Des retraités plus que jamais au cœur de l’actualité
L’assemblée générale des anciens exploitants agricoles s’est tenue le vendredi 21 février à Saint-Désert. Bien évidemment, en plein examen du projet de loi de réforme des retraites à l’Assemblée nationale, la question des pensions agricoles ne pouvait qu’être largement abordée par la plupart des intervenants. Mais si la plus grande incertitude demeure sur ce point, il a été aussi question de tout un ensemble d’autres sujets dont certains sont déjà très concrets.

À Saint-Désert, « commune toujours baignée par le soleil » a précisé son maire en présentation, « mis à part un peu de brouillard de temps en temps », l’agriculture est représentée par un agriculteur et six viticulteurs. Il n’empêche que son maire, Daniel Christel, non issu du milieu agricole, a été de ceux qui ont porté la voix des retraités agricoles auprès d’Emmanuel Macron lors de sa visite en février 2019 à Autun. Il a relaté au président de la République la situation d’un couple d’exploitants à la retraite touchant à eux deux 1.547 € par mois lorsque sur cette même période l’Ehpad, devenue incontournable pour monsieur, coûte 2.500 €… Daniel Christel avait ainsi clos son intervention : « Monsieur le Président, ce n’est pas une question que je vous pose, mais c’est simplement un témoignage réel, un constat douloureux sur lequel il nous faudra tous travailler. »
Et ce travail, depuis un an, a avancé. Et s’il est allé dans le bon sens pour les agriculteurs, il a laissé les retraités du secteur sur le bord de la route : la retraite à 1.000 € minimum est actée… mais ne prendra effet que pour les nouveaux retraités à partir de 2022. Quid des retraites actuelles ? s’est interrogée Danielle Jaillet dans son rapport moral. La présidente de la section a ainsi relaté que c’est « avec stupéfaction et colère que nous avons appris le rejet des différents amendements que présentait la FNSEA [… dont] la revalorisation des petites retraites agricoles à 85 % du Smic ».
Ainsi, la section des anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire continue d’exiger « 85 % du Smic pour les tous les retraités actuels ayant une carrière complète » et qu’elles soient par ailleurs « indexées sur l’inflation ».
De nombreux soutiens
Pourtant ce n’est pas faute d'avoir le soutien des députés et sénateurs saone-et-loiriens.
À l’image de Rémy Rebeyrotte qui assure que « le travail est engagé ». Le député de la majorité a d’ailleurs remercié la section pour « son travail énorme ». À l’image également de Jean-Pierre Émorine ayant lui aussi fait le déplacement vendredi, mais pour lequel ce devrait être la dernière participation puisqu’il compte bien prendre sa retraite sénatoriale en septembre prochain…
Des plus jeunes agriculteurs aux actifs actuels, tous soutiennent leurs ainés dans leur combat. Si pour Jérôme Beauchamp, secrétaire général des JA, il est indécent de « ne laisser que des miettes » à ceux dont « le travail a permis toute leur vie de confectionner du pain pour tout le monde », Christian Bajard continue de se battre en tant que président de la FDSEA71 pour que les agriculteurs actifs ou retraités puissent vivre au quotidien de leur travail.
Le cumul possible
En parallèle à ces positions de soutien sur le montant des retraites agricoles, Cécile Parent la responsable du service emploi et paie de la FDSEA71 est venue évoquer les nouveautés concernant le cumul emploi/retraite.
« Depuis 2009, au regard des faibles retraites agricoles, ce cumul est possible, par contre il ne permettait pas d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite […] La réforme prévoit encore des assouplissements dans les modes de cumul emploi/retraite, dont le cumul de nouveaux droits dès que serait atteint l’âge d’équilibre ».
Si le texte n’est pas encore voté, il ne sera de toute façon applicable qu’à partir du 1er janvier 2022.
Ce principe de cumul peut intéresser des retraités souhaitant continuer de donner un coup de main, notamment sur leur ancienne exploitation : « vous avez la connaissance, le savoir-faire pour la conduite d’engin notamment et nous sommes en manque de main d’œuvre » a ainsi présenté la responsable du service. Ce sont en parallèle souvent des besoins ponctuels, pour les vendanges, les moissons, etc.
