Gaec de la Ferme de Roussillon
Poules pondeuses, vaches et chèvres au Gaec de la Ferme de Roussillon

Dans le Morvan, le Gaec de la Ferme de Roussillon a créé un atelier poules pondeuses en complément des vaches charolaises et des fromages de chèvres en vente directe. Le jeune Elie Grassot a ainsi pu s’installer sans agrandissement et avec un investissement modéré.

Poules pondeuses, vaches et chèvres au Gaec de la Ferme de Roussillon

Le Gaec de la Ferme de Roussillon compte quatre associés ; Jean-Claude Grassot, Emmanuelle Bernardin (belle-sœur de Jean-Claude), Jérôme Joseph (conjoint d’Emmanuelle) et Elie Grassot, fils de Jean-Claude. Située à Roussillon-en-Morvan, la ferme a beaucoup évolué ces dernières années. Elle compte aujourd’hui un troupeau bovin de 90 charolaises, un atelier transformation fromagère de 90 chèvres et quelques vaches laitières ainsi que 249 poules pondeuses en plein-air. La première diversification dans les fromages de chèvres est intervenue en 2014 avec l’arrivée d’Emmanuelle dans le Gaec. La ferme s’est alors lancée dans la vente directe ce qui lui a ouvert de nouvelles perspectives. Dans son magasin, outre les fromages, elle s’est mise à proposer de la viande bovine en caissettes et même de la bolognaise en vérines et des steaks hachés surgelés. Et c’est dans cette même logique que pour son installation en 2018, Elie a choisi de créer un atelier de poules pondeuses en plein-air. Les œufs trouvant naturellement leur place en complément des fromages dans une région touristique riche en résidences secondaires.

249 poules en plein-air

Pour son projet, Elie a opté pour un atelier de 249 poules en plein-air. C’est en effet la limite pour ne pas être obligé d’investir dans un équipement pour mirer et calibrer les œufs, explique-t-il (lire encadré). S’appuyant sur les normes de surfaces recommandées par animal, le Gaec a investi dans un bâtiment déplaçable de 60 mètres carrés. La toiture et le bardage sont en panneaux sandwich recouverts de tôles acier. Rigide, la structure solidaire de ses équipements intérieurs est prévue pour être soulevée, équipée de roues et déplacée à l’aide d’un tracteur. Le bâtiment comprend un espace poulailler sur paille abritant deux perchoirs et où sont suspendus des abreuvoirs et des mangeoires. Au fond du poulailler, les pondoirs en inox totalisant 40 nids séparent l’espace des volailles de la partie réservée aux éleveurs. Ces derniers y accèdent de l’extérieur, par l’arrière du bâtiment, en traversant un petit sas sanitaire qu’ils ont construit eux-mêmes derrière la porte d’entrée. De là, les associés vont récupérer les œufs des pondoirs matin et soir.

Bien qu’amovible, le bâtiment est posé sur une plateforme bétonnée facilitant le nettoyage. Le Gaec a réalisé le terrassement nécessaire ainsi qu’une fondation. L’édifice est relié à l’eau et à l’électricité via une canalisation et une ligne enterrées. L’eau alimente une « louve » pour l’abreuvement automatique des volailles. Un robinet et un lavabo sont installés dans le sas et des prises de courant servent pour le nettoyeur haute pression.

Vingt ares de parcours grillagé

Pour gérer l’ambiance du bâtiment, des panneaux translucides latéraux sont amovibles manuellement. Les volailles accèdent à l’extérieur par des trappes latérales ou bien par les portes d’entrée du poulailler. Le bâtiment donne sur un parcours de vingt ares qui sera partagé en deux moitiés pour faire une rotation. Pour se protéger des prédateurs, les associés ont réalisé une solide double clôture d’un peu plus de 1 mètre 50 de hauteur. Elle comprend deux épaisseurs de grillage spécial poules. Un premier grillage comprend une partie enterrée à 50 cm de profondeur et une partie aérienne de même hauteur. Un second grillage de 1 m 50 de haut est fixé sur des poteaux de 2 m. La clôture comprend en plus deux rangs de fil électrique. Le premier à 20-30 cm du sol et le second à 1,50 m. Contre les rapaces, les éleveurs ont planté des jeunes arbres sensés empêcher l’atterrissage et le décollage des prédateurs volants. La nuit, les volailles sont enfermées dans le poulailler.

