Colza
Gagner du rendement à la récolte
Avant de prendre la décision de récolter le colza, le premier point à
surveiller est l’humidité des graines. Si celle-ci a atteint 9 %, c’est
le bon moment. Au-dessous, les pertes à l’avant sont augmentées,
au-dessus ce sont les pertes arrière qui le sont.
surveiller est l’humidité des graines. Si celle-ci a atteint 9 %, c’est
le bon moment. Au-dessous, les pertes à l’avant sont augmentées,
au-dessus ce sont les pertes arrière qui le sont.
Le deuxième point à vérifier est la présence de siliques vertes immatures. Celles-ci ne sont pas battues et représentent des pertes arrière. Vingt siliques non battues par plante, c’est presque 6 q/ha perdus. Invisibles au premier coup d’œil, elles se trouvent dans la partie sous la végétation (PMG plus élevé) où se situe le potentiel (environ 80 %).
Gain de 3 q/ha
L’humidité des pailles est ensuite contrôlée, inférieure à 15 % le taux est satisfaisant. Au-delà, les pertes à l’arrière de la machine augmentent. Un repère pratique est de mesurer la proportion de tiges vertes dans la parcelle, le plafond est de 50 %.
Un essai réalisé à Estrées-Mons (80) en 2010 montre un gain de 3 q/ha par une récolte à bonne maturité en l’absence totale de pertes de graines par égrenage naturelle. Les variétés "hybrides restaurés" possèdent une excellente résistance à ce phénomène.
Choix du matériel important
Une extension de barre de coupe permet de récupérer les éjections de graines à l’avant de la machine pendant le passage du rabatteur au convoyeur. Le gain de rendement est d’autant plus intéressant en cas de sur-maturité des graines. Dans les essais Cétiom, l’utilisation d’une barre de coupe avancée par rapport à une barre de coupe classique a permis d’économiser 2 q/ha en moyenne. Ce matériel présente de nombreux avantages. Le débit de chantier est accéléré, l’entrée de la végétation dans le convoyeur est plus régulière, il y a moins de bourrage. Les opérations de triages sont facilitées entrainant une meilleure qualité de la récolte. Dans une parcelle hétérogène, l’extension montre toute son efficacité.
Un investissement rentable
Selon les types d’extension, les longueurs peuvent varier de 90 à 150 cm contre 50 à 60 cm pour une coupe classique. Les coupes télescopiques sont plus pratiques car facilement manœuvrables pour passer d’une culture à une autre. Les prix sont variables. La rentabilité en moyenne rapide : 5 ans pour 20 ha de colza.
Une fois la décision prise de récolter et le matériel choisi, le réglage de la machine limite les pertes. La barre de coupe se place le plus haut possible. La vitesse d’avancement de la machine, des rabatteurs et de la vis est réduite. « Sur ma machine, j’ai deux moyens pour contrôler mes pertes, un au niveau des secoueurs et un au niveau des organes de nettoyage. Lorsque la maturité n’est pas complète, j’ai des pertes pouvant aller jusqu’à plusieurs quintaux », explique M. Damongeot, agriculteur. La vidéo illustrant ce témoignage est disponible sur www.cetiom.fr où sont présentes également des informations détaillées sur les bons réglages à adopter et les bonnes pratiques de récolte.
Contexte annuel : colza avec stades hétérogènes
Gain de 3 q/ha
L’humidité des pailles est ensuite contrôlée, inférieure à 15 % le taux est satisfaisant. Au-delà, les pertes à l’arrière de la machine augmentent. Un repère pratique est de mesurer la proportion de tiges vertes dans la parcelle, le plafond est de 50 %.
Un essai réalisé à Estrées-Mons (80) en 2010 montre un gain de 3 q/ha par une récolte à bonne maturité en l’absence totale de pertes de graines par égrenage naturelle. Les variétés "hybrides restaurés" possèdent une excellente résistance à ce phénomène.
Choix du matériel important
Une extension de barre de coupe permet de récupérer les éjections de graines à l’avant de la machine pendant le passage du rabatteur au convoyeur. Le gain de rendement est d’autant plus intéressant en cas de sur-maturité des graines. Dans les essais Cétiom, l’utilisation d’une barre de coupe avancée par rapport à une barre de coupe classique a permis d’économiser 2 q/ha en moyenne. Ce matériel présente de nombreux avantages. Le débit de chantier est accéléré, l’entrée de la végétation dans le convoyeur est plus régulière, il y a moins de bourrage. Les opérations de triages sont facilitées entrainant une meilleure qualité de la récolte. Dans une parcelle hétérogène, l’extension montre toute son efficacité.
Un investissement rentable
Selon les types d’extension, les longueurs peuvent varier de 90 à 150 cm contre 50 à 60 cm pour une coupe classique. Les coupes télescopiques sont plus pratiques car facilement manœuvrables pour passer d’une culture à une autre. Les prix sont variables. La rentabilité en moyenne rapide : 5 ans pour 20 ha de colza.
Une fois la décision prise de récolter et le matériel choisi, le réglage de la machine limite les pertes. La barre de coupe se place le plus haut possible. La vitesse d’avancement de la machine, des rabatteurs et de la vis est réduite. « Sur ma machine, j’ai deux moyens pour contrôler mes pertes, un au niveau des secoueurs et un au niveau des organes de nettoyage. Lorsque la maturité n’est pas complète, j’ai des pertes pouvant aller jusqu’à plusieurs quintaux », explique M. Damongeot, agriculteur. La vidéo illustrant ce témoignage est disponible sur www.cetiom.fr où sont présentes également des informations détaillées sur les bons réglages à adopter et les bonnes pratiques de récolte.
Contexte annuel : colza avec stades hétérogènes
Il est important de perdre le moins de graines possible sur ces parcelles où le potentiel est déjà affecté. L’utilisation d’une barre de coupe avancée est fortement conseillée. Se rapprocher au maximum de la maturité, ne pas s’interdire de récolter après les blés comme en 2010. On peut s’attendre cette année à un risque très important de pertes par des siliques vertes non battues en dessous de la végétation si la récolte est précipitée.
