Syndicat caprin de Saône-et-Loire
Le Syndicat caprin de Saône-et-Loire prône l'union sacrée pour faire avancer les dossiers

Boostée par le dynamique syndicat caprin de Saône-et-Loire, la filière caprine départementale se démène pour être mieux accompagnée. Il en va du renouvellement des générations et de la pérennité d’exploitations techniquement et humainement très exigeantes.

Le Syndicat caprin de Saône-et-Loire prône l'union sacrée pour faire avancer les dossiers

Fin novembre, le syndicat caprin de Saône-et-Loire tenait son assemblée générale à Buxy. Malgré la modestie de son nombre d’adhérents - 35 seulement alors que le département compte 180 éleveurs de chèvres -, le syndicat caprin a été très actif en 2019, reflétant le bon dynamisme de la filière, présentait son président Jean-Philippe Bonnefoy.

L’activité de l’association a de nouveau été rythmée par le soutien aux traditionnelles portes ouvertes au printemps. « Un bon moyen de déstocker du fromage et de donner un coup de pouce à de jeunes éleveurs », commentait Jean-Luc Nigoul, animateur du syndicat. Vingt adhérents ont bénéficié des commandes groupées de matériel et consommables de fromagerie auprès du fournisseur Farago, filiale du GDS 71.

De gros besoins d’accompagnement

« Notre filière ne va pas si mal. Elle rapporte de la valeur ajoutée à ses éleveurs », faisait valoir le président. Mais aussi dynamique soit-elle, « la filière caprine a besoin d’être accompagnée », poursuivait-il. Un accompagnement qui passe par un certain nombre « d’alliés » (GDS, Chambre d’Agriculture, Acsel…). Parmi ces partenaires, la réouverture d’un certificat de spécialisation caprin au CFPPA de Davayé est une bonne nouvelle. Car dans cette production particulièrement exigeante, le besoin en formation est réel. Sur le terrain, les besoins sont aussi considérables pour des interventions du Centre Fromagers de Davayé. Des renforts seraient les bienvenues, mais il est difficile de trouver le financement de compétences supplémentaires, confiait Jean-Philippe Bonnefoy qui préside le précieux centre spécialisé dans les technologies de fromagerie.

Prendre soin des nouveaux installés…

Le syndicat caprin a réussi à faire prendre conscience qu’il fallait accompagner les jeunes durant leur première année (suivi JA). L’adhésion au syndicat est d’ailleurs gratuite la première année pour un JA ou un porteur de projet caprin. Beaucoup de nouveaux installés en caprin n’ont pas droit aux aides car ce sont souvent des reconversions et qu’ils dépassent la limite d’âge. Cette tendance mériterait une évolution dans l’attribution de l’aide, estime le syndicat, d’autant qu’il y a encore de la place pour produire du lait de chèvre dans le département, signalait Jean-Philippe Bonnefoy.

Depuis les dernières élections aux chambres d’Agriculture, le syndicat caprin a une représentante à la Chambre en la personne de Cécile Jacob du Gaec des Bien Vivants à Champlecy. Une section caprine pourrait aussi voir le jour au sein de la FDSEA. « Il faut que toutes les forces vives de la filière caprine départementale se retrouvent et fassent avancer les dossiers », appelle de ses voeux Jean-Philippe Bonnefoy. Une union qui sera bien utile pour faire aboutir le projet de valorisation des chevreaux initié cette année (lire encadré).

Le Syndicat caprin de Saône-et-Loire prône l'union sacrée pour faire avancer les dossiers

Fin novembre, le syndicat caprin de Saône-et-Loire tenait son assemblée générale à Buxy. Malgré la modestie de son nombre d’adhérents - 35 seulement alors que le département compte 180 éleveurs de chèvres -, le syndicat caprin a été très actif en 2019, reflétant le bon dynamisme de la filière, présentait son président Jean-Philippe Bonnefoy.

L’activité de l’association a de nouveau été rythmée par le soutien aux traditionnelles portes ouvertes au printemps. « Un bon moyen de déstocker du fromage et de donner un coup de pouce à de jeunes éleveurs », commentait Jean-Luc Nigoul, animateur du syndicat. Vingt adhérents ont bénéficié des commandes groupées de matériel et consommables de fromagerie auprès du fournisseur Farago, filiale du GDS 71.