200 œufs par jour

Chaque jour, les associés ouvrent et referment le bâtiment. Stocké dans une trémie à côté du poulailler, l’aliment est remis au sceau dans les mangeoires. Pour ses pondeuses, le Gaec privilégie « un aliment supérieur enrichi en lin conforme au cahier des charges bleu blanc coeur. Plus riche en oméga 3, il donne des œufs bien orange », confie Elie. Les 249 poules produisent un peu plus de 200 œufs par jour. Le gros de la production a lieu le matin. A l’arrière des pondoirs, les éleveurs récupèrent les œufs et les placent directement dans des alvéoles cartonnées de 30 en triant les sales, les abîmés, etc….

Les œufs sont rapatriés dans le local de stockage près du magasin de vente de la fromagerie. Chaque soir, ils sont tamponnés et mis en boîtes de six. Les boîtes sont étiquetées avec la date de ponte, la date limite de consommation, le numéro d’œuf, la mention « à conserver au réfrigérateur… », le numéro de centre d’emballage le cas échéant, le mode d’élevage (plein-air)…, détaille Elie. Pour la vente à la ferme, l’étiquetage n’est pas obligatoire, mais comme ils fournissent quelques épiceries morvandelles et vont aussi au marché hebdomadaire d’Autun, les associés préfèrent apposer leurs étiquettes systématiquement.

Pour le Gaec de la Ferme de Roussillon, l’installation de l’atelier poules pondeuses représente un investissement de 15.000 € (amorti sur dix ans) comprenant le bâtiment, ses équipements, la clôture, la maçonnerie, l’installation de l’eau et de l’électricité. Les poules ont été achetées à un accouveur de la Drôme 6€80 hors taxe.

Porté par Elie, le projet a bénéficié d’une subvention à hauteur de 60% grâce au classement zone de montagne et aux statuts Gaec et JA.

Poules pondeuses, vaches et chèvres au Gaec de la Ferme de Roussillon

Le Gaec de la Ferme de Roussillon compte quatre associés ; Jean-Claude Grassot, Emmanuelle Bernardin (belle-sœur de Jean-Claude), Jérôme Joseph (conjoint d’Emmanuelle) et Elie Grassot, fils de Jean-Claude. Située à Roussillon-en-Morvan, la ferme a beaucoup évolué ces dernières années. Elle compte aujourd’hui un troupeau bovin de 90 charolaises, un atelier transformation fromagère de 90 chèvres et quelques vaches laitières ainsi que 249 poules pondeuses en plein-air. La première diversification dans les fromages de chèvres est intervenue en 2014 avec l’arrivée d’Emmanuelle dans le Gaec. La ferme s’est alors lancée dans la vente directe ce qui lui a ouvert de nouvelles perspectives. Dans son magasin, outre les fromages, elle s’est mise à proposer de la viande bovine en caissettes et même de la bolognaise en vérines et des steaks hachés surgelés. Et c’est dans cette même logique que pour son installation en 2018, Elie a choisi de créer un atelier de poules pondeuses en plein-air. Les œufs trouvant naturellement leur place en complément des fromages dans une région touristique riche en résidences secondaires.

249 poules en plein-air

Pour son projet, Elie a opté pour un atelier de 249 poules en plein-air. C’est en effet la limite pour ne pas être obligé d’investir dans un équipement pour mirer et calibrer les œufs, explique-t-il (lire encadré). S’appuyant sur les normes de surfaces recommandées par animal, le Gaec a investi dans un bâtiment déplaçable de 60 mètres carrés. La toiture et le bardage sont en panneaux sandwich recouverts de tôles acier. Rigide, la structure solidaire de ses équipements intérieurs est prévue pour être soulevée, équipée de roues et déplacée à l’aide d’un tracteur. Le bâtiment comprend un espace poulailler sur paille abritant deux perchoirs et où sont suspendus des abreuvoirs et des mangeoires. Au fond du poulailler, les pondoirs en inox totalisant 40 nids séparent l’espace des volailles de la partie réservée aux éleveurs. Ces derniers y accèdent de l’extérieur, par l’arrière du bâtiment, en traversant un petit sas sanitaire qu’ils ont construit eux-mêmes derrière la porte d’entrée. De là, les associés vont récupérer les œufs des pondoirs matin et soir.

Bien qu’amovible, le bâtiment est posé sur une plateforme bétonnée facilitant le nettoyage. Le Gaec a réalisé le terrassement nécessaire ainsi qu’une fondation. L’édifice est relié à l’eau et à l’électricité via une canalisation et une ligne enterrées. L’eau alimente une « louve » pour l’abreuvement automatique des volailles. Un robinet et un lavabo sont installés dans le sas et des prises de courant servent pour le nettoyeur haute pression.

