Covid-19 : Les difficultés rencontrées par les filières en région

Horticulture : la filière horticulture et pépinière n’est pas jugée prioritaire, car non alimentaire. Les entreprises relevant de cette filière ne peuvent donc plus recevoir de particuliers, pour la vente directe. Ces stocks périssables risquent d’être perdus.

Lait : des difficultés de commercialisation dans certaines entreprises, voire l'arrêt ponctuel de la collecte, annonce de baisse de prix pour SODIAAL, des difficultés pour faire fonctionner les laboratoires d’analyses interprofessionnels
Les entreprises les plus petites semblent être les plus fragiles : peu de personnel de remplacement, peu de moyen de modifier le mix produit…

Grandes cultures : Les exportations françaises d'oléagineux et de céréales ont plus ou moins pâti de l’épidémie de Covid-19 selon leur exposition à la Chine et à la croissance économique mondiale. Certaines restent en attente de débarquement, après l'effondrement du fret.

Produits fermiers : des difficultés de commercialisation avec les circuits courts et la fermeture de certains marchés.

Viande bovine : bon maintien de l’activité de la filière bovine et de très fortes commandes qui ont été ordonnées par la distribution en début de semaine. Le niveau des abattages, en hausse de +6%, confirme cette fermeté de la demande, même si la filière doit adapter ses flux aux changements de consommation liés au confinement Le transfert de la RHD vers la consommation à domicile ne peut que favoriser l’offre française.
Les éleveurs doivent être encore plus de vigilant sur les prix des animaux, et à se fier aux seules informations factuelles et vérifiées.

Vin : des annulations de salons qui pèsent sur les trésoreries et des difficultés à l’exportation.

Viande porcine
Sur le marché du porc, c’est la propagation du coronavirus en Italie qui inquiète. Ce pays est le premier débouché français sur le marché européen. Mais le ralentissement du commerce italien fait craindre un repli de la demande. La filière régionale liée essentiellement à la consommation régionale et nationale devrait pouvoir faire face.

Apiculture : des dérogations demandées par InterApi pour ne pas paralyser la filière
Les mesures de confinements et consignes annoncées par le gouvernement ces derniers jours font craindre une paralysie des activités apicoles pour l'ensemble de la filière.

Caprins : des difficultés de commercialisation pour les producteurs fermiers et une filière chevreaux fragilisée à l’exportation.

Ovins : engorgement des marchés.