Production fourragère
Herbe Hebdo 71
Nouveau ! Les techniciens de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire
réalisent une note d’information hebdomadaire sur la production
fourragère. Retrouvez là chaque semaine sur le site
http://www.sl.chambagri.fr.
réalisent une note d’information hebdomadaire sur la production
fourragère. Retrouvez là chaque semaine sur le site
http://www.sl.chambagri.fr.
Synthétique et concise, cette note d’une page, vous donne les clés pour une autonomie fourragère. Et pour vous permettre d’étayer votre réflexion et d'approfondir certains thèmes, des références bibliographiques vous seront éventuellement indiquées.
La production herbagère de l’Ouest du département est une véritable richesse. C’est sur elle que repose les croissances obtenues au pâturage, à moindre coût ; c’est également elle qui constitue la grande majorité des stocks hivernaux. L’autonomie alimentaire passe avant tout par l’autonomie fourragère. Cette autonomie fourragère est le fruit d’un système fourrager équilibré entre la fauche et la pâture, où les proportions de foin, d’enrubannage, d’ensilage d’herbe ou de maïs répondent précisément à des besoins préalablement définis. Ces besoins établis quantitativement et qualitativement seront en cohérence avec le système de production mis en place. Les principales variables qui rentrent dans la constitution du système fourrager sont : le niveau de chargement, la sensibilité au sec, le poids du cheptel de souche, la période de vêlage, la durée d’hivernage, l’engraissement à l’auge et le niveau de fertilisation. D’autres critères sont aussi à prendre en compte tels que la mécanisation, le bâtiment, les équipements…
Chaque exploitation a son potentiel et ses limites. L’état des lieux est indispensable pour que l’exploitation en mutation (changement de période de vêlage par exemple) ne se retrouve pas en déphasage avec ses potentialités. Ceci ayant souvent comme conséquence, une perte d’efficacité liée à l’achat de fourrage et / ou d’aliment concentré avec de la paille.
Le volet « récolte » ne peut s’optimiser qu’en parfaite cohérence avec le volet « pâture ». Quand la priorité est mise sur la récolte, il ne faut pas que ce soit au détriment de la pâture sinon les performances à l’herbe risquent d’en pâtir. Le bon sens voudrait que l’on optimise déjà sa pâture, par exemple : « Comment offrir une herbe de qualité le plus souvent possible (maîtrise du pâturage de printemps) ? » et ensuite de voir « Comment passe-t-on l’hiver ? ».
Ce préalable constitue les fondations de la gestion de l’herbe car il permet de se fixer des objectifs et de mettre en place le pilotage nécessaire à l’atteinte de ces objectifs.
Le bulletin ''Herbe hebdo'' aborde ces différentes thématiques. Vos témoignages, vos interrogations ou problématiques nous intéressent. Nous comptons sur vous pour rendre cet espace vivant et dynamique.
Eric BRACONNIER
Conseiller Secteur Charollais/Mâconnais
Tél. : 03 85 24 27 82
ebraconnier@sl.chambagri.fr
La production herbagère de l’Ouest du département est une véritable richesse. C’est sur elle que repose les croissances obtenues au pâturage, à moindre coût ; c’est également elle qui constitue la grande majorité des stocks hivernaux. L’autonomie alimentaire passe avant tout par l’autonomie fourragère. Cette autonomie fourragère est le fruit d’un système fourrager équilibré entre la fauche et la pâture, où les proportions de foin, d’enrubannage, d’ensilage d’herbe ou de maïs répondent précisément à des besoins préalablement définis. Ces besoins établis quantitativement et qualitativement seront en cohérence avec le système de production mis en place. Les principales variables qui rentrent dans la constitution du système fourrager sont : le niveau de chargement, la sensibilité au sec, le poids du cheptel de souche, la période de vêlage, la durée d’hivernage, l’engraissement à l’auge et le niveau de fertilisation. D’autres critères sont aussi à prendre en compte tels que la mécanisation, le bâtiment, les équipements…
Chaque exploitation a son potentiel et ses limites. L’état des lieux est indispensable pour que l’exploitation en mutation (changement de période de vêlage par exemple) ne se retrouve pas en déphasage avec ses potentialités. Ceci ayant souvent comme conséquence, une perte d’efficacité liée à l’achat de fourrage et / ou d’aliment concentré avec de la paille.
Le volet « récolte » ne peut s’optimiser qu’en parfaite cohérence avec le volet « pâture ». Quand la priorité est mise sur la récolte, il ne faut pas que ce soit au détriment de la pâture sinon les performances à l’herbe risquent d’en pâtir. Le bon sens voudrait que l’on optimise déjà sa pâture, par exemple : « Comment offrir une herbe de qualité le plus souvent possible (maîtrise du pâturage de printemps) ? » et ensuite de voir « Comment passe-t-on l’hiver ? ».
Ce préalable constitue les fondations de la gestion de l’herbe car il permet de se fixer des objectifs et de mettre en place le pilotage nécessaire à l’atteinte de ces objectifs.
Le bulletin ''Herbe hebdo'' aborde ces différentes thématiques. Vos témoignages, vos interrogations ou problématiques nous intéressent. Nous comptons sur vous pour rendre cet espace vivant et dynamique.
Eric BRACONNIER
Conseiller Secteur Charollais/Mâconnais
Tél. : 03 85 24 27 82
ebraconnier@sl.chambagri.fr