Vingt ares de parcours grillagé

Pour gérer l’ambiance du bâtiment, des panneaux translucides latéraux sont amovibles manuellement. Les volailles accèdent à l’extérieur par des trappes latérales ou bien par les portes d’entrée du poulailler. Le bâtiment donne sur un parcours de vingt ares qui sera partagé en deux moitiés pour faire une rotation. Pour se protéger des prédateurs, les associés ont réalisé une solide double clôture d’un peu plus de 1 mètre 50 de hauteur. Elle comprend deux épaisseurs de grillage spécial poules. Un premier grillage comprend une partie enterrée à 50 cm de profondeur et une partie aérienne de même hauteur. Un second grillage de 1 m 50 de haut est fixé sur des poteaux de 2 m. La clôture comprend en plus deux rangs de fil électrique. Le premier à 20-30 cm du sol et le second à 1,50 m. Contre les rapaces, les éleveurs ont planté des jeunes arbres sensés empêcher l’atterrissage et le décollage des prédateurs volants. La nuit, les volailles sont enfermées dans le poulailler.

200 œufs par jour

Chaque jour, les associés ouvrent et referment le bâtiment. Stocké dans une trémie à côté du poulailler, l’aliment est remis au sceau dans les mangeoires. Pour ses pondeuses, le Gaec privilégie « un aliment supérieur enrichi en lin conforme au cahier des charges bleu blanc coeur. Plus riche en oméga 3, il donne des œufs bien orange », confie Elie. Les 249 poules produisent un peu plus de 200 œufs par jour. Le gros de la production a lieu le matin. A l’arrière des pondoirs, les éleveurs récupèrent les œufs et les placent directement dans des alvéoles cartonnées de 30 en triant les sales, les abîmés, etc….

Les œufs sont rapatriés dans le local de stockage près du magasin de vente de la fromagerie. Chaque soir, ils sont tamponnés et mis en boîtes de six. Les boîtes sont étiquetées avec la date de ponte, la date limite de consommation, le numéro d’œuf, la mention « à conserver au réfrigérateur… », le numéro de centre d’emballage le cas échéant, le mode d’élevage (plein-air)…, détaille Elie. Pour la vente à la ferme, l’étiquetage n’est pas obligatoire, mais comme ils fournissent quelques épiceries morvandelles et vont aussi au marché hebdomadaire d’Autun, les associés préfèrent apposer leurs étiquettes systématiquement.

Pour le Gaec de la Ferme de Roussillon, l’installation de l’atelier poules pondeuses représente un investissement de 15.000 € (amorti sur dix ans) comprenant le bâtiment, ses équipements, la clôture, la maçonnerie, l’installation de l’eau et de l’électricité. Les poules ont été achetées à un accouveur de la Drôme 6€80 hors taxe.

Porté par Elie, le projet a bénéficié d’une subvention à hauteur de 60% grâce au classement zone de montagne et aux statuts Gaec et JA.

Poules pondeuses, vaches et chèvres au Gaec de la Ferme de Roussillon

Le Gaec de la Ferme de Roussillon compte quatre associés ; Jean-Claude Grassot, Emmanuelle Bernardin (belle-sœur de Jean-Claude), Jérôme Joseph (conjoint d’Emmanuelle) et Elie Grassot, fils de Jean-Claude. Située à Roussillon-en-Morvan, la ferme a beaucoup évolué ces dernières années. Elle compte aujourd’hui un troupeau bovin de 90 charolaises, un atelier transformation fromagère de 90 chèvres et quelques vaches laitières ainsi que 249 poules pondeuses en plein-air. La première diversification dans les fromages de chèvres est intervenue en 2014 avec l’arrivée d’Emmanuelle dans le Gaec. La ferme s’est alors lancée dans la vente directe ce qui lui a ouvert de nouvelles perspectives. Dans son magasin, outre les fromages, elle s’est mise à proposer de la viande bovine en caissettes et même de la bolognaise en vérines et des steaks hachés surgelés. Et c’est dans cette même logique que pour son installation en 2018, Elie a choisi de créer un atelier de poules pondeuses en plein-air. Les œufs trouvant naturellement leur place en complément des fromages dans une région touristique riche en résidences secondaires.

