Qualité des blés français en 2011
De quoi satisfaire toutes les demandes
Alors qu’en juin la perspective de récolte de blé tendre était
catastrophique en volume (moins de 30 Mt), les pluies de juin et juillet
ont permis de retrouver, malgré une grande hétérogénéité, un niveau
national de production modeste certes, avec 33,8 Mt, mais qui
permettra de répondre aux besoins du marché intérieur comme de
l’exportation.
catastrophique en volume (moins de 30 Mt), les pluies de juin et juillet
ont permis de retrouver, malgré une grande hétérogénéité, un niveau
national de production modeste certes, avec 33,8 Mt, mais qui
permettra de répondre aux besoins du marché intérieur comme de
l’exportation.
Des craintes avaient aussi été évoquées à la même époque quant à la qualité du blé ; elles sont levées par l’étude de FranceAgriMer. On y notera tout d’abord la présence toujours largement dominante des blés de qualité boulangère dans la récolte française (92 % des surfaces). En 2011, sur les 33,8 Mt de récolte estimée, 20,4 Mt figurent en blé meunier de qualité supérieure. Le poids spécifique moyen national est très élevé, avec 79,4 kg/hectolitre. Malgré une grande hétérogénéité selon les régions (tout comme pour le volume) le taux moyen de protéines est satisfaisant avec 11,5 % ; 60 % de la récolte dépassent ce taux. C’est un élément important pour l’exportation (le minimum imposé par exemple, par l’Egypte cette année étant à ce taux). Le temps de chute de Hagberg, qui détermine la valeur boulangère du blé étant élevé avec + de 220 secondes pour 81 % de la récolte. 3 Mt sont constituées de blé de qualité ne pouvant être dirigés que vers l’alimentation animale qui utilisera aussi des « petits » blés meuniers puisque les incorporations par les fabricants d’aliments sont estimées pour cette campagne, à 5,4 Mt.