RESTAURATION
Les cantines avancent toujours doucement vers l’atteinte des objectifs fixés par la loi ֤Égalim, malgré l’inflation alimentaire.
Les cantines avancent toujours doucement vers l’atteinte des objectifs fixés par la loi ֤Égalim, malgré l’inflation alimentaire.
Dans de nombreuses filières agricoles et agroalimentaires, notre pays s’est laissé distancer par ses voisins européens. Un poulet sur deux consommé en France est importé. Le Think tank Agridées montre la voie à suivre pour reconquérir sa souveraineté alimentaire en s’appuyant sur la filière poulet avec comme objectif, accroître sa production de 160 000 t par an.
Ancien éleveur de volailles à Versaugues et président du Comité d’orientation régional de l’élevage (Corel), section avicole, Louis Accary est déterminé à défendre les intérêts des éleveurs de volailles face aux élus du Conseil Régional qui ne soutiennent plus du tout la deuxième filière viande de Bourgogne-Franche-Comté. Après une année blanche sur les aides aux bâtiments d’élevage, la situation n’a que trop duré.
Principal poste excédentaire du commerce extérieur agroalimentaire français, le secteur des vins et spiritueux a enregistré un décrochage de 5,8 % de son solde exportateur en 2023. Un décrochage à relativiser, car le score de 2023 est le second meilleur résultat historique, mais les exportateurs soulignent « un point d’attention », dont l’évolution est maintenant sous surveillance.
En 2020, le revenu médian des ménages agricoles est de 22.800 € par personne. Seuls 10 % de ces ménages, dont l’exploitant est céréalier ou viticulteur, ont un niveau de vie supérieur à 50.000 €/pers/an.
Le 28 février, dans le cadre du suivi de la crise agricole, des acteurs de l’industrie agroalimentaire étaient invités à témoigner à la préfecture de Mâcon. Si les centrales d'achat de la grande distribution semblent faire "peur" à tous, les acteurs industriels demandent que les lois EGAlim soient prolongées à tous les industriels, grossistes, RHF et même à l'État, lui-même pour ses normes qui induisent aussi des "coûts de production" normatifs.
Les manifestations de cet hiver ont conduit le gouvernement à se pencher à nouveau sur les relations commerciales dans les filières alimentaires. Objectif sans cesse renouvelé : protéger le revenu des agriculteurs, avec cette fois-ci nouvel horizon : les "prix planchers", inspirés du modèle espagnol.
Même si mercredi en préfecture, le préfet rappelait que des contrôles dans le cadre de la loi EGAlim se poursuivent, pour médiatiser les bonnes pratiques, Yves Séguy prenait rendez-vous à l’ouverture du Leclerc Le Breuil le samedi suivant.
Sur ordre du Gouvernement, les préfets de tous les départements ont mis en place des cellules de suivi des mesures agricoles. La Saône-et-Loire ne fait pas exception. Après de premiers calages, constituant des groupes de travail, les réunions s’enchaînent à un rythme effréné. Une était particulièrement attendue, celle avec les acteurs des grandes enseignes de distribution.
Le vin est consommé de plus en plus occasionnellement, en particulier chez les jeunes (18-34 ans) qui semblent prendre de plus en plus leur distance avec ce produit. C’est ce que révèle une étude quinquennale réalisée par Ipsos Observer pour FranceAgriMer et le Cniv, portant sur l’année 2022.
Selon les données des douanes publiées le 7 février, la balance commerciale agricole de la France s’établit à 1,2 milliard d’euros, en 2023, mais a été divisée par quatre par rapport à 2022.
Selon l’interprofession nationale laitière (Cniel), la production laitière est actuellement peu dynamique en France et dans les grands bassins exportateurs mondiaux.
« Il faut investir dans les énergies renouvelables et pour cela il faut jouer collectif. Ça tombe bien, les Cuma savent faire ! » lance mardi 30 janvier le président de la Fédération des Cuma BFC, Hervé Delacroix, lors de l’Assemblée générale de la région. Une AG consacrée aux productions d’énergies renouvelables qui ont du mal à se développer sur le territoire.
Après avoir vu la semaine dernière que les vins sont concurrencés par les bières, les spiritueux et les cocktails de toutes sortes, la Business school of Burgundy (BSB) Junior consulting s’est posée la question de la communication et des innovations en la matière à l’heure du monde numérique et digitalisé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la culture millénaire des vins a perdu de son avance sur ce terrain. Mais ce n’est peut-être pas plus mal.
Les négociations commerciales 2024 s’achèvent sur une légère hausse ou une légère baisse, selon les différentes estimations. Pour calmer la colère des agriculteurs, le gouvernement promet des sanctions contre les entreprises ne respectant pas Égalim.
Selon le ministère de l’Agriculture, les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles étaient en recul de 7,8 % en décembre 2023 sur un an.
Le 18 janvier, la BSB Junior consulting (Business school of Burgundy) prenait possession du Palais des congrès de Beaune pour sa 6e édition du Wine business. Avec professionnalisme, les étudiants en commerce du vin ont proposé d’intéressants débats sur comment profiter des évolutions marketing et réglementaire, en sous-titre des nouvelles règles d’étiquetage. L’occasion d’interroger d’autres filières : bières et spiritueux qui n’ont pas la même approche.
C’est une première en Saône-et-Loire. Le 30 janvier à Ciel, la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire a signé une charte pour le développement d’un « agrivoltaïsme durable » avec le Syndicat mixte Chalonnais. De quoi rassurer les nouvelles générations d’agriculteurs sur le maintien d’une production agricole couplé à la possibilité - ou non – de se diversifier avec cette énergie renouvelable.
Depuis l’an dernier, le GIE Synergie Charolais – Station de Jalogny propose des embryons lors de sa vente aux enchères de veaux reproducteurs. Avec l’expertise d’Elvanovia, son objectif est de promouvoir la voie femelle pour progresser plus vite en génétique.
Bienvenue dans les backstages* d’une dégustation de vins de Bourgogne organisée à Londres par le BIVB. L’objectif est de promouvoir nos appellations au royaume de Charles III et cela marche puisque plus de 200 visiteurs, 47 exposants et quelques grands noms de la presse britannique, à l’instar de Jane MacQuitty pour The Times, ont fait le déplacement au Lindley Hall mercredi 10 janvier.