Syndicat caprin de Saône-et-Loire
Une année riche en évènements pour le syndicat caprin de Saône-et-Loire

Pour le syndicat caprin de Saône-et-Loire, 2018 restera l’année de l’assemblée générale de la FNEC à Davayé. Un évènement national qui a mobilisé le syndicat au début de l’année et qui a permis de mettre les choses au clair sur les enjeux sociétaux.

Une année riche en évènements pour le syndicat caprin de Saône-et-Loire

Le 20 novembre dernier, le syndicat caprin de Saône-et-Loire a tenu son assemblée générale à Céron. Dans un département qui compte 180 élevages détenteurs de plus de vingt chèvres, le syndicat des éleveurs de chèvres dénombre seulement 33 adhérents. Un manque de mobilisation chronique que tente d’enrayer depuis plusieurs années le jeune et dynamique président Jean-Philippe Bonnefoy. En dépit du temps que lui coûte son engagement hors de sa ferme (lire encadré), le jeune éleveur ne cesse de faire valoir l’intérêt d’une adhésion au syndicat. « C’est grâce à vos cotisations qu’on assure un suivi de la filière caprine et que l’on peut défendre les intérêts des producteurs fermiers », martelait-il. Adhérer au syndicat caprin, c’est aussi soutenir le travail de lobbying de la FNEC (fédération nationale des éleveurs de chèvres) ; pouvoir y siéger ; y faire entendre la voix des éleveurs de Saône-et-Loire.

Un débat de haut vol à Davayé

Une fédération nationale qui, pour son soixantième anniversaire, a tenu son assemblée générale à Davayé, accueillie par le syndicat caprin. Ce fut l’évènement marquant de l’année 2018 pour la structure départementale. Durant deux jours, les congressistes venus des quatre coins de France ont visité des exploitations saône-et-loiriennes, découvert la filière caprine départementale et assisté à une belle assemblée générale nationale. Ce fut notamment une excellente table ronde sur le thème des enjeux sociétaux avec une pertinente analyse des mouvements wellfaristes et végans. Les organisateurs avaient fait venir des intervenants de renom, tels le philosophe Francis Wolf, l’éthologue Aurélia Warin ainsi que le président de la FNB Bruno Dufayet. Une table ronde qui face à « l’escroquerie abolitionniste », incitait les éleveurs à « s’emparer du bien-être animal ».

« Cette table ronde nous a permis de prendre du recul », revenait Jean-Philippe Bonnefoy, convaincu que « nous producteurs fermiers avons cette opportunité de pouvoir expliquer des choses simplement aux consommateurs grâce à la vente directe ». Une chance qu’il faut savoir saisir tous les jours, estime le président, convaincu aussi qu’il faut faire partie des groupes d’éleveurs témoins et être présents dans les débats sur le bien-être animal.

Demande croissante de formations

L’organisation de l’assemblée de la FNEC au printemps n’a pas empêché la tenue des portes ouvertes en élevages soutenues par le syndicat caprin. L’existence d’une section caprine au sein d’INTERBEV permet aussi de participer à l’opération Made in Viande, informait Jean-Philippe Bonnefoy. Le syndicat caprin, c’est aussi l’accès aux commandes groupées auprès de Farago.

Pour 2019, le syndicat organisera un déplacement au salon Capr’Inov les 28 et 29 novembre. Les portes ouvertes en élevages auront lieu les 27-28 avril et 4-5 mai. Le syndicat entend répondre à une demande croissante de formations techniques. Le travail sera poursuivi sur le recueil de références technico-économiques (coûts de production).

Toujours des menaces sur le lait cru…

Parmi les sujets d’inquiétude, Daniel Rizet pointait la persistance de menaces sur le lait cru. Une menace pour toute la filière fermière et même le patrimoine, dénonçait le représentant de l’AOC Charolais. Une menace derrière laquelle se trouveraient les industriels, estimait-il et qui est infondée puisque le lait cru ne représenterait que 2 ou 3% des accidents sanitaires sur le lait.

