Fédération des foires de Saône-et-Loire : « tout faire pour que nos foires perdurent »
En 2019, les foires de Saône-et-Loire ont drainé plus de 60.000 visiteurs ! Vecteur d’animation et d’activité économique, ces évènements sont indispensables à la vie des villes et villages du département. Mais le manque de soutien public et les contraintes réglementaires ne doivent pas décourager les bénévoles qui composent les comités.

La fédération départementale des foires de Saône-et-Loire regroupe douze foires adhérentes (Autun, Azé, Charolles, Digoin, Gueugnon, Le Creusot, Marcigny, Matour, Mont-Saint-Vincent, Palinges, Saint-Germain-du-Bois, Saint-Gengoux-le-National). Huit de ces foires ont eu lieu en 2019. Ensemble, elles totalisent plus de mille exposants pour plus de 60.000 visiteurs, indique le président Daniel Bouchard. Des chiffres tirés vers le haut par les foires d’importance que furent en 2019 Le Creusot, Digoin et Charolles, précise-t-il. Il faut dire que la fédération regroupe des foires d’envergure, de centres d’intérêt et de nature assez différents. Une diversité qui fait la force de l’offre de foires en Saône-et-Loire. « Il n’y a pas de petites ou de grandes foires », défend le président. Mais l’organisation diffère selon la taille de la ville qui accueille. Sachant que même si toutes les municipalités sont « heureuses de l’organisation d’une foire, dans les villes les comités de foire peuvent compter sur l’implication des services techniques », fait remarquer Daniel Bouchard.
« Il est primordial que nos foires perdurent et continuent à animer nos communes et nos villes », défend le président. « Elles sont des lieux de rencontre et des vitrines exceptionnelles pour les commerçants, artisans, agriculteurs et autres industriels, et ceci à des coûts très abordables ». Mais le maintien de ces précieux évènements pour l’économie et l’animation locale est de plus en plus difficile.
Recettes en baisse, contraintes en hausse…
Parmi les difficultés rencontrées par les comités, il y a bien entendu l’équilibre des budgets. « Les dépenses augmentent sans cesse alors que pour trouver de nouvelles recettes, c’est nettement plus difficile », confie Daniel Bouchard. A cela s’ajoute les contraintes réglementaires toujours croissante en termes de sécurité et donc de coût. « La législation n’est pas adaptée à nos petites manifestations, mais malheureusement, chacun se couvre à son niveau, et c’est toujours l’organisateur qui en pâtit », déplore le président. Le risque, pointe-t-il, est de décourager les organisateurs et donc de voir s’éteindre des manifestations. Car les comités ont du mal à attirer de nouveaux bénévoles et à rajeunir leurs troupes, informe Daniel Bouchard. Il est de plus en plus difficile de trouver des personnes pour prendre les responsabilités de président, trésorier ou secrétaire, s’inquiétait-il.
Défection des soutiens publics
La fédération qui met à la disposition de ses adhérents un parc matériel important (lire encadré), édite chaque année un calendrier et anime un site internet collectif (www.foires71.com), soufre de plus en plus d’un manque de moyens financiers pour fonctionner. Les conséquences de la loi NOTRe avec la perte de financements de la part du Département et l’absence de soutien de la Région mettent en difficulté la fédération départementale des foires.
« Heureusement, ces difficultés sont estompées par la bonne ambiance qui existe entre les différents comités de foires. Nous sommes un peu moins nombreux que par le passé, mais le noyau est solide et solidaire », confie Daniel Bouchard qui tient à remercier également la Chambre de Commerce et d’Industrie pour sa contribution financière.
Fédération des foires de Saône-et-Loire : « tout faire pour que nos foires perdurent »