De gros besoins d’accompagnement

« Notre filière ne va pas si mal. Elle rapporte de la valeur ajoutée à ses éleveurs », faisait valoir le président. Mais aussi dynamique soit-elle, « la filière caprine a besoin d’être accompagnée », poursuivait-il. Un accompagnement qui passe par un certain nombre « d’alliés » (GDS, Chambre d’Agriculture, Acsel…). Parmi ces partenaires, la réouverture d’un certificat de spécialisation caprin au CFPPA de Davayé est une bonne nouvelle. Car dans cette production particulièrement exigeante, le besoin en formation est réel. Sur le terrain, les besoins sont aussi considérables pour des interventions du Centre Fromagers de Davayé. Des renforts seraient les bienvenues, mais il est difficile de trouver le financement de compétences supplémentaires, confiait Jean-Philippe Bonnefoy qui préside le précieux centre spécialisé dans les technologies de fromagerie.

Prendre soin des nouveaux installés…

Le syndicat caprin a réussi à faire prendre conscience qu’il fallait accompagner les jeunes durant leur première année (suivi JA). L’adhésion au syndicat est d’ailleurs gratuite la première année pour un JA ou un porteur de projet caprin. Beaucoup de nouveaux installés en caprin n’ont pas droit aux aides car ce sont souvent des reconversions et qu’ils dépassent la limite d’âge. Cette tendance mériterait une évolution dans l’attribution de l’aide, estime le syndicat, d’autant qu’il y a encore de la place pour produire du lait de chèvre dans le département, signalait Jean-Philippe Bonnefoy.

Depuis les dernières élections aux chambres d’Agriculture, le syndicat caprin a une représentante à la Chambre en la personne de Cécile Jacob du Gaec des Bien Vivants à Champlecy. Une section caprine pourrait aussi voir le jour au sein de la FDSEA. « Il faut que toutes les forces vives de la filière caprine départementale se retrouvent et fassent avancer les dossiers », appelle de ses voeux Jean-Philippe Bonnefoy. Une union qui sera bien utile pour faire aboutir le projet de valorisation des chevreaux initié cette année (lire encadré).

Le Syndicat caprin de Saône-et-Loire prône l'union sacrée pour faire avancer les dossiers

Fin novembre, le syndicat caprin de Saône-et-Loire tenait son assemblée générale à Buxy. Malgré la modestie de son nombre d’adhérents - 35 seulement alors que le département compte 180 éleveurs de chèvres -, le syndicat caprin a été très actif en 2019, reflétant le bon dynamisme de la filière, présentait son président Jean-Philippe Bonnefoy.

L’activité de l’association a de nouveau été rythmée par le soutien aux traditionnelles portes ouvertes au printemps. « Un bon moyen de déstocker du fromage et de donner un coup de pouce à de jeunes éleveurs », commentait Jean-Luc Nigoul, animateur du syndicat. Vingt adhérents ont bénéficié des commandes groupées de matériel et consommables de fromagerie auprès du fournisseur Farago, filiale du GDS 71.

De gros besoins d’accompagnement

« Notre filière ne va pas si mal. Elle rapporte de la valeur ajoutée à ses éleveurs », faisait valoir le président. Mais aussi dynamique soit-elle, « la filière caprine a besoin d’être accompagnée », poursuivait-il. Un accompagnement qui passe par un certain nombre « d’alliés » (GDS, Chambre d’Agriculture, Acsel…). Parmi ces partenaires, la réouverture d’un certificat de spécialisation caprin au CFPPA de Davayé est une bonne nouvelle. Car dans cette production particulièrement exigeante, le besoin en formation est réel. Sur le terrain, les besoins sont aussi considérables pour des interventions du Centre Fromagers de Davayé. Des renforts seraient les bienvenues, mais il est difficile de trouver le financement de compétences supplémentaires, confiait Jean-Philippe Bonnefoy qui préside le précieux centre spécialisé dans les technologies de fromagerie.

Prendre soin des nouveaux installés…

Le syndicat caprin a réussi à faire prendre conscience qu’il fallait accompagner les jeunes durant leur première année (suivi JA). L’adhésion au syndicat est d’ailleurs gratuite la première année pour un JA ou un porteur de projet caprin. Beaucoup de nouveaux installés en caprin n’ont pas droit aux aides car ce sont souvent des reconversions et qu’ils dépassent la limite d’âge. Cette tendance mériterait une évolution dans l’attribution de l’aide, estime le syndicat, d’autant qu’il y a encore de la place pour produire du lait de chèvre dans le département, signalait Jean-Philippe Bonnefoy.

Depuis les dernières élections aux chambres d’Agriculture, le syndicat caprin a une représentante à la Chambre en la personne de Cécile Jacob du Gaec des Bien Vivants à Champlecy. Une section caprine pourrait aussi voir le jour au sein de la FDSEA. « Il faut que toutes les forces vives de la filière caprine départementale se retrouvent et fassent avancer les dossiers », appelle de ses voeux Jean-Philippe Bonnefoy. Une union qui sera bien utile pour faire aboutir le projet de valorisation des chevreaux initié cette année (lire encadré).