Cela permet surtout de pratiquer cette activité dans un cadre légal et de compenser la faible pension tant que la santé et l’envie le permettent…
Des retraités plus que jamais au cœur de l’actualité

À Saint-Désert, « commune toujours baignée par le soleil » a précisé son maire en présentation, « mis à part un peu de brouillard de temps en temps », l’agriculture est représentée par un agriculteur et six viticulteurs. Il n’empêche que son maire, Daniel Christel, non issu du milieu agricole, a été de ceux qui ont porté la voix des retraités agricoles auprès d’Emmanuel Macron lors de sa visite en février 2019 à Autun. Il a relaté au président de la République la situation d’un couple d’exploitants à la retraite touchant à eux deux 1.547 € par mois lorsque sur cette même période l’Ehpad, devenue incontournable pour monsieur, coûte 2.500 €… Daniel Christel avait ainsi clos son intervention : « Monsieur le Président, ce n’est pas une question que je vous pose, mais c’est simplement un témoignage réel, un constat douloureux sur lequel il nous faudra tous travailler. »
Et ce travail, depuis un an, a avancé. Et s’il est allé dans le bon sens pour les agriculteurs, il a laissé les retraités du secteur sur le bord de la route : la retraite à 1.000 € minimum est actée… mais ne prendra effet que pour les nouveaux retraités à partir de 2022. Quid des retraites actuelles ? s’est interrogée Danielle Jaillet dans son rapport moral. La présidente de la section a ainsi relaté que c’est « avec stupéfaction et colère que nous avons appris le rejet des différents amendements que présentait la FNSEA [… dont] la revalorisation des petites retraites agricoles à 85 % du Smic ».
Ainsi, la section des anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire continue d’exiger « 85 % du Smic pour les tous les retraités actuels ayant une carrière complète » et qu’elles soient par ailleurs « indexées sur l’inflation ».
De nombreux soutiens
Pourtant ce n’est pas faute d'avoir le soutien des députés et sénateurs saone-et-loiriens.
À l’image de Rémy Rebeyrotte qui assure que « le travail est engagé ». Le député de la majorité a d’ailleurs remercié la section pour « son travail énorme ». À l’image également de Jean-Pierre Émorine ayant lui aussi fait le déplacement vendredi, mais pour lequel ce devrait être la dernière participation puisqu’il compte bien prendre sa retraite sénatoriale en septembre prochain…
Des plus jeunes agriculteurs aux actifs actuels, tous soutiennent leurs ainés dans leur combat. Si pour Jérôme Beauchamp, secrétaire général des JA, il est indécent de « ne laisser que des miettes » à ceux dont « le travail a permis toute leur vie de confectionner du pain pour tout le monde », Christian Bajard continue de se battre en tant que président de la FDSEA71 pour que les agriculteurs actifs ou retraités puissent vivre au quotidien de leur travail.
Le cumul possible
En parallèle à ces positions de soutien sur le montant des retraites agricoles, Cécile Parent la responsable du service emploi et paie de la FDSEA71 est venue évoquer les nouveautés concernant le cumul emploi/retraite.
« Depuis 2009, au regard des faibles retraites agricoles, ce cumul est possible, par contre il ne permettait pas d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite […] La réforme prévoit encore des assouplissements dans les modes de cumul emploi/retraite, dont le cumul de nouveaux droits dès que serait atteint l’âge d’équilibre ».
Si le texte n’est pas encore voté, il ne sera de toute façon applicable qu’à partir du 1er janvier 2022.
Ce principe de cumul peut intéresser des retraités souhaitant continuer de donner un coup de main, notamment sur leur ancienne exploitation : « vous avez la connaissance, le savoir-faire pour la conduite d’engin notamment et nous sommes en manque de main d’œuvre » a ainsi présenté la responsable du service. Ce sont en parallèle souvent des besoins ponctuels, pour les vendanges, les moissons, etc.
