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Crise sanitaire Covid19

Crise sanitaire Covid19 : La FNSEA répond « présent »

Se nourrir, se soigner, travailler : les priorités nationales confirmées pour les 15 jours de confinement instaurées par le Président de la République.

Notre pays vit une situation historique et inédite. Tristement historique, tant la propagation du Covid19 est sournoise, invisible et imprévisible.

Dans ce contexte, priorité à la santé de nos familles, de nos proches, de nos collègues et de tous nos concitoyens.

La profession agricole répond « présent » à l’appel à mobilisation nationale, fidèles à ses valeurs d’unité et de solidarité.

Présent au présent !

Car l’urgence d’assurer la continuité de l’activité économique du pays.

Travaillant avec du vivant, l’agriculture doit intégrer les réalités climatiques et biologiques, car la vie ne s’arrête pas !

Nourrir, nettoyer, soigner ses animaux sont des tâches quotidiennes, voire biquotidiennes, pour les éleveurs. Le printemps accélère la croissance de la végétation et le besoin d’intervention dans les champs, vergers, maraîchages, pépinières, pour semer, fertiliser, traiter, tailler et… récolter les produits primeurs tant attendus par les consommateurs : fraises, asperges, radis, salades, navets…

Les agriculteurs sont au rendez-vous de l’effort national, et mettent sur la table des Français, des produits frais au quotidien, sans risque de rupture.

Disons-le : alors que les médias ne parlent que de pâtes - pardon à nos producteurs de blé dur ! - il faut enchanter l’alimentation de nos concitoyens avec les produits de saison. C’est même salutaire pour les agriculteurs qui ont perdu les débouchés vers les restaurants et cantines.

Présent au futur !

Oui, nous voulons conserver en France cette agriculture diversifiée et fiable qui permet une alimentation de qualité, sûre et saine.

Mais encore faut-il que les politiques de notre pays créent les conditions favorables.

Depuis de nombreuses années, nous alertons sur les concurrences déloyales subies par le secteur agricole en raison de conditions de productions totalement différentes dans d’autres pays et qui inondent nos étals et nos cantines.

Depuis de nombreux mois nous répétons « N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas dans nos assiettes ». De nombreuses associations et ONG ont soutenu ce message lors des débats CETA et Mercosur. C’est positif !

Dans ce contexte, entendre le Président de la République, le 12 mars au soir, affirmer « confier notre alimentation à d’autres (…) serait une folie », qu’il faut « repenser notre souveraineté alimentaire française et européenne nécessitera des décisions de rupture » interpelle positivement. Surtout quand il conclut : « Je l’assumerai. »

Nous saurons le rappeler lors des débats sur le budget et les orientations de la future PAC, où l’Europe ne doit pas « débrayer » sur son ambition de production performante et durable.

Nous le rappellerons dans tous les débats sur la protection des terres agricoles, les tentations de surtranspositions des règles environnementales, les oppositions aux projets d’irrigation ou de modernisation des élevages...

La souveraineté alimentaire est capitale, comme dans les années 1960 quand le général de Gaulle et Edgar Pisani, ministre de l’Agriculture, en ont fait une ambition nationale et européenne. 60 ans plus tard, l’histoire se répète. Mais avec les conséquences du changement climatique qui s’imposent à nous et la circulation mondialisée des biens et des personnes, elle appelle des décisions politiques stratégiques, à la hauteur de l’enjeu.

La FNSEA sera présente, un interlocuteur responsable et courageux.

Covid-19 : garder le contact

Vos questions sont nombreuses et légitimes en ce qui concerne ce qui sera autorisé tant pour les chefs d’exploitations agricoles et viticoles, que pour vos salariés, mais aussi par exemple ceux des services de remplacement. Plus globalement les questions se posent aussi pour l’ensemble des salariés et entreprises du para-agricole.
Dès que la FDSEA de Saône-et-Loire disposera d’une information suffisamment claire et fiable, elle vous en informera bien évidemment. Nous vous tiendrons aussi informé ainsi que de tout impact ou conséquence que pourrait avoir les mesures prises sur les filières agricoles et viticoles dans leur ensemble.

Au niveau de la FDSEA, au vu de l’évolution de la situation, dès vendredi 13 mars, nous avions anticipé les choses et pris la décision raisonnable d’annuler notre Assemblée Générale initialement prévue le 20 mars, anticipant en cela les annonces gouvernementales. Une décision sera prise dans les jours qui viennent quant à la possibilité (faible) de re-programmer ultérieurement cette AG ou de l’annuler définitivement.

Enfin, en ce qui concerne le fonctionnement des services de la FDSEA, les annonces du Président de la République vont avoir un impact direct sur l’organisation de ceux-ci. Ainsi, du fait des mesures de confinement imposées, l’ensemble des services de la Maison de l’Agriculture dont ceux de la FDSEA sont fermés au public depuis lundi 16 mars au soir.

De plus, l’ensemble des salariés de la FDSEA sont depuis ce mardi 17 mars chez eux en télétravail. Toutes les réunions et déplacements professionnels des salariés sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Vous trouverez ci-dessous le détail de l’organisation qui a été mise en place dans le souci d’assurer une continuïté de service à nos adhérents.

" Dans cette période compliquée qui s’annonce pour l’ensemble de nos concitoyens et bien évidemment pour chacune et chacun d’entre vous, nous vous demandons de suivre strictement les consignes gouvernementales et comptons sur la responsabilité de chacun et chacun d’entre vous notamment dans l’application des « gestes barrière » ", rappelle Christian Bajard, président de la FDSEA pour qui la priorité est de penser en premier lieu à préserver la santé de chacune et chacun de nos concitoyens, de l’ensemble des agriculteurs et tout particulièrement de nos aînés et des plus fragiles d’entre-eux mais aussi bien évidemment de l’ensemble des salariés de la FDSEA.