Union viticole de Saône-et-Loire
Gare à la « déstabilisation » de la Grande Bourgogne
Le Conseil d’administration de l’Union viticole a été l’occasion de faire un point sur les récoltes 2015.
Partout, la qualité est indéniablement au rendez-vous avec un état sanitaire parfait et des concentrations – taux de sucres, anthocyanes… - exceptionnelles. Rien d’inquiétant côté acidité, notamment pour les crémants. En revanche, si la Saône-et-Loire semble faire le plein en chardonnay, cela ne sera pas le cas en rouge. Dans le Chalonnais, les pertes en pinot noir atteignent entre -10% et -30 %. Idem dans le Couchois. Plus au Sud, dans le nord Mâconnais, elles grimpent à – 50% en mâcon rouge et -40% en bourgogne rouge. Au Sud encore, les pertes sont moindres, de l’ordre de -10% sur les cépages rouges. Enfin, dans le Beaujolais, la situation ne s’améliore pas : -25 % en volumes.
Co-président de l’Union viticole, sur le secteur du Beaujolais, Guillaume Bouchacourt parlait de rendements catastrophiques peinant à atteindre la moyenne de 35 hl/ha pour le vignoble entier (crus + beaujolais) et encore selon les exploitations, puisque certaines font moins. Alors que les négociants proposaient 180€/hl, début de semaine dernière, les échanges de vracs se sont brusquement accélérés en beaujolais primeurs et villages, compris dans une fourchette allant de 200-210 €/hl, contre 220-230€/hl tout de même l’an dernier. « Alors que les prix bouteilles sont faits depuis juillet, la marge revient aux négociants », s’agaçait donc Guillaume Bouchacourt.
Une situation qui pose question à la Grande Bourgogne. Les mêmes négociants étant aux achats dans les deux régions. « Il nous faut faire attention à ne pas être déstabilisés. Pourquoi vont-ils taper sur une région qui travaille bien ? Et demain, quelle autre vignoble ? », invitait à la réflexion, Robert Martin de Davayé.
Car faute de disponible en Côte d’Or, les négociants semblent pressés d’acheter à tout prix ce millésime 2015, avec déjà des cours à 900€/pièce en bourgogne rouge et des rumeurs annonçant à nouveau la barre des 1.000€/pièce. En blanc, les cours de mâcon blanc tournent autour de 800 €/pièce.
Co-président de l’Union viticole, sur le secteur du Beaujolais, Guillaume Bouchacourt parlait de rendements catastrophiques peinant à atteindre la moyenne de 35 hl/ha pour le vignoble entier (crus + beaujolais) et encore selon les exploitations, puisque certaines font moins. Alors que les négociants proposaient 180€/hl, début de semaine dernière, les échanges de vracs se sont brusquement accélérés en beaujolais primeurs et villages, compris dans une fourchette allant de 200-210 €/hl, contre 220-230€/hl tout de même l’an dernier. « Alors que les prix bouteilles sont faits depuis juillet, la marge revient aux négociants », s’agaçait donc Guillaume Bouchacourt.
Une situation qui pose question à la Grande Bourgogne. Les mêmes négociants étant aux achats dans les deux régions. « Il nous faut faire attention à ne pas être déstabilisés. Pourquoi vont-ils taper sur une région qui travaille bien ? Et demain, quelle autre vignoble ? », invitait à la réflexion, Robert Martin de Davayé.
Car faute de disponible en Côte d’Or, les négociants semblent pressés d’acheter à tout prix ce millésime 2015, avec déjà des cours à 900€/pièce en bourgogne rouge et des rumeurs annonçant à nouveau la barre des 1.000€/pièce. En blanc, les cours de mâcon blanc tournent autour de 800 €/pièce.