Autre motif d’inquiétude pour le syndicat, la difficulté à renouveler les représentants des éleveurs au sein des organisations professionnelles. Difficulté accrue en chèvre fermière où les éleveurs ont d’autant plus de mal à se libérer de leurs astreintes. Une question lancinante qui est pourtant essentielle pour l’avenir de l’élevage.

Une année riche en évènements pour le syndicat caprin de Saône-et-Loire

Le 20 novembre dernier, le syndicat caprin de Saône-et-Loire a tenu son assemblée générale à Céron. Dans un département qui compte 180 élevages détenteurs de plus de vingt chèvres, le syndicat des éleveurs de chèvres dénombre seulement 33 adhérents. Un manque de mobilisation chronique que tente d’enrayer depuis plusieurs années le jeune et dynamique président Jean-Philippe Bonnefoy. En dépit du temps que lui coûte son engagement hors de sa ferme (lire encadré), le jeune éleveur ne cesse de faire valoir l’intérêt d’une adhésion au syndicat. « C’est grâce à vos cotisations qu’on assure un suivi de la filière caprine et que l’on peut défendre les intérêts des producteurs fermiers », martelait-il. Adhérer au syndicat caprin, c’est aussi soutenir le travail de lobbying de la FNEC (fédération nationale des éleveurs de chèvres) ; pouvoir y siéger ; y faire entendre la voix des éleveurs de Saône-et-Loire.

Un débat de haut vol à Davayé

Une fédération nationale qui, pour son soixantième anniversaire, a tenu son assemblée générale à Davayé, accueillie par le syndicat caprin. Ce fut l’évènement marquant de l’année 2018 pour la structure départementale. Durant deux jours, les congressistes venus des quatre coins de France ont visité des exploitations saône-et-loiriennes, découvert la filière caprine départementale et assisté à une belle assemblée générale nationale. Ce fut notamment une excellente table ronde sur le thème des enjeux sociétaux avec une pertinente analyse des mouvements wellfaristes et végans. Les organisateurs avaient fait venir des intervenants de renom, tels le philosophe Francis Wolf, l’éthologue Aurélia Warin ainsi que le président de la FNB Bruno Dufayet. Une table ronde qui face à « l’escroquerie abolitionniste », incitait les éleveurs à « s’emparer du bien-être animal ».

« Cette table ronde nous a permis de prendre du recul », revenait Jean-Philippe Bonnefoy, convaincu que « nous producteurs fermiers avons cette opportunité de pouvoir expliquer des choses simplement aux consommateurs grâce à la vente directe ». Une chance qu’il faut savoir saisir tous les jours, estime le président, convaincu aussi qu’il faut faire partie des groupes d’éleveurs témoins et être présents dans les débats sur le bien-être animal.

Demande croissante de formations

L’organisation de l’assemblée de la FNEC au printemps n’a pas empêché la tenue des portes ouvertes en élevages soutenues par le syndicat caprin. L’existence d’une section caprine au sein d’INTERBEV permet aussi de participer à l’opération Made in Viande, informait Jean-Philippe Bonnefoy. Le syndicat caprin, c’est aussi l’accès aux commandes groupées auprès de Farago.

Pour 2019, le syndicat organisera un déplacement au salon Capr’Inov les 28 et 29 novembre. Les portes ouvertes en élevages auront lieu les 27-28 avril et 4-5 mai. Le syndicat entend répondre à une demande croissante de formations techniques. Le travail sera poursuivi sur le recueil de références technico-économiques (coûts de production).

Toujours des menaces sur le lait cru…

Parmi les sujets d’inquiétude, Daniel Rizet pointait la persistance de menaces sur le lait cru. Une menace pour toute la filière fermière et même le patrimoine, dénonçait le représentant de l’AOC Charolais. Une menace derrière laquelle se trouveraient les industriels, estimait-il et qui est infondée puisque le lait cru ne représenterait que 2 ou 3% des accidents sanitaires sur le lait.

Autre motif d’inquiétude pour le syndicat, la difficulté à renouveler les représentants des éleveurs au sein des organisations professionnelles. Difficulté accrue en chèvre fermière où les éleveurs ont d’autant plus de mal à se libérer de leurs astreintes. Une question lancinante qui est pourtant essentielle pour l’avenir de l’élevage.