animaux les mieux conformés. Cela nécessite juste une rotation plus rapide, tout vient donc de la conduite du troupeau ».
Autre filière en plein essor, le bio. « Pour le bio, la valorisation passe par la qualité de la finition. Le client final est en attente de cette qualité-là et cela se traduit par un réel écart de prix ».
Quant au marché de l’export, « il devrait y en avoir beaucoup plus. Malheureusement tout est lié à la politique et nos produits partent au prix où les produits importés des autres pays arrivent : nous ne sommes pas compétitifs ! » déplore Yves Jehanno.
Reste enfin le débouché prometteur de la marque « La maison des éleveurs, le bœuf plein herbe ». Présentée lors du sommet de l’élevage en octobre 2017, elle n’est pas encore commercialisée auprès du grand public. Mais son créneau notamment de steak haché surgelé d’origine France pourrait bien être porteur car il vise à mettre en avant le bien-être animal et la conduite du troupeau, éléments désormais plébiscités par un partie des consommateurs.

Placer plus d’animaux en filières qualité

Les nouvelles tendances sont là, promises par les États généraux de l’alimentation : la garantie d’une viande de qualité pour que les éleveurs, tout comme les consommateurs, soient mieux rémunérés et considérés respectivement, le tout avec un rappel du bien-être animal.
« Beaucoup de niches se développent, explique Yves Jehanno le responsable commercial et génétique de Feder, chaque chaîne de magasins, chaque abattoir cherche à se différencier. Et ce que l’on voit surtout ces dernières années, c’est le développement de la demande de produits labellisés ». La moitié des éleveurs travaillant avec Feder ont déjà intégré le Label rouge Charolais ou l’AOP Bœuf de Charolles. « Ces filières sont déconnectées des cours du marché et répondent donc à des grilles de tarifs spécifiques. Par exemple, pour l’AOC, la plus-value actuelle est de l’ordre de 70 à 80 centimes par kilo ».
En 2018, cela a représenté 1.500 animaux, soit quatre à cinq par élevage, un chiffre en progression de plus de 3 % par rapport à l’année précédente. « Nous nous attendons à une progression en 2019, mais qui se fera bien évidemment en fonction des contrats signés. Les ÉGAlim doivent influencer dans ce sens puisque d’après ces textes, 40 % de la production doit passer sous signes de qualité ».
Les animaux concernés partant essentiellement dans le circuit en cheville, ils sont encore mieux valorisés.
« Nous ne cherchons pas à avoir plus d’éleveurs labellisés, mais dans la mesure où nos adhérents conduisent déjà leur troupeau pour correspondre au label, nous cherchons, pour chacun d’eux, à leur passer plus d’animaux dans ces filières qualité ».

Babynettes à griller

L’autre filière à laquelle Feder prête particulièrement attention est le circuit de la restauration hors domicile. « Il nous faut pour cela des babynettes ou des génisses primeur, des animaux jeunes et légers, dont les petites carcasses conviennent bien aux portions à griller ». Des morceaux épais coupés dans des bovins de 350 kg et de moins de 30 mois seront toujours tendres… « Pour ce circuit, nous n’avons pas besoin des animaux les mieux conformés. Cela nécessite juste une rotation plus rapide, tout vient donc de la conduite du troupeau ».
Autre filière en plein essor, le bio. « Pour le bio, la valorisation passe par la qualité de la finition. Le client final est en attente de cette qualité-là et cela se traduit par un réel écart de prix ».
Quant au marché de l’export, « il devrait y en avoir beaucoup plus. Malheureusement tout est lié à la politique et nos produits partent au prix où les produits importés des autres pays arrivent : nous ne sommes pas compétitifs ! » déplore Yves Jehanno.
Reste enfin le débouché prometteur de la marque « La maison des éleveurs, le bœuf plein herbe ». Présentée lors du sommet de l’élevage en octobre 2017, elle n’est pas encore commercialisée auprès du grand public. Mais son créneau notamment de steak haché surgelé d’origine France pourrait bien être porteur car il vise à mettre en avant le bien-être animal et la conduite du troupeau, éléments désormais plébiscités par un partie des consommateurs.