Florence Vantard à Torpes
Florence Vantard à Torpes ou le cheval comtois comme art de vivre

Avec sa pouliche Flicka, Florence Vantard représentera la région Bourgogne au prochain Concours général de la race comtoise à Paris. Rencontre avec une éleveuse passionnée pour qui les chevaux de trait sont un véritable art de vivre.

Florence Vantard à Torpes ou le cheval comtois comme art de vivre

Lors du prochain Salon de l’agriculture, Florence Vantard et sa pouliche Flicka représenteront la Bourgogne au Concours général de chevaux de trait Comtois. Un grand honneur pour cette éleveuse de Torpes qui participera pour la première fois à Paris dans le concours de la première des races de chevaux de trait en France. Fierté aussi puisqu’aucun comtois de Saône-et-Loire n’était allé à Paris depuis 2009 et que Flicka fait probablement partie des deux seules juments comtoises saône-et-loiriennes retenues pour Paris depuis plusieurs décennies.

Tradition familiale

Florence et Philippe Vantard sont éleveurs laitiers à la pointe nord-est du département, tout près du département du Jura. Les 500.000 litres de lait de l'exploitation sont produits par des montbéliardes et des simmentals. Originaire de Longwy-sur-le-Doubs, une commune jurassienne voisine, c’est Florence qui a introduit la race simmental lorsqu’elle s’est installée avec son mari à Torpes. C’est aussi Florence qui a ramené des chevaux sur la ferme. Son père et son grand-père étaient eux-mêmes des passionnés de chevaux de trait. Travaillant leurs terres de la plaine du Doubs avec leurs chevaux, ils participaient alors déjà à des concours. Une photo datant des années cinquante, montrant le grand père de Florence tenant trois magnifiques chevaux, témoigne de cette tradition familiale ininterrompue.

Huit juments et pouliches

Aujourd’hui, Florence élève huit juments et pouliches. Quatre juments devraient donner naissance à des poulains au printemps. L’élevage fait naître deux à quatre poulains par an. « Nous faisons très attention à la génétique », fait-elle valoir. Les juments sont accouplées avec Univers du Chalet, un étalon détenu par l’association nationale de race et qui est d’ailleurs le père de Flicka, indique l’éleveuse.

Ses chevaux Comtois, Florence Vantard leur voue une passion peu commune. Une passion communicative puisque toute la petite famille vit désormais au rythme des Comtois ! Toute aussi mordue que sa mère, la fille de Florence a déjà sa propre jument. Quant à Philippe, il est toujours là pour assister Florence dans son élevage de chevaux. L’agriculteur a d’ailleurs aménagé une magnifique écurie pour les "protégés" de son épouse. Un bâtiment spacieux et confortable, abritant plusieurs boxes pour héberger les équidés au sec en hiver. Une caméra permet de surveiller les mises bas. L’écurie est à deux pas de la maison.

Aux petits soins

Car il faut dire que ses chevaux de trait, Florence les bichonne ! Perfectionniste, elle se montre très rigoureuse quant à leur conduite sanitaire et alimentaire. Le fait est aussi que les chevaux, « il faut toujours avoir un œil dessus », font remarquer Florence et Philippe. Les mises bas sont toujours délicates - bien plus que pour des vaches, fait remarquer Philippe - et les pertes sont fréquentes. Les chevaux sont aussi sensibles aux piqûres de tiques qui leur transmettent la piroplasmose.

Dire que Florence prend soin de ses chevaux est un euphémisme. Dans la famille, pas question de conduire une jument à l’abattoir ! Quand les poulinières ne produisent plus, la famille Vantard les gardent jusqu’à leur mort naturelle. A l’image de l’aînée du cheptel qui atteint vingt ans d’âge. « Nous ne vendons que les poulains mâles et nous essayons de les vendre pour l’attelage », confie l’éleveuse.

Qualité de vie

Les chevaux participent à la qualité de vie de la famille, estime Florence. « Mes juments me donnent beaucoup de bonheur. La moindre des choses, c’est de leur rendre », poursuit-elle. Un lien qui s’est sans doute renforcé encore un peu plus lorsque Florence a connu des problèmes de santé il y a quelques années. « C’est grâce à mes Comtois que j’ai tenu », avoue-t-elle aujourd’hui.

Cela fait une vingtaine d’années que Florence participe à des concours modèle et allure. Même si ce n’est pas le plus important à ses yeux, ces sorties permettent de valoriser ses chevaux et le temps qu’elle leur consacre chaque jour… Fidèle aux concours locaux de Saint-Germain-du-Bois ou départementaux, elle a tous les ans une ou deux jument(s) sélectionnée(s) pour le national Comtois de Maîche dans le Doubs. Bientôt âgée de trois ans, Flicka avait décroché le trophée lors du dernier concours de Saint-Germain-du-Bois et elle a été plusieurs fois première au régional. En août dernier à Saint-Symphorien-de-Marmagne, les juges Comtois l’ont désignée comme représentante de la région pour le prochain Salon de l’agriculture. Elle concourra donc à Paris aux côtés de dix autres chevaux du berceau de race. Florence a prévu de rester une semaine à Paris pour s’occuper de sa pouliche avec sa fille. « Car il n’était évidemment pas question que je confie ma jument à quelqu’un d’autre ! ».

