Amélioration variétale
Accroître la recherche sur le blé tendre
Depuis sa création en 2001, le Fonds de soutien à l’obtention végétale en blé tendre (FSOV) a permis de collecter 10 millions d’€ pour mener des recherches collectives pour l’amélioration variétale. A l’occasion des rencontres scientifiques du FSOV, la filière a appeler à renforcer les moyens affectés à la recherche variétale notamment pour répondre aux exigences du Grenelle de l’environnement.
Au niveau mondial, les efforts de recherche pour l’amélioration du blé tendre sont dix fois inférieurs à ceux du maïs. En effet la recherche mondiale sur le maïs atteint 32 dollars par hectare alors que pour le blé elle se hisse à 3,3 $. En France, le chiffre est plus élevé avec 7,8 $ investis par hectare emblavé. Mais pour la filière cela reste insuffisant. « Il faut tendre vers une équité de financement de la recherche entre les semences certifiées et les semences de fermes », a appelé François Desprez, président de l’Union française des semenciers (UFS) à l’occasion des deuxièmes rencontres scientifiques de restitution des travaux financés par le Fonds de soutien à l’obtention végétale en blé tendre (FSOV), le 13 janvier. Car, comme l’a rappelé Thierry Ronsin, directeur de recherche adjoint de Limagrain, « les rendements du blé stagnent, voire baissent, en Europe alors que ceux du maïs continuent à augmenter voire en s’accélérant aux Etats-Unis ».
Augmenter la CVO
Depuis une dizaine d’années, la collecte des droits de licence perçus sur les semences certifiées stagne aux alentours de 25 millions d’€. Les surfaces emblavées en blé augmentent, les taux perçus également, mais l’utilisation des semences certifiées baisse au profit des semences de ferme.
« Heureusement, l’accord interprofessionnel entré en vigueur sur la campagne 2001/2002 sur la mise en place d’une CVO recherche en blé tendre a permis de stabiliser les recettes pour la recherche (à 35 millions d’€ par an) », s’est félicité François Desprez. 15 % de cette CVO de 55 cts/tonne prélevée sur le blé tendre collecté sont destinés au FSOV. Depuis son lancement, il a ainsi été abondé à hauteur de 10 millions d’€ pour financer des programmes de recherche collectifs dont la finalité est la sélection de variétés performantes adaptées à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement. 8,5 millions d’€ ont déjà été investis sur quarante programmes de recherches.
Le prochain appel à propositions sera lancé en janvier 2012. François Desprez appelle à une revalorisation de la CVO à hauteur de 70 cts/tonne. Une mesure qui sera difficile à faire passer auprès des agriculteurs. L’étape suivant pourrait plutôt être un élargissement de cette CVO à d’autres variétés notamment l’orge. Pour répondre aux exigence du Grenelle de l’environnement, les besoins de recherche sont énormes, mais Thierry Ronsin se veut optimiste : « les nouveaux outils qu’ont en main les sélectionneurs (sélection par marqueur, biotechnologies…) peuvent permettre des avancées très significatives ».
Augmenter la CVO
Depuis une dizaine d’années, la collecte des droits de licence perçus sur les semences certifiées stagne aux alentours de 25 millions d’€. Les surfaces emblavées en blé augmentent, les taux perçus également, mais l’utilisation des semences certifiées baisse au profit des semences de ferme.
« Heureusement, l’accord interprofessionnel entré en vigueur sur la campagne 2001/2002 sur la mise en place d’une CVO recherche en blé tendre a permis de stabiliser les recettes pour la recherche (à 35 millions d’€ par an) », s’est félicité François Desprez. 15 % de cette CVO de 55 cts/tonne prélevée sur le blé tendre collecté sont destinés au FSOV. Depuis son lancement, il a ainsi été abondé à hauteur de 10 millions d’€ pour financer des programmes de recherche collectifs dont la finalité est la sélection de variétés performantes adaptées à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement. 8,5 millions d’€ ont déjà été investis sur quarante programmes de recherches.
Le prochain appel à propositions sera lancé en janvier 2012. François Desprez appelle à une revalorisation de la CVO à hauteur de 70 cts/tonne. Une mesure qui sera difficile à faire passer auprès des agriculteurs. L’étape suivant pourrait plutôt être un élargissement de cette CVO à d’autres variétés notamment l’orge. Pour répondre aux exigence du Grenelle de l’environnement, les besoins de recherche sont énormes, mais Thierry Ronsin se veut optimiste : « les nouveaux outils qu’ont en main les sélectionneurs (sélection par marqueur, biotechnologies…) peuvent permettre des avancées très significatives ».