La filière équine s’organise pour monter en gamme dans le respect des animaux et des pratiquants. Dans cet objectif, un premier groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) vient de voir le jour en Bourgogne Franche-Comté.
En créant le premier GIEE équin, cinq propriétaires de centres équestres de Bourgogne Franche-Comté ont réussi une petite révolution. Le but de ce groupement d’intérêt économique et environnemental, appelé Hipparc Collectif, est de faire évoluer les pratiques d’un point de vue économique, environnemental et sociétal.
Pour cela, plusieurs actions ont déjà été mises en place ou vont l’être progressivement. En premier lieu desquelles, le développement du label Hipparc Étoile, attribuant une note et donc des étoiles aux centres équestres (qui le demandent), en fonction de leur attitude vis-à-vis du bien-être animal, de la pédagogie, de la planète et de la compétitivité. À ce jour, une vingtaine d’écoles d’équitation de la région ont déjà été évaluées ou sont en cours. Ce type de notation, basé sur 65 critères, est une première au sein d’une fédération sportive…
Contrat avec les agriculteurs
Le GIEE s’est aussi donné comme mission de sensibiliser le public fréquentant les écoles équestres sur les différentes problématiques environnementales : gestion des déchets, utilisation des matières plastiques, incitation au covoiturage, économie d’énergie, etc.
Enfin, la troisième orientation d’Hipparc Collectif Économie et Environnement est la gestion et l’optimisation des ressources, c’est-à-dire la mise en place des fondamentaux de l’agroécologie. La première action de l’année sera la signature de contrats entre centres équestres et producteurs locaux portant par exemple sur l’échange (ou la vente) de foin ou paille et de fumier. Des actions seront également engagées autour de la gestion des prairies entre analyse des sols et préservations de ce capital.