Florence Vantard à Torpes ou le cheval comtois comme art de vivre

Lors du prochain Salon de l’agriculture, Florence Vantard et sa pouliche Flicka représenteront la Bourgogne au Concours général de chevaux de trait Comtois. Un grand honneur pour cette éleveuse de Torpes qui participera pour la première fois à Paris dans le concours de la première des races de chevaux de trait en France. Fierté aussi puisqu’aucun comtois de Saône-et-Loire n’était allé à Paris depuis 2009 et que Flicka fait probablement partie des deux seules juments comtoises saône-et-loiriennes retenues pour Paris depuis plusieurs décennies.

Tradition familiale

Florence et Philippe Vantard sont éleveurs laitiers à la pointe nord-est du département, tout près du département du Jura. Les 500.000 litres de lait de l'exploitation sont produits par des montbéliardes et des simmentals. Originaire de Longwy-sur-le-Doubs, une commune jurassienne voisine, c’est Florence qui a introduit la race simmental lorsqu’elle s’est installée avec son mari à Torpes. C’est aussi Florence qui a ramené des chevaux sur la ferme. Son père et son grand-père étaient eux-mêmes des passionnés de chevaux de trait. Travaillant leurs terres de la plaine du Doubs avec leurs chevaux, ils participaient alors déjà à des concours. Une photo datant des années cinquante, montrant le grand père de Florence tenant trois magnifiques chevaux, témoigne de cette tradition familiale ininterrompue.

Huit juments et pouliches

Aujourd’hui, Florence élève huit juments et pouliches. Quatre juments devraient donner naissance à des poulains au printemps. L’élevage fait naître deux à quatre poulains par an. « Nous faisons très attention à la génétique », fait-elle valoir. Les juments sont accouplées avec Univers du Chalet, un étalon détenu par l’association nationale de race et qui est d’ailleurs le père de Flicka, indique l’éleveuse.

Ses chevaux Comtois, Florence Vantard leur voue une passion peu commune. Une passion communicative puisque toute la petite famille vit désormais au rythme des Comtois ! Toute aussi mordue que sa mère, la fille de Florence a déjà sa propre jument. Quant à Philippe, il est toujours là pour assister Florence dans son élevage de chevaux. L’agriculteur a d’ailleurs aménagé une magnifique écurie pour les "protégés" de son épouse. Un bâtiment spacieux et confortable, abritant plusieurs boxes pour héberger les équidés au sec en hiver. Une caméra permet de surveiller les mises bas. L’écurie est à deux pas de la maison.

Aux petits soins

Car il faut dire que ses chevaux de trait, Florence les bichonne ! Perfectionniste, elle se montre très rigoureuse quant à leur conduite sanitaire et alimentaire. Le fait est aussi que les chevaux, « il faut toujours avoir un œil dessus », font remarquer Florence et Philippe. Les mises bas sont toujours délicates - bien plus que pour des vaches, fait remarquer Philippe - et les pertes sont fréquentes. Les chevaux sont aussi sensibles aux piqûres de tiques qui leur transmettent la piroplasmose.

Dire que Florence prend soin de ses chevaux est un euphémisme. Dans la famille, pas question de conduire une jument à l’abattoir ! Quand les poulinières ne produisent plus, la famille Vantard les gardent jusqu’à leur mort naturelle. A l’image de l’aînée du cheptel qui atteint vingt ans d’âge. « Nous ne vendons que les poulains mâles et nous essayons de les vendre pour l’attelage », confie l’éleveuse.

Qualité de vie

Les chevaux participent à la qualité de vie de la famille, estime Florence. « Mes juments me donnent beaucoup de bonheur. La moindre des choses, c’est de leur rendre », poursuit-elle. Un lien qui s’est sans doute renforcé encore un peu plus lorsque Florence a connu des problèmes de santé il y a quelques années. « C’est grâce à mes Comtois que j’ai tenu », avoue-t-elle aujourd’hui.

Cela fait une vingtaine d’années que Florence participe à des concours modèle et allure. Même si ce n’est pas le plus important à ses yeux, ces sorties permettent de valoriser ses chevaux et le temps qu’elle leur consacre chaque jour… Fidèle aux concours locaux de Saint-Germain-du-Bois ou départementaux, elle a tous les ans une ou deux jument(s) sélectionnée(s) pour le national Comtois de Maîche dans le Doubs. Bientôt âgée de trois ans, Flicka avait décroché le trophée lors du dernier concours de Saint-Germain-du-Bois et elle a été plusieurs fois première au régional. En août dernier à Saint-Symphorien-de-Marmagne, les juges Comtois l’ont désignée comme représentante de la région pour le prochain Salon de l’agriculture. Elle concourra donc à Paris aux côtés de dix autres chevaux du berceau de race. Florence a prévu de rester une semaine à Paris pour s’occuper de sa pouliche avec sa fille. « Car il n’était évidemment pas question que je confie ma jument à quelqu’un d’autre ! ».