Cela permet surtout de pratiquer cette activité dans un cadre légal et de compenser la faible pension tant que la santé et l’envie le permettent…
Des retraités plus que jamais au cœur de l’actualité

À Saint-Désert, « commune toujours baignée par le soleil » a précisé son maire en présentation, « mis à part un peu de brouillard de temps en temps », l’agriculture est représentée par un agriculteur et six viticulteurs. Il n’empêche que son maire, Daniel Christel, non issu du milieu agricole, a été de ceux qui ont porté la voix des retraités agricoles auprès d’Emmanuel Macron lors de sa visite en février 2019 à Autun. Il a relaté au président de la République la situation d’un couple d’exploitants à la retraite touchant à eux deux 1.547 € par mois lorsque sur cette même période l’Ehpad, devenue incontournable pour monsieur, coûte 2.500 €… Daniel Christel avait ainsi clos son intervention : « Monsieur le Président, ce n’est pas une question que je vous pose, mais c’est simplement un témoignage réel, un constat douloureux sur lequel il nous faudra tous travailler. »
Et ce travail, depuis un an, a avancé. Et s’il est allé dans le bon sens pour les agriculteurs, il a laissé les retraités du secteur sur le bord de la route : la retraite à 1.000 € minimum est actée… mais ne prendra effet que pour les nouveaux retraités à partir de 2022. Quid des retraites actuelles ? s’est interrogée Danielle Jaillet dans son rapport moral. La présidente de la section a ainsi relaté que c’est « avec stupéfaction et colère que nous avons appris le rejet des différents amendements que présentait la FNSEA [… dont] la revalorisation des petites retraites agricoles à 85 % du Smic ».
Ainsi, la section des anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire continue d’exiger « 85 % du Smic pour les tous les retraités actuels ayant une carrière complète » et qu’elles soient par ailleurs « indexées sur l’inflation ».
De nombreux soutiens
Pourtant ce n’est pas faute d'avoir le soutien des députés et sénateurs saone-et-loiriens.
À l’image de Rémy Rebeyrotte qui assure que « le travail est engagé ». Le député de la majorité a d’ailleurs remercié la section pour « son travail énorme ». À l’image également de Jean-Pierre Émorine ayant lui aussi fait le déplacement vendredi, mais pour lequel ce devrait être la dernière participation puisqu’il compte bien prendre sa retraite sénatoriale en septembre prochain…
Des plus jeunes agriculteurs aux actifs actuels, tous soutiennent leurs ainés dans leur combat. Si pour Jérôme Beauchamp, secrétaire général des JA, il est indécent de « ne laisser que des miettes » à ceux dont « le travail a permis toute leur vie de confectionner du pain pour tout le monde », Christian Bajard continue de se battre en tant que président de la FDSEA71 pour que les agriculteurs actifs ou retraités puissent vivre au quotidien de leur travail.
Le cumul possible
En parallèle à ces positions de soutien sur le montant des retraites agricoles, Cécile Parent la responsable du service emploi et paie de la FDSEA71 est venue évoquer les nouveautés concernant le cumul emploi/retraite.
« Depuis 2009, au regard des faibles retraites agricoles, ce cumul est possible, par contre il ne permettait pas d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite […] La réforme prévoit encore des assouplissements dans les modes de cumul emploi/retraite, dont le cumul de nouveaux droits dès que serait atteint l’âge d’équilibre ».
Si le texte n’est pas encore voté, il ne sera de toute façon applicable qu’à partir du 1er janvier 2022.
Ce principe de cumul peut intéresser des retraités souhaitant continuer de donner un coup de main, notamment sur leur ancienne exploitation : « vous avez la connaissance, le savoir-faire pour la conduite d’engin notamment et nous sommes en manque de main d’œuvre » a ainsi présenté la responsable du service. Ce sont en parallèle souvent des besoins ponctuels, pour les vendanges, les moissons, etc.
