Des rendements corrects

Après des implantations dans le sec, le froid hivernal rigoureux et long n’a pas eu d’effets négatifs sur les cultures, mis à part un retard dans l’arrivée des stades. Un couvert neigeux protège les cultures lors des chutes de températures de fin décembre. Par la suite, l’enherbement des parcelles devient problématique et des symptômes de mosaïques sur orge sont visibles, parfois de manières impressionnantes mais sans impacts sur le rendement. Le mois d’avril est par contre très préjudiciable aux cultures, car cette période de sécheresse va intervenir en pleine montaison des orges et des blés. Cela aura pour effet de limiter le nombre d’épis/m². Le retour des pluies se fait fin avril en Franche-Comté et dans le Sud de la Bourgogne, alors qu’il faudra attendre entre le 5 et 10 mai pour les plateaux bourguignons et le Nord de la Bourgogne. Après ce mois de sec et de stress azoté induit, le mois de mai n’est pas très pluvieux et l’ensoleillement autour de la méiose et de la floraison n’est pas important. Tous ces facteurs ne jouent pas en faveur d’une fertilité optimale des épis. En définitive, le nombre de grain/m² est en dessous de la moyenne et parfois limitant dans certains sites. Le remplissage des orges d’hiver se passe dans de bonnes conditions ce qui sauve un peu la mise dans les situations difficile et permet de réaliser un bon rendement dans les autres situations. En blé, la deuxième partie du remplissage est plus délicate mais les PMG sont finalement bons, ce qui permet d’atteindre des rendements moyens de manière générale et de faire de bons scores dans les régions où la pluie est revenue avant la fin montaison. Cette année, la qualité est au rendez-vous avec de bons calibrages pour les orges et des protéines contenues pour le débouché brassicole. De même pour les blés, la qualité est présente avec des bonnes teneurs en protéines et des PS globalement d’un bon niveau. Très peu de problèmes de mycotoxines ont été observés cette année.