Lutte contre l'Ambroise
Des propositions concrètes
La Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (Fop)
s'est associé à la journée internationale de lutte contre l'Ambroise le
23 juin. Elle rappelle que l'Ambroisie est une plante sauvage fortement
envahissante et allergène, avant de réaliser des propositions !
s'est associé à la journée internationale de lutte contre l'Ambroise le
23 juin. Elle rappelle que l'Ambroisie est une plante sauvage fortement
envahissante et allergène, avant de réaliser des propositions !
Actuellement l’Ambroisie est très implantée en région Rhône-Alpes, mais en cours d'expansion généralisée en Europe, son pollen est responsable de diverses pathologies respiratoires (rhinites, trachéites) et cutanées (urticaires). 6 à 12 % de la population exposée y est potentiellement allergique. Les impératifs de protection de la santé publique, notamment pour les personnes sujettes à l'asthme, doivent conduire à une détermination sans faille dans la lutte contre cette plante.
Cette détermination doit être d'autant plus forte que cette plante a aussi des effets dévastateurs sur les économies régionales en général, l'économie agricole en particulier. Selon la FOP, les pertes pourraient ainsi atteindre, sur la production de tournesol, 3 quintaux par hectare pour chaque dizaine d'ambroisie au mètre carré, alors que certaines parcelles peuvent être envahies par plusieurs centaines de plantes au mètre carré ! Ces pertes peuvent atteindre les 2/3 du rendement en l'absence de désherbage. Les effets de l'Ambroisie sont aussi visibles sur pois, soja et sorgho.
L'impact économique tant sur l'agriculture que sur les filières qui lui sont liées est notable : c'est ainsi qu'en seule région Rhône-Alpes, les pertes de production potentielles si le contrôle de l'Ambroisie n'était pas assuré, pourraient s'élever à rien moins qu’environ 10 million d'€ !
Les moyens de lutte existent
Pourtant des méthodes de lutte contre l'Ambroisie existent. Les producteurs peuvent choisir entre différentes stratégies de désherbage de leurs parcelles ainsi qu'entre différents types d'herbicide. Ils peuvent aussi recourir à des variétés tolérantes aux herbicides qui permettent précisément de rendre facultatif le recours à ces produits, apportant ainsi un "plus" environnemental évident et compatible l'exigence de santé publique et la nécessité économique de production.
A la veille de cette journée internationale, le président de la FOP a rappelé que l'agriculture était « prête à s'inscrire dans cette démarche en apportant une contribution réelle à la lutte contre les effets nocifs de cette plante. Elle dispose pour ce faire de solutions concrètes et démontrant qu'innovation technique, performance économique et préservation écologique sont conciliables. Elle est ouverte au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs responsables qui préfèrent privilégier la protection de la santé publique au détriment de l'Ambroisie et non le contraire ».
Cette détermination doit être d'autant plus forte que cette plante a aussi des effets dévastateurs sur les économies régionales en général, l'économie agricole en particulier. Selon la FOP, les pertes pourraient ainsi atteindre, sur la production de tournesol, 3 quintaux par hectare pour chaque dizaine d'ambroisie au mètre carré, alors que certaines parcelles peuvent être envahies par plusieurs centaines de plantes au mètre carré ! Ces pertes peuvent atteindre les 2/3 du rendement en l'absence de désherbage. Les effets de l'Ambroisie sont aussi visibles sur pois, soja et sorgho.
L'impact économique tant sur l'agriculture que sur les filières qui lui sont liées est notable : c'est ainsi qu'en seule région Rhône-Alpes, les pertes de production potentielles si le contrôle de l'Ambroisie n'était pas assuré, pourraient s'élever à rien moins qu’environ 10 million d'€ !
Les moyens de lutte existent
Pourtant des méthodes de lutte contre l'Ambroisie existent. Les producteurs peuvent choisir entre différentes stratégies de désherbage de leurs parcelles ainsi qu'entre différents types d'herbicide. Ils peuvent aussi recourir à des variétés tolérantes aux herbicides qui permettent précisément de rendre facultatif le recours à ces produits, apportant ainsi un "plus" environnemental évident et compatible l'exigence de santé publique et la nécessité économique de production.
A la veille de cette journée internationale, le président de la FOP a rappelé que l'agriculture était « prête à s'inscrire dans cette démarche en apportant une contribution réelle à la lutte contre les effets nocifs de cette plante. Elle dispose pour ce faire de solutions concrètes et démontrant qu'innovation technique, performance économique et préservation écologique sont conciliables. Elle est ouverte au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs responsables qui préfèrent privilégier la protection de la santé publique au détriment de l'Ambroisie et non le contraire ».