249 poules en plein-air

Pour son projet, Elie a opté pour un atelier de 249 poules en plein-air. C’est en effet la limite pour ne pas être obligé d’investir dans un équipement pour mirer et calibrer les œufs, explique-t-il (lire encadré). S’appuyant sur les normes de surfaces recommandées par animal, le Gaec a investi dans un bâtiment déplaçable de 60 mètres carrés. La toiture et le bardage sont en panneaux sandwich recouverts de tôles acier. Rigide, la structure solidaire de ses équipements intérieurs est prévue pour être soulevée, équipée de roues et déplacée à l’aide d’un tracteur. Le bâtiment comprend un espace poulailler sur paille abritant deux perchoirs et où sont suspendus des abreuvoirs et des mangeoires. Au fond du poulailler, les pondoirs en inox totalisant 40 nids séparent l’espace des volailles de la partie réservée aux éleveurs. Ces derniers y accèdent de l’extérieur, par l’arrière du bâtiment, en traversant un petit sas sanitaire qu’ils ont construit eux-mêmes derrière la porte d’entrée. De là, les associés vont récupérer les œufs des pondoirs matin et soir.

Bien qu’amovible, le bâtiment est posé sur une plateforme bétonnée facilitant le nettoyage. Le Gaec a réalisé le terrassement nécessaire ainsi qu’une fondation. L’édifice est relié à l’eau et à l’électricité via une canalisation et une ligne enterrées. L’eau alimente une « louve » pour l’abreuvement automatique des volailles. Un robinet et un lavabo sont installés dans le sas et des prises de courant servent pour le nettoyeur haute pression.

Vingt ares de parcours grillagé

Pour gérer l’ambiance du bâtiment, des panneaux translucides latéraux sont amovibles manuellement. Les volailles accèdent à l’extérieur par des trappes latérales ou bien par les portes d’entrée du poulailler. Le bâtiment donne sur un parcours de vingt ares qui sera partagé en deux moitiés pour faire une rotation. Pour se protéger des prédateurs, les associés ont réalisé une solide double clôture d’un peu plus de 1 mètre 50 de hauteur. Elle comprend deux épaisseurs de grillage spécial poules. Un premier grillage comprend une partie enterrée à 50 cm de profondeur et une partie aérienne de même hauteur. Un second grillage de 1 m 50 de haut est fixé sur des poteaux de 2 m. La clôture comprend en plus deux rangs de fil électrique. Le premier à 20-30 cm du sol et le second à 1,50 m. Contre les rapaces, les éleveurs ont planté des jeunes arbres sensés empêcher l’atterrissage et le décollage des prédateurs volants. La nuit, les volailles sont enfermées dans le poulailler.

200 œufs par jour

Chaque jour, les associés ouvrent et referment le bâtiment. Stocké dans une trémie à côté du poulailler, l’aliment est remis au sceau dans les mangeoires. Pour ses pondeuses, le Gaec privilégie « un aliment supérieur enrichi en lin conforme au cahier des charges bleu blanc coeur. Plus riche en oméga 3, il donne des œufs bien orange », confie Elie. Les 249 poules produisent un peu plus de 200 œufs par jour. Le gros de la production a lieu le matin. A l’arrière des pondoirs, les éleveurs récupèrent les œufs et les placent directement dans des alvéoles cartonnées de 30 en triant les sales, les abîmés, etc….

Les œufs sont rapatriés dans le local de stockage près du magasin de vente de la fromagerie. Chaque soir, ils sont tamponnés et mis en boîtes de six. Les boîtes sont étiquetées avec la date de ponte, la date limite de consommation, le numéro d’œuf, la mention « à conserver au réfrigérateur… », le numéro de centre d’emballage le cas échéant, le mode d’élevage (plein-air)…, détaille Elie. Pour la vente à la ferme, l’étiquetage n’est pas obligatoire, mais comme ils fournissent quelques épiceries morvandelles et vont aussi au marché hebdomadaire d’Autun, les associés préfèrent apposer leurs étiquettes systématiquement.

Pour le Gaec de la Ferme de Roussillon, l’installation de l’atelier poules pondeuses représente un investissement de 15.000 € (amorti sur dix ans) comprenant le bâtiment, ses équipements, la clôture, la maçonnerie, l’installation de l’eau et de l’électricité. Les poules ont été achetées à un accouveur de la Drôme 6€80 hors taxe.

Porté par Elie, le projet a bénéficié d’une subvention à hauteur de 60% grâce au classement zone de montagne et aux statuts Gaec et JA.