Déchaumage
Adapter le matériel à ses contraintes
Le travail superficiel du sol pratiqué lors d'un déchaumage permet
d'enfouir les chaumes et autres restes de paille pour favoriser leur
décomposition. Il permet également de contrôler le stock de graines
d'adventices.
d'enfouir les chaumes et autres restes de paille pour favoriser leur
décomposition. Il permet également de contrôler le stock de graines
d'adventices.
Après la moisson, le déchaumage est une opération importante destinée à assurer les conditions d’un bon développement de la culture qui va suivre (lire à ce sujet notre article en page 17 de notre édition du 6 juillet dernier). L’objectif de ce travail du sol superficiel est multiple : il s’agit en effet d’obtenir une bonne décomposition des résidus végétaux tout en maintenant un milieu aéré, de niveler le sol, de maîtriser le développement des adventices ou des repousses, de limiter l’évaporation de l’eau et de contenir aussi le développement des limaces.
A dents ou à disques ?
Pour assurer cette action mécanique, les outils à dents et à disques constituent les deux grands types d’équipement proposés par les constructeurs. Apparus les premiers sur le marché, les outils à dents sont d’une utilisation simple et efficace mais il faut se souvenir que cette efficacité est liée au respect de deux critères fondamentaux : l’espace entre chaque passage de dents (plus celui-ci est réduit plus le travail est homogène) et la vitesse de travail qui doit être élevée.
Les innovations apportées sur ce type de matériel telles les dents souples ou montées sur ressorts ont permis des exigences inférieures en termes de puissance tout en renforçant les qualités d’émiettement, sachant cependant que la régularité de profondeur du travail réalisé n’était pas toujours au rendez-vous. Economiquement, les déchaumeurs à dents ont cependant un coût relativement important : il faut en effet se souvenir que l’usure des pièces travaillantes est multipliée par quatre lorsqu’on double la vitesse d’avancement.
Performances satisfaisantes
Les déchaumeurs à disques permettent quant à eux d’assurer un travail sur de grandes largeurs et sur des sols fortement encombrés de matière organique. L’investissement pour ce type de matériel est supérieur aux déchaumeurs à dents mais leur efficacité marque ses limites dans des conditions de sols très secs, sur sols humides où ils favorisent le lissage et sur sols très caillouteux. Autre inconvénient constaté dans la lutte contre certains adventices : les disques découpent les rhizomes mais sans les ramener en surface, ce qui ne permet donc pas une bonne dessiccation.
Globalement, qu’ils soient à dents ou à disques, les déchaumeurs affichent des performances satisfaisantes. Afin d’assurer un rappuyage constant du sol, qui favorise la levée homogène du faux semis, le déchaumage associe souvent l’usage d’un rouleau à ces outils de travail. Il convient à l’agriculteur de bien analyser l’ensemble de ses propres critères d’exploitation pour faire son choix. Et en gardant bien en tête deux règles fondamentales pour pratiquer un bon déchaumage : réaliser celui-ci au bon moment, c’est-à-dire le plus tôt possible après la récolte lorsque le sol est en condition sèche avec peu d’humidité résiduelle et respecter à la fois une régularité et une faible profondeur du travail du sol (qui doit être inférieure à 7 ou 8 cm). Le déchaumage doit rester un travail superficiel du sol.
A dents ou à disques ?
Pour assurer cette action mécanique, les outils à dents et à disques constituent les deux grands types d’équipement proposés par les constructeurs. Apparus les premiers sur le marché, les outils à dents sont d’une utilisation simple et efficace mais il faut se souvenir que cette efficacité est liée au respect de deux critères fondamentaux : l’espace entre chaque passage de dents (plus celui-ci est réduit plus le travail est homogène) et la vitesse de travail qui doit être élevée.
Les innovations apportées sur ce type de matériel telles les dents souples ou montées sur ressorts ont permis des exigences inférieures en termes de puissance tout en renforçant les qualités d’émiettement, sachant cependant que la régularité de profondeur du travail réalisé n’était pas toujours au rendez-vous. Economiquement, les déchaumeurs à dents ont cependant un coût relativement important : il faut en effet se souvenir que l’usure des pièces travaillantes est multipliée par quatre lorsqu’on double la vitesse d’avancement.
Performances satisfaisantes
Les déchaumeurs à disques permettent quant à eux d’assurer un travail sur de grandes largeurs et sur des sols fortement encombrés de matière organique. L’investissement pour ce type de matériel est supérieur aux déchaumeurs à dents mais leur efficacité marque ses limites dans des conditions de sols très secs, sur sols humides où ils favorisent le lissage et sur sols très caillouteux. Autre inconvénient constaté dans la lutte contre certains adventices : les disques découpent les rhizomes mais sans les ramener en surface, ce qui ne permet donc pas une bonne dessiccation.
Globalement, qu’ils soient à dents ou à disques, les déchaumeurs affichent des performances satisfaisantes. Afin d’assurer un rappuyage constant du sol, qui favorise la levée homogène du faux semis, le déchaumage associe souvent l’usage d’un rouleau à ces outils de travail. Il convient à l’agriculteur de bien analyser l’ensemble de ses propres critères d’exploitation pour faire son choix. Et en gardant bien en tête deux règles fondamentales pour pratiquer un bon déchaumage : réaliser celui-ci au bon moment, c’est-à-dire le plus tôt possible après la récolte lorsque le sol est en condition sèche avec peu d’humidité résiduelle et respecter à la fois une régularité et une faible profondeur du travail du sol (qui doit être inférieure à 7 ou 8 cm). Le déchaumage doit rester un travail superficiel du sol.