Fruits et légumes : un taux de gaspillage relativement stable
Menée par FranceAgriMer et Interfel, réalisée par le cabinet Ceresco, une étude sur le gaspillage dans la filière des fruits et légumes, publiée le 21 novembre, montre des taux de pertes relativement stables par rapport à 2015 (date de la dernière étude). A l’échelle de la filière, le taux total d’écarts est estimé à 30 %, dont 12 % correspondent à des pertes et gaspillages non valorisés, et 18 % à des volumes revalorisés en alimentation humaine ou animale. L’étude montre que c’est l’amont de la filière qui en subit l’essentiel. Les pertes et gaspillages au stade de la consommation s’élèvent à 3,1 %. La destination des produits écartés diffère selon les maillons. Globalement, en amont, la transformation est la première destination des écarts, suivie par les fruits et légumes qui restent ou reviennent au champ. Plus en aval, le don et la méthanisation prennent plus d’importance. Les causes des écarts varient selon les acteurs. Chez les producteurs, la dégradation des produits par des ravageurs ou des pathogènes constitue la première cause des écarts.. Pour les premiers metteurs en marché, il s’agit de problématiques d’invendus (déséquilibre offre-demande). La deuxième cause po...
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