Marché français des vins
Forte percée des vins effervescents espagnols
Une étude de FranceAgriMer (FAM), présentée le 16 juillet, fait état d'une
forte percée des vins effervescents importés, principalement d'Espagne,
depuis la fin des années 2000. On les trouve sur les tables des
consommateurs français, mais aussi sous forme de bases industrielles
pour les mousseux bon marché.
forte percée des vins effervescents importés, principalement d'Espagne,
depuis la fin des années 2000. On les trouve sur les tables des
consommateurs français, mais aussi sous forme de bases industrielles
pour les mousseux bon marché.
FranceAgriMer a mis en évidence un poids croissant des vins étrangers dans les ventes totales de vins effervescents en grande distribution, dans une étude remise le 15 juillet au conseil spécialisé viticole de l'établissement, et présentée le lendemain à la presse. Cette part des vins importés représentait 3,3% en 2009 en volume ; elle est passée à 5,7% en 2014.
La part du cava est passée de 36% à 45%
Dans cette catégorie des vins effervescents étrangers vendus en grande distribution, la part du cava, mousseux espagnol, est passée de 36% en 2011 à 45% en 2014, a indiqué Caroline Blot, chef d'unité des cultures et filières spécialisées à FAM, qui présentait l'étude.
De 2011 à 2014, la part des mousseux italiens dans les vins effervescents importés s'est rétractée : l'asti est passé de 11% à 8%, le lambrusco de 37 à 30%. « Les Italiens en diminué leurs ventes en volumes. Ils sont, comme les Français, à la recherche de la valorisation de leurs vins », a précisé Caroline Blot. La montée en puissance de l'Espagne dans les volumes exportés est une réponse à l'effacement italien et s'explique aussi par l'abondante vendange espagnole en 2013.
Ces statistiques ne tiennent pas compte des importations de mousseux qui servent de bases industrielles aux fabricants de vins d'apéritifs, importations en vrac qui représentent environ 2 millions d'hectolitres par an en provenance d'Espagne, a ajouté Anne Haller, déléguée des filières viticole et cidricole à FranceAgriMer.
En volume le marché des mousseux stagne, en valeur il augmente
En volume le marché des vins mousseux en grande distribution stagne. Il a totalisé 167,4 millions de cols en 2014, soit un effritement de 0,5% par rapport à la moyenne 2009/2013. Les volumes de champagne, qui représentent un gros morceau de la catégorie des vins effervescents, se sont tassés de 5,4% par rapport à la moyenne 2009/2013. Mais, en valeur, le marché des effervescents augmente : +4% en 2014 par rapport à la moyenne 2009/2013, à 1,37 milliard d'euros. Si le champagne s'est valorisé de 0,1%, les crémants régionaux AOP se sont appréciés de 9,9%. « Les consommateurs privilégient les crémants de leur région ou de celle des leurs vacances ou de leurs visites de caves. Cela concerne surtout les crémants de Loire et de Touraine », a commenté Caroline Blot.
A priori, la chaleur n'entame pas le potentiel viticole
La part du cava est passée de 36% à 45%
Dans cette catégorie des vins effervescents étrangers vendus en grande distribution, la part du cava, mousseux espagnol, est passée de 36% en 2011 à 45% en 2014, a indiqué Caroline Blot, chef d'unité des cultures et filières spécialisées à FAM, qui présentait l'étude.
De 2011 à 2014, la part des mousseux italiens dans les vins effervescents importés s'est rétractée : l'asti est passé de 11% à 8%, le lambrusco de 37 à 30%. « Les Italiens en diminué leurs ventes en volumes. Ils sont, comme les Français, à la recherche de la valorisation de leurs vins », a précisé Caroline Blot. La montée en puissance de l'Espagne dans les volumes exportés est une réponse à l'effacement italien et s'explique aussi par l'abondante vendange espagnole en 2013.
Ces statistiques ne tiennent pas compte des importations de mousseux qui servent de bases industrielles aux fabricants de vins d'apéritifs, importations en vrac qui représentent environ 2 millions d'hectolitres par an en provenance d'Espagne, a ajouté Anne Haller, déléguée des filières viticole et cidricole à FranceAgriMer.
En volume le marché des mousseux stagne, en valeur il augmente
En volume le marché des vins mousseux en grande distribution stagne. Il a totalisé 167,4 millions de cols en 2014, soit un effritement de 0,5% par rapport à la moyenne 2009/2013. Les volumes de champagne, qui représentent un gros morceau de la catégorie des vins effervescents, se sont tassés de 5,4% par rapport à la moyenne 2009/2013. Mais, en valeur, le marché des effervescents augmente : +4% en 2014 par rapport à la moyenne 2009/2013, à 1,37 milliard d'euros. Si le champagne s'est valorisé de 0,1%, les crémants régionaux AOP se sont appréciés de 9,9%. « Les consommateurs privilégient les crémants de leur région ou de celle des leurs vacances ou de leurs visites de caves. Cela concerne surtout les crémants de Loire et de Touraine », a commenté Caroline Blot.
A priori, la chaleur n'entame pas le potentiel viticole
Le conseil spécialisé viticole de FranceAgriMer du 15 juillet a fait un « tour sanitaire » du vignoble français. A priori, la chaleur n'entame pas le potentiel viticole, a rapporté Anne Haller. « Les épisodes de chaleur ne font pas présager de faibles récoltes. Il est encore trop têt pour parler de stress hydrique ». Les seuls dommages imputables au climat sont des attaques de mildiou et d'oïdium dus aux pluies abondantes au printemps. Une maladie de la vigne est en train de s'étendre en France, le « black rot ». Due à un champignon, elle entraîne des nécroses des feuilles, puis de la grappe. Les professionnels n'ont pas eu à déplorer d'importantes attaques de gel et de grêle cette année.