Florence Vantard à Torpes ou le cheval comtois comme art de vivre

Lors du prochain Salon de l’agriculture, Florence Vantard et sa pouliche Flicka représenteront la Bourgogne au Concours général de chevaux de trait Comtois. Un grand honneur pour cette éleveuse de Torpes qui participera pour la première fois à Paris dans le concours de la première des races de chevaux de trait en France. Fierté aussi puisqu’aucun comtois de Saône-et-Loire n’était allé à Paris depuis 2009 et que Flicka fait probablement partie des deux seules juments comtoises saône-et-loiriennes retenues pour Paris depuis plusieurs décennies.

Tradition familiale

Florence et Philippe Vantard sont éleveurs laitiers à la pointe nord-est du département, tout près du département du Jura. Les 500.000 litres de lait de l'exploitation sont produits par des montbéliardes et des simmentals. Originaire de Longwy-sur-le-Doubs, une commune jurassienne voisine, c’est Florence qui a introduit la race simmental lorsqu’elle s’est installée avec son mari à Torpes. C’est aussi Florence qui a ramené des chevaux sur la ferme. Son père et son grand-père étaient eux-mêmes des passionnés de chevaux de trait. Travaillant leurs terres de la plaine du Doubs avec leurs chevaux, ils participaient alors déjà à des concours. Une photo datant des années cinquante, montrant le grand père de Florence tenant trois magnifiques chevaux, témoigne de cette tradition familiale ininterrompue.

Huit juments et pouliches

Aujourd’hui, Florence élève huit juments et pouliches. Quatre juments devraient donner naissance à des poulains au printemps. L’élevage fait naître deux à quatre poulains par an. « Nous faisons très attention à la génétique », fait-elle valoir. Les juments sont accouplées avec Univers du Chalet, un étalon détenu par l’association nationale de race et qui est d’ailleurs le père de Flicka, indique l’éleveuse.

Ses chevaux Comtois, Florence Vantard leur voue une passion peu commune. Une passion communicative puisque toute la petite famille vit désormais au rythme des Comtois ! Toute aussi mordue que sa mère, la fille de Florence a déjà sa propre jument. Quant à Philippe, il est toujours là pour assister Florence dans son élevage de chevaux. L’agriculteur a d’ailleurs aménagé une magnifique écurie pour les "protégés" de son épouse. Un bâtiment spacieux et confortable, abritant plusieurs boxes pour héberger les équidés au sec en hiver. Une caméra permet de surveiller les mises bas. L’écurie est à deux pas de la maison.

Aux petits soins

Car il faut dire que ses chevaux de trait, Florence les bichonne ! Perfectionniste, elle se montre très rigoureuse quant à leur conduite sanitaire et alimentaire. Le fait est aussi que les chevaux, « il faut toujours avoir un œil dessus », font remarquer Florence et Philippe. Les mises bas sont toujours délicates - bien plus que pour des vaches, fait remarquer Philippe - et les pertes sont fréquentes. Les chevaux sont aussi sensibles aux piqûres de tiques qui leur transmettent la piroplasmose.

Dire que Florence prend soin de ses chevaux est un euphémisme. Dans la famille, pas question de conduire une jument à l’abattoir ! Quand les poulinières ne produisent plus, la famille Vantard les gardent jusqu’à leur mort naturelle. A l’image de l’aînée du cheptel qui atteint vingt ans d’âge. « Nous ne vendons que les poulains mâles et nous essayons de les vendre pour l’attelage », confie l’éleveuse.

Qualité de vie

Les chevaux participent à la qualité de vie de la famille, estime Florence. « Mes juments me donnent beaucoup de bonheur. La moindre des choses, c’est de leur rendre », poursuit-elle. Un lien qui s’est sans doute renforcé encore un peu plus lorsque Florence a connu des problèmes de santé il y a quelques années. « C’est grâce à mes Comtois que j’ai tenu », avoue-t-elle aujourd’hui.

Cela fait une vingtaine d’années que Florence participe à des concours modèle et allure. Même si ce n’est pas le plus important à ses yeux, ces sorties permettent de valoriser ses chevaux et le temps qu’elle leur consacre chaque jour… Fidèle aux concours locaux de Saint-Germain-du-Bois ou départementaux, elle a tous les ans une ou deux jument(s) sélectionnée(s) pour le national Comtois de Maîche dans le Doubs. Bientôt âgée de trois ans, Flicka avait décroché le trophée lors du dernier concours de Saint-Germain-du-Bois et elle a été plusieurs fois première au régional. En août dernier à Saint-Symphorien-de-Marmagne, les juges Comtois l’ont désignée comme représentante de la région pour le prochain Salon de l’agriculture. Elle concourra donc à Paris aux côtés de dix autres chevaux du berceau de race. Florence a prévu de rester une semaine à Paris pour s’occuper de sa pouliche avec sa fille. « Car il n’était évidemment pas question que je confie ma jument à quelqu’un d’autre ! ».