Gaec Comeau à Saint-Eusèbe
Depuis deux ans, Stéphane Comeau utilise un drone sur sa ferme. Cet outil l’aide dans la surveillance des animaux mais aussi pour les déclarations Pac.
Depuis deux ans, Stéphane Comeau utilise un drone sur sa ferme. Cet outil l’aide dans la surveillance des animaux mais aussi pour les déclarations Pac.
Pierre Trouvé est journaliste au service Pixels du journal Le Monde. L’auteur de l’article « Dans les jeux vidéo de ferme, le bonheur est dans le pré », paru en mars 2024, décrypte le développement et l’engouement des joueurs pour les jeux vidéo liés à l’agriculture, dont le mondialement connu Farming Simulator.
S’il peut apparaitre comme un gadget ou un jouet, le drone présente des intérêts certains dans l’élevage d’aujourd’hui et de demain : gain de temps, support vidéo familier des éleveurs, prise de hauteur et de recul sur le terrain. Ferm’inov a démarré en septembre 2022 un nouvel essai sur l’intérêt technique et économique de l’utilisation du drone pour la surveillance des animaux au pâturage.
L’intelligence artificielle est compatible avec l’agriculture familiale et avec l’agroécologie, parce qu’adaptable à du matériel existant, elle ne nécessite pas d’achats coûteux en équipements. Elle est donc à la portée d’une exploitation à taille humaine. De plus, elle permet d’ajuster les intrants aux besoins des plantes et du bétail de façon précise. C’est ce qui ressort d’un débat organisé par l’Acta, la tête de réseau des instituts techniques agricoles.
Même endroit chez Julien Fénéon à Saint-Julien-de-Civry. Même personnes à quelques absents près. Même dossiers bloqués à la Région BFC sur les fonds Feader (DJA, PCAE)… 8 mois après ! Chambre, syndicats, OPA, DDT, Ministre ont « tendu la main » au conseil Régional. Ainsi, des dossiers avancent permettant à la Région d’enfin s’organiser.
A la Ferme des Blancs, la famille Malatier s’est équipée d’un système de récupérateur de chaleur. La chaleur dégagée par le groupe froid est utilisée pour chauffer l’eau du laboratoire. Une économie substantielle à la clé.
Les printemps pluvieux sont propices au développement des chardons. Ces plantes vivaces sont très préjudiciables aux rendements, et leur maîtrise nécessite de combiner plusieurs moyens de lutte.
La série de vols de GPS agricoles sur la commune d’Onay, et ailleurs en Bourgogne-Franche-Comté, est l’occasion d’un éclairage sur ce sujet avec le Major Stéphane Thévenot, référent sûreté de la gendarmerie de Haute-Saône. Cet expert de la prévention technique de la malveillance connaît bien les spécificités des exploitations agricoles.
Le syndicat des distributeurs de machinisme agricole et d’espaces verts annonce une baisse des commandes de machinisme agricole tandis que le secteur des espaces verts résiste.
Intercéréales, l’interprofession des filières céréalières, a annoncé le lancement de "Moissonneuse.fr", un site permettant au public de réserver une visite à bord d’une moissonneuse-batteuse. Plus de 140 agriculteurs à travers la France participent à cette initiative dont le Jurassien Claude Petitguyot. Les visiteurs pourront ainsi vivre une moisson de l’intérieur, découvrir le fonctionnement d’une moissonneuse, comprendre les enjeux de l’agriculture moderne mais aussi partager des moments conviviaux avec des professionnels passionnés.
Avec l’intensification des sécheresses et des canicules, mais également l’humidité et les risques de fermentation des bottes de pailles cette année, les incendies représentent une menace sérieuse pour les exploitations agricoles. Une gestion préventive des risques est indispensable pour protéger les cultures, les équipements et les personnes.
Depuis trois ans, la ferme du Pôle régional Ovin accueille une expérimentation d’agrivoltaïsme en élevage ovin. Menés dans le cadre d’une conduite herbagère adaptée, ces essais donnent des résultats éclairants.
Le syndicat français des acteurs industriels de l'agroéquipement et de l'agroenvironnement, Axema, a organisé le 10 juin une conférence de presse à Paris pour présenter le bilan de l’année écoulée et présenter les perspectives pour l’année en cours.
David Portalès, co-fondateur du groupe d’agrivoltaïsme GLHD, est confiant dans l’avenir de l’agrivoltaïsme, parce qu’il est compétitif avec le nucléaire et le sera encore plus demain, tout en produisant des denrées. Les énergéticiens savent de mieux en mieux contourner l’intermittence de la production électrique grâce à des batteries industrielles capables de stocker plusieurs dizaines de mégawatts-heures et grâce à l’essor du parc de voitures électriques.
Mercredi 12 juin, l’abattoir collectif de volailles et de lapins, Grain de Saveurs à Oslon, a fêté ses 10 ans. Cet abattoir en Cuma fut une première, sous cette forme, en France. Une Cuma qui ravit sa quinzaine d’adhérents. Et pourtant, l’outil n’est pas encore saturé et peut encore doubler sa production. Avis aux éleveurs qui souhaiteraient ramener de la valeur ajoutée.
Réduire l’usage des pesticides en grandes cultures : des expériences pilotes telles que le dispositif « Dephy Ferme » montrent que c’est possible, sans compromettre la marge de l’exploitation, y compris en agriculture conventionnelle. A condition de moins rester rivé sur son rendement. Diversification des cultures, stratégies de faux semis, utilisation de variétés résistantes… Combinés, ces leviers permettent de réduire l’usage des pesticides, mais peinent à se démocratiser. La faute à des « verrouillages sociotechniques », aussi bien en amont qu’en aval des agriculteurs, pointe-t-on à l’Inrae de longue date. Pour lever ces freins, le gouvernement a décidé, dans sa version finale du plan Ecophyto 2030, « de ne pas se concentrer uniquement sur l’amont de la chaîne agricole ». Reste à savoir si l’enveloppe de 90 M€ mise en place sera suffisante.
Selon le Cema (constructeurs européens de machines agricoles), les immatriculations européennes de tracteurs agricoles ont diminué en 2023, et ont été inférieures de 4,9 % à celles de 2022.
Selon le Cema (constructeurs européens de machines agricoles), les immatriculations européennes de tracteurs agricoles ont diminué en 2023, et ont été inférieures de 4,9 % à celles de 2022.
Un bond technologique significatif a été réalisé dans le domaine de l’émulsification, permettant de mélanger l’eau et l’huile sans l’utilisation de tensioactifs. Cette avancée promet de transformer les pratiques agricoles en réduisant à terme les doses des traitements phytosanitaires.
A l’inverse de la conférence précédente, celle de Stéphane Bazoud n’a pas provoqué de débats mais plutôt une envie immédiate de tester « ses selfs collaboratifs ». Ce conseiller pour le Département du Puy-de-Dôme forme régulièrement les salariés de la cuisine centrale officiant pour 52 collèges « autogérés ».