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Cave de Lugny

De grands projets pour de belles promesses à la Cave de Lugny

L’assemblée générale de la Cave de Lugny aura été particulièrement riche cette année. Avec une foultitude de projets et de changements qui devraient impacter positivement le futur de la structure coopérative.

De grands projets pour de belles promesses à la Cave de Lugny

Le rendez-vous du 20 février dernier à la salle des fêtes de Saint-Gengoux-de-Scissé a permis de faire le point sur le dernier exercice, quelque peu particulier. Lequel a été marqué par une baisse conséquence du volume commercialisé, passant de 86.170 hectolitres à 73.413 hectolitres (-15%). Alors que le volume vendu en bouteille est extrêmement stable, passant de 44.877 hectolitres à 44.022 hectolitres – soit 6.023.529 cols contre 5.940.136 cols un an plus tard –, la chute importante concerne le vrac, avec seulement 28.862 hectolitres contre 40.993 hectolitres 12 mois plus tôt. Logique, alors, de voir le chiffre d’affaires global baisser de 36.824.928 € à 32.529.503 €. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la cave est composé de 70% des ventes en bouteilles même si le marché en GD est compliqué du fait de la restructuration du secteur. On soulignera aussi le très haut niveau de stock qui atteint 26.190.396 € contre 22.602.370 € précédemment. Néanmoins, le résultat de l’exercice reste très satisfaisant avec 121.790 € contre 250.361 € un an auparavant.

Côté investissements, ils s’élèvent à 2.650.000 €. 74% de cette somme est consacré au magasin. A savoir 1.960.000 €. Le reste est composé principalement par du matériel de vinification et de production pour 272.000 €. Par ailleurs, s’annonce un changement majeur pour l’exercice 2019-2020. Il y aura un exercice non de 12 mois mais de 16 mois pour coller au plus près à la vie de la coopérative. Avec un arrêté des comptes qui passera du 31 août au 31 décembre.

La bouteille omniprésente

Pour sa part, Marc Sangoy a livré un rapport moral engagé. Alors que le chiffre d’affaires est en baisse après de nombreuses années de progression (« il fallait bien que cela s’arrête un jour »), le président a souligné la chute des cours qui « s’effondrent à 634€ la pièce... Heureusement, le marché bouteille reste stable malgré aussi quelques inquiétudes en GD ». Evoquant au passage la plus faible récolte depuis 1981 avec seulement 50.000 hectolitres récoltés et 60% du potentiel, le marché vrac (blanc) est reparti de l’avant pour passer de 634 à 750 € la pièce pour les 2018. Et de rappeler l’importance de s’assurer alors que seulement 25% des adhérents le sont. Quant aux VCI, ils ont été utilisés à hauteur de 11.000 hectolitres. Un stock de VCI qui est actuellement au plus bas avec seulement 800 hectolitres.

Par ailleurs, aujourd’hui, impossible de faire fi du changement climatique avec, au cours des derniers mois, des problématiques de gel, de grêle et de sécheresse. La Cave de Lugny réfléchit afin de lisser dans le temps les revenus des coopérateurs pour éviter les chiffres d’affaires en dents de scie. « Nous réfléchissons et surtout évaluons le principe de régler plusieurs millésimes en même temps qui permettraient de lisser ces pertes de récolte. Nous adapterons ce système s’il est pertinent pour un maximum de coopérateurs ». Evoquant le projet cuverie, Marc Sangoy a rappelé que les équipements actuels datent du début des années 80. L’occasion, dans le futur, « de disposer de plus de stockage les années généreuses avec du VCI,  plus de capacité à refroidir les années chaudes avec aussi la possibilité de vendange nocturne, plus de rationalité ou de souplesse en équipant les trois chais et en optimisant ces chais de réception pour plus de réactivité, plus de capacité à recevoir et vinifier des petits volumes, générateurs de valeur ajoutée supplémentaire, et, bien sûr, toujours dans l’optique d’amélioration de la qualité même si nous sommes déjà au top niveau ». Cela suppose un investissement de 3.901.791 € répartis de la manière suivante : 2.979.868 € pour Lugny, 509.318 € pour Chardonnay et 412.605 € pour Saint-Gengoux-de-Scissé. Quant aux travaux, ils débuteront après la récolte 2020.

A l’écoute du consommateur

Par ailleurs, il a rappelé l’importance de trois grands projets en cours d’élaboration. A commencer par le Domaine de la Croix Salain en conversion bio. Avec, en 2020, la première cuvée, en Mâcon village, certifiée bio. On notera également la création d’un GIEE pour parler de la biodiversité et communiquer sur celle-ci. Enfin, la collection Un Homme Un Vin a été un franc succès à travers sept cuvées. Cette idée, à l’initiative du groupe jeune, offre la possibilité de personnaliser une cuvée. « Ce sont des projets individuels au service du collectif ». Côté Sainchargny, il y aura quelques retouches à la marge à effectuer.

Bien évidemment, Marc Sangoy a évoqué les sujets d’inquiétude entre Les Etats-Unis, le Brexit et la Chine. Voire, dans l’hexagone, les mouvements sociaux et l’agribashing qui semble « vouloir détruire ce qui rapporte le plus à la France ». Et de tancer les réseaux sociaux tout en invitant au dialogue pour les ZNT et en rappelant que la cave commence à mettre en place la démarche HVE.

