Disparition de Jean-François Bazin
A la fois journaliste, écrivain et homme politique, Jean-François Bazin s’en est allé le 17 avril dernier. Un homme qui aura également profondément marqué la viticulture bourguignonne de son empreinte.

Difficile de retracer le parcours de Jean-François Bazin en le mettant dans une seule et même case. Car, tout au long de sa vie, il aura aimé passer d’un domaine à l’autre avec toutefois la politique et l’écriture en guise de fil conducteur. Bien évidemment, le grand public retiendra de lui sa présidence du Conseil Régional de Bourgogne de 1993 à 1998 ainsi que la foultitude de livres écrits par ses soins.
Un Bourguignon pur jus
C’est dans la cité des Ducs, à Dijon, que Jean-François Bazin voit le jour le 26 juillet 1942. Les plus anciens se souviendront qu’il a fait ses premières armes en tant que journaliste. Il exerça notamment dans les années soixante à Dijon au sein du quotidien Les Dépêches. Il fut en outre rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Lettre de Bourgogne de 1975 à 2003, travaillant également pour la radio et la télévision via FR3. Cet homme lettré a également eu une carrière politique extrêmement riche Il fut ainsi le premier adjoint de Robert Poujade de 1995 à 2001 à Dijon. Mais il dû s'avouer vaincu lors des municipales de 2001, terrassé par un certain François Rebsamen.
Bien évidemment, on ne peut passer sous silence ses nombreux écrits qui ont su parfaitement mettre en valeur la Bourgogne, son histoire et ses vins. Parmi la trentaine d’ouvrages dont il fut l’auteur, on retiendra notamment ses livres consacrés au chanoine Kir, à la Bourgogne durant la deuxième guerre mondiale et à l'histoire des vins de Bourgogne. Sans oublier son dictionnaire universel des vins de notre région ou encore son almanach bourguignon. Des références indispensables pour tout amateur de vins.