Cela permet surtout de pratiquer cette activité dans un cadre légal et de compenser la faible pension tant que la santé et l’envie le permettent…
Des retraités plus que jamais au cœur de l’actualité

À Saint-Désert, « commune toujours baignée par le soleil » a précisé son maire en présentation, « mis à part un peu de brouillard de temps en temps », l’agriculture est représentée par un agriculteur et six viticulteurs. Il n’empêche que son maire, Daniel Christel, non issu du milieu agricole, a été de ceux qui ont porté la voix des retraités agricoles auprès d’Emmanuel Macron lors de sa visite en février 2019 à Autun. Il a relaté au président de la République la situation d’un couple d’exploitants à la retraite touchant à eux deux 1.547 € par mois lorsque sur cette même période l’Ehpad, devenue incontournable pour monsieur, coûte 2.500 €… Daniel Christel avait ainsi clos son intervention : « Monsieur le Président, ce n’est pas une question que je vous pose, mais c’est simplement un témoignage réel, un constat douloureux sur lequel il nous faudra tous travailler. »
Et ce travail, depuis un an, a avancé. Et s’il est allé dans le bon sens pour les agriculteurs, il a laissé les retraités du secteur sur le bord de la route : la retraite à 1.000 € minimum est actée… mais ne prendra effet que pour les nouveaux retraités à partir de 2022. Quid des retraites actuelles ? s’est interrogée Danielle Jaillet dans son rapport moral. La présidente de la section a ainsi relaté que c’est « avec stupéfaction et colère que nous avons appris le rejet des différents amendements que présentait la FNSEA [… dont] la revalorisation des petites retraites agricoles à 85 % du Smic ».
Ainsi, la section des anciens exploitants agricoles de Saône-et-Loire continue d’exiger « 85 % du Smic pour les tous les retraités actuels ayant une carrière complète » et qu’elles soient par ailleurs « indexées sur l’inflation ».
De nombreux soutiens
Pourtant ce n’est pas faute d'avoir le soutien des députés et sénateurs saone-et-loiriens.
À l’image de Rémy Rebeyrotte qui assure que « le travail est engagé ». Le député de la majorité a d’ailleurs remercié la section pour « son travail énorme ». À l’image également de Jean-Pierre Émorine ayant lui aussi fait le déplacement vendredi, mais pour lequel ce devrait être la dernière participation puisqu’il compte bien prendre sa retraite sénatoriale en septembre prochain…
Des plus jeunes agriculteurs aux actifs actuels, tous soutiennent leurs ainés dans leur combat. Si pour Jérôme Beauchamp, secrétaire général des JA, il est indécent de « ne laisser que des miettes » à ceux dont « le travail a permis toute leur vie de confectionner du pain pour tout le monde », Christian Bajard continue de se battre en tant que président de la FDSEA71 pour que les agriculteurs actifs ou retraités puissent vivre au quotidien de leur travail.
Le cumul possible
En parallèle à ces positions de soutien sur le montant des retraites agricoles, Cécile Parent la responsable du service emploi et paie de la FDSEA71 est venue évoquer les nouveautés concernant le cumul emploi/retraite.
« Depuis 2009, au regard des faibles retraites agricoles, ce cumul est possible, par contre il ne permettait pas d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite […] La réforme prévoit encore des assouplissements dans les modes de cumul emploi/retraite, dont le cumul de nouveaux droits dès que serait atteint l’âge d’équilibre ».
Si le texte n’est pas encore voté, il ne sera de toute façon applicable qu’à partir du 1er janvier 2022.
Ce principe de cumul peut intéresser des retraités souhaitant continuer de donner un coup de main, notamment sur leur ancienne exploitation : « vous avez la connaissance, le savoir-faire pour la conduite d’engin notamment et nous sommes en manque de main d’œuvre » a ainsi présenté la responsable du service. Ce sont en parallèle souvent des besoins ponctuels, pour les vendanges, les moissons, etc.
Cela permet surtout de pratiquer cette activité dans un cadre légal et de compenser la faible pension tant que la santé et l’envie le permettent…