De grands projets pour de belles promesses à la Cave de Lugny

De grands projets pour de belles promesses à la Cave de Lugny

Le rendez-vous du 20 février dernier à la salle des fêtes de Saint-Gengoux-de-Scissé a permis de faire le point sur le dernier exercice, quelque peu particulier. Lequel a été marqué par une baisse conséquence du volume commercialisé, passant de 86.170 hectolitres à 73.413 hectolitres (-15%). Alors que le volume vendu en bouteille est extrêmement stable, passant de 44.877 hectolitres à 44.022 hectolitres – soit 6.023.529 cols contre 5.940.136 cols un an plus tard –, la chute importante concerne le vrac, avec seulement 28.862 hectolitres contre 40.993 hectolitres 12 mois plus tôt. Logique, alors, de voir le chiffre d’affaires global baisser de 36.824.928 € à 32.529.503 €. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la cave est composé de 70% des ventes en bouteilles même si le marché en GD est compliqué du fait de la restructuration du secteur. On soulignera aussi le très haut niveau de stock qui atteint 26.190.396 € contre 22.602.370 € précédemment. Néanmoins, le résultat de l’exercice reste très satisfaisant avec 121.790 € contre 250.361 € un an auparavant.

Côté investissements, ils s’élèvent à 2.650.000 €. 74% de cette somme est consacré au magasin. A savoir 1.960.000 €. Le reste est composé principalement par du matériel de vinification et de production pour 272.000 €. Par ailleurs, s’annonce un changement majeur pour l’exercice 2019-2020. Il y aura un exercice non de 12 mois mais de 16 mois pour coller au plus près à la vie de la coopérative. Avec un arrêté des comptes qui passera du 31 août au 31 décembre.

La bouteille omniprésente

Pour sa part, Marc Sangoy a livré un rapport moral engagé. Alors que le chiffre d’affaires est en baisse après de nombreuses années de progression (« il fallait bien que cela s’arrête un jour »), le président a souligné la chute des cours qui « s’effondrent à 634€ la pièce... Heureusement, le marché bouteille reste stable malgré aussi quelques inquiétudes en GD ». Evoquant au passage la plus faible récolte depuis 1981 avec seulement 50.000 hectolitres récoltés et 60% du potentiel, le marché vrac (blanc) est reparti de l’avant pour passer de 634 à 750 € la pièce pour les 2018. Et de rappeler l’importance de s’assurer alors que seulement 25% des adhérents le sont. Quant aux VCI, ils ont été utilisés à hauteur de 11.000 hectolitres. Un stock de VCI qui est actuellement au plus bas avec seulement 800 hectolitres.

Par ailleurs, aujourd’hui, impossible de faire fi du changement climatique avec, au cours des derniers mois, des problématiques de gel, de grêle et de sécheresse. La Cave de Lugny réfléchit afin de lisser dans le temps les revenus des coopérateurs pour éviter les chiffres d’affaires en dents de scie. « Nous réfléchissons et surtout évaluons le principe de régler plusieurs millésimes en même temps qui permettraient de lisser ces pertes de récolte. Nous adapterons ce système s’il est pertinent pour un maximum de coopérateurs ». Evoquant le projet cuverie, Marc Sangoy a rappelé que les équipements actuels datent du début des années 80. L’occasion, dans le futur, « de disposer de plus de stockage les années généreuses avec du VCI,  plus de capacité à refroidir les années chaudes avec aussi la possibilité de vendange nocturne, plus de rationalité ou de souplesse en équipant les trois chais et en optimisant ces chais de réception pour plus de réactivité, plus de capacité à recevoir et vinifier des petits volumes, générateurs de valeur ajoutée supplémentaire, et, bien sûr, toujours dans l’optique d’amélioration de la qualité même si nous sommes déjà au top niveau ». Cela suppose un investissement de 3.901.791 € répartis de la manière suivante : 2.979.868 € pour Lugny, 509.318 € pour Chardonnay et 412.605 € pour Saint-Gengoux-de-Scissé. Quant aux travaux, ils débuteront après la récolte 2020.

A l’écoute du consommateur

Par ailleurs, il a rappelé l’importance de trois grands projets en cours d’élaboration. A commencer par le Domaine de la Croix Salain en conversion bio. Avec, en 2020, la première cuvée, en Mâcon village, certifiée bio. On notera également la création d’un GIEE pour parler de la biodiversité et communiquer sur celle-ci. Enfin, la collection Un Homme Un Vin a été un franc succès à travers sept cuvées. Cette idée, à l’initiative du groupe jeune, offre la possibilité de personnaliser une cuvée. « Ce sont des projets individuels au service du collectif ». Côté Sainchargny, il y aura quelques retouches à la marge à effectuer.

Bien évidemment, Marc Sangoy a évoqué les sujets d’inquiétude entre Les Etats-Unis, le Brexit et la Chine. Voire, dans l’hexagone, les mouvements sociaux et l’agribashing qui semble « vouloir détruire ce qui rapporte le plus à la France ». Et de tancer les réseaux sociaux tout en invitant au dialogue pour les ZNT et en rappelant que la cave commence à mettre en place la démarche HVE.

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