La fédération départementale des foires de Saône-et-Loire regroupe douze foires adhérentes (Autun, Azé, Charolles, Digoin, Gueugnon, Le Creusot, Marcigny, Matour, Mont-Saint-Vincent, Palinges, Saint-Germain-du-Bois, Saint-Gengoux-le-National). Huit de ces foires ont eu lieu en 2019. Ensemble, elles totalisent plus de mille exposants pour plus de 60.000 visiteurs, indique le président Daniel Bouchard. Des chiffres tirés vers le haut par les foires d’importance que furent en 2019 Le Creusot, Digoin et Charolles, précise-t-il. Il faut dire que la fédération regroupe des foires d’envergure, de centres d’intérêt et de nature assez différents. Une diversité qui fait la force de l’offre de foires en Saône-et-Loire. « Il n’y a pas de petites ou de grandes foires », défend le président. Mais l’organisation diffère selon la taille de la ville qui accueille. Sachant que même si toutes les municipalités sont « heureuses de l’organisation d’une foire, dans les villes les comités de foire peuvent compter sur l’implication des services techniques », fait remarquer Daniel Bouchard.
« Il est primordial que nos foires perdurent et continuent à animer nos communes et nos villes », défend le président. « Elles sont des lieux de rencontre et des vitrines exceptionnelles pour les commerçants, artisans, agriculteurs et autres industriels, et ceci à des coûts très abordables ». Mais le maintien de ces précieux évènements pour l’économie et l’animation locale est de plus en plus difficile.
Recettes en baisse, contraintes en hausse…
Parmi les difficultés rencontrées par les comités, il y a bien entendu l’équilibre des budgets. « Les dépenses augmentent sans cesse alors que pour trouver de nouvelles recettes, c’est nettement plus difficile », confie Daniel Bouchard. A cela s’ajoute les contraintes réglementaires toujours croissante en termes de sécurité et donc de coût. « La législation n’est pas adaptée à nos petites manifestations, mais malheureusement, chacun se couvre à son niveau, et c’est toujours l’organisateur qui en pâtit », déplore le président. Le risque, pointe-t-il, est de décourager les organisateurs et donc de voir s’éteindre des manifestations. Car les comités ont du mal à attirer de nouveaux bénévoles et à rajeunir leurs troupes, informe Daniel Bouchard. Il est de plus en plus difficile de trouver des personnes pour prendre les responsabilités de président, trésorier ou secrétaire, s’inquiétait-il.
Défection des soutiens publics
La fédération qui met à la disposition de ses adhérents un parc matériel important (lire encadré), édite chaque année un calendrier et anime un site internet collectif (www.foires71.com), soufre de plus en plus d’un manque de moyens financiers pour fonctionner. Les conséquences de la loi NOTRe avec la perte de financements de la part du Département et l’absence de soutien de la Région mettent en difficulté la fédération départementale des foires.
« Heureusement, ces difficultés sont estompées par la bonne ambiance qui existe entre les différents comités de foires. Nous sommes un peu moins nombreux que par le passé, mais le noyau est solide et solidaire », confie Daniel Bouchard qui tient à remercier également la Chambre de Commerce et d’Industrie pour sa contribution financière.
Fédération des foires de Saône-et-Loire : « tout faire pour que nos foires perdurent »

La fédération départementale des foires de Saône-et-Loire regroupe douze foires adhérentes (Autun, Azé, Charolles, Digoin, Gueugnon, Le Creusot, Marcigny, Matour, Mont-Saint-Vincent, Palinges, Saint-Germain-du-Bois, Saint-Gengoux-le-National). Huit de ces foires ont eu lieu en 2019. Ensemble, elles totalisent plus de mille exposants pour plus de 60.000 visiteurs, indique le président Daniel Bouchard. Des chiffres tirés vers le haut par les foires d’importance que furent en 2019 Le Creusot, Digoin et Charolles, précise-t-il. Il faut dire que la fédération regroupe des foires d’envergure, de centres d’intérêt et de nature assez différents. Une diversité qui fait la force de l’offre de foires en Saône-et-Loire. « Il n’y a pas de petites ou de grandes foires », défend le président. Mais l’organisation diffère selon la taille de la ville qui accueille. Sachant que même si toutes les municipalités sont « heureuses de l’organisation d’une foire, dans les villes les comités de foire peuvent compter sur l’implication des services techniques », fait remarquer Daniel Bouchard.
« Il est primordial que nos foires perdurent et continuent à animer nos communes et nos villes », défend le président. « Elles sont des lieux de rencontre et des vitrines exceptionnelles pour les commerçants, artisans, agriculteurs et autres industriels, et ceci à des coûts très abordables ». Mais le maintien de ces précieux évènements pour l’économie et l’animation locale est de plus en plus difficile.
Recettes en baisse, contraintes en hausse…
Parmi les difficultés rencontrées par les comités, il y a bien entendu l’équilibre des budgets. « Les dépenses augmentent sans cesse alors que pour trouver de nouvelles recettes, c’est nettement plus difficile », confie Daniel Bouchard. A cela s’ajoute les contraintes réglementaires toujours croissante en termes de sécurité et donc de coût. « La législation n’est pas adaptée à nos petites manifestations, mais malheureusement, chacun se couvre à son niveau, et c’est toujours l’organisateur qui en pâtit », déplore le président. Le risque, pointe-t-il, est de décourager les organisateurs et donc de voir s’éteindre des manifestations. Car les comités ont du mal à attirer de nouveaux bénévoles et à rajeunir leurs troupes, informe Daniel Bouchard. Il est de plus en plus difficile de trouver des personnes pour prendre les responsabilités de président, trésorier ou secrétaire, s’inquiétait-il.
Défection des soutiens publics
La fédération qui met à la disposition de ses adhérents un parc matériel important (lire encadré), édite chaque année un calendrier et anime un site internet collectif (www.foires71.com), soufre de plus en plus d’un manque de moyens financiers pour fonctionner. Les conséquences de la loi NOTRe avec la perte de financements de la part du Département et l’absence de soutien de la Région mettent en difficulté la fédération départementale des foires.
« Heureusement, ces difficultés sont estompées par la bonne ambiance qui existe entre les différents comités de foires. Nous sommes un peu moins nombreux que par le passé, mais le noyau est solide et solidaire », confie Daniel Bouchard qui tient à remercier également la Chambre de Commerce et d’Industrie pour sa contribution financière.