Chais Letourneau
L’Ambassade des Crémants à Burgy
C’est une histoire bien originale que celle des Chais Letourneau à
Burgy. Sur les hauteurs de ce village mâconnais se trouve une Maison,
fondée en 1902, spécialiste des vins effervescents et crémants de
Bourgogne. En effet, dès 1952, Georges Letourneau fut un des pionniers à
commercialiser des bouteilles de mousseux. Bien au delà même puisqu’il
les diffusa à travers le monde pour la France. Aujourd’hui à la tête du
domaine, Yannick Letourneau perpétue cette tradition familiale et étoffe
sa gamme de vins.
Burgy. Sur les hauteurs de ce village mâconnais se trouve une Maison,
fondée en 1902, spécialiste des vins effervescents et crémants de
Bourgogne. En effet, dès 1952, Georges Letourneau fut un des pionniers à
commercialiser des bouteilles de mousseux. Bien au delà même puisqu’il
les diffusa à travers le monde pour la France. Aujourd’hui à la tête du
domaine, Yannick Letourneau perpétue cette tradition familiale et étoffe
sa gamme de vins.
Tout à donc débuter en 1902 avec la naissance de la Maison Letourneau. Claude Letourneau est alors viticulteur et pépiniériste. Cette dernière profession conduit son fils, Georges, à livrer des « centaines de milliers » de greffes de chardonnay, pinot noir et pinot meunier en Champagne. C’est là qu’il se lie d’amitié avec l’œnologue de la Maison Lanson à Reims. Il lui propose alors de vinifier deux pièces de vins bourguignons avec la méthode champenoise. Ce qu’il fit et réussi en 1950. Fort de ce succès, l’idée fait son chemin et 1952 –après la prise de mousse du millésime précédent– marque la première année de commercialisation en bouteilles des mousseux Letourneau.
Une autre amitié, à Paris cette fois, va ouvrir les portes du monde entier. Celle d’un responsable des achats de vins au Ministère des affaires étrangères. Jusque dans les années 1980, depuis le Quai d’Orsay, partaient dans toutes ambassades françaises la bien nommée cuvée : “Ambassade des gastronomes”. « 80 à 90 % des bouteilles étaient commercialisées par ce biais », sourit encore Yannick Letourneau. Son père, nommé aussi Claude, décide dès 1995 de développer la production d’autres vins de Bourgogne. En 1996 apparaît la première cuvée sous appellation crémant de Bourgogne, qui reste finalement « la spécialité ». Quand Yannick s’installe en 2002 avec lui, la gamme s’est néanmoins bien élargie avec les appellations mâcon, mâcon-burgy, mâcon-lugny, mâcon-lugny lieu dit "Les Charmes", mâcon rosé et dernièrement avec l’AOC viré-clessé.
Depuis 2013, Yannick est seul gérant. Il fit un BPREA au CFPPA de Beaune. Avec 8,5 ha, dont 3 ha pour les crémants, avec un employé à mi-temps et ses « deux parents retraités qui lui donnent la main », Yannick a une approche raisonnée pour la culture de ses vignes. « Je ne cherche pas à faire impérativement les rendements en crémants. Pour les autres parcelles, mon vignoble étant âgé –65 ans en moyenne–, je cherche le meilleur équilibre. Enfin dans les jeunes vignes, je taille en Guyot Poussard, dès la tombée des feuilles », explique Yannick. Yannick aimerait maintenant se former et obtenir la certification HVE, pour haute valeur environnementale.
Ce souci de la qualité et du travail bien fait se retrouve naturellement lors des vendanges. Entièrement manuelles pour ses crémants et en cagettes pour ses viré-clessé, avec son équipe d’une vingtaine de vendangeurs. Ses vins blancs sont plutôt sur le fruit, équilibrés avec des touches de boisés, sans trop.
Le millésime 2015 devrait le ravir, lui qui recherche des crémants « vineux » –à plus de 10°– avec « des raisins mûrs sans être dans l’extrême ». Ses cuvées crémants à 100 % chardonnay ou mélangeant chardonnay et pinot noir vont cette année être rejointes pas une cuvée 100 % pinot noir. « Je m’amuse sur les bulles à faire des cuvées car il y a plus de possibilités d’assemblage ». Tous ses crémants bruts reposent ainsi sur lattes pendant 15 mois. En finition actuellement, sa Grande Réserve 2011 monte à 36 mois sur lattes. Yannick est un des derniers à tourner ses bouteilles à la main - « 5.000 huitième de tour en 35 minutes ! » -, rendant le vin limpide et brillant.
Yannick sera présent au Marché des plaisirs gourmands à Mâcon, du 20 au 25 novembre. L’occasion de déguster ses vins, ailleurs qu’au domaine, et de découvrir ses tarifs abordables.
Une autre amitié, à Paris cette fois, va ouvrir les portes du monde entier. Celle d’un responsable des achats de vins au Ministère des affaires étrangères. Jusque dans les années 1980, depuis le Quai d’Orsay, partaient dans toutes ambassades françaises la bien nommée cuvée : “Ambassade des gastronomes”. « 80 à 90 % des bouteilles étaient commercialisées par ce biais », sourit encore Yannick Letourneau. Son père, nommé aussi Claude, décide dès 1995 de développer la production d’autres vins de Bourgogne. En 1996 apparaît la première cuvée sous appellation crémant de Bourgogne, qui reste finalement « la spécialité ». Quand Yannick s’installe en 2002 avec lui, la gamme s’est néanmoins bien élargie avec les appellations mâcon, mâcon-burgy, mâcon-lugny, mâcon-lugny lieu dit "Les Charmes", mâcon rosé et dernièrement avec l’AOC viré-clessé.
Depuis 2013, Yannick est seul gérant. Il fit un BPREA au CFPPA de Beaune. Avec 8,5 ha, dont 3 ha pour les crémants, avec un employé à mi-temps et ses « deux parents retraités qui lui donnent la main », Yannick a une approche raisonnée pour la culture de ses vignes. « Je ne cherche pas à faire impérativement les rendements en crémants. Pour les autres parcelles, mon vignoble étant âgé –65 ans en moyenne–, je cherche le meilleur équilibre. Enfin dans les jeunes vignes, je taille en Guyot Poussard, dès la tombée des feuilles », explique Yannick. Yannick aimerait maintenant se former et obtenir la certification HVE, pour haute valeur environnementale.
Ce souci de la qualité et du travail bien fait se retrouve naturellement lors des vendanges. Entièrement manuelles pour ses crémants et en cagettes pour ses viré-clessé, avec son équipe d’une vingtaine de vendangeurs. Ses vins blancs sont plutôt sur le fruit, équilibrés avec des touches de boisés, sans trop.
Le millésime 2015 devrait le ravir, lui qui recherche des crémants « vineux » –à plus de 10°– avec « des raisins mûrs sans être dans l’extrême ». Ses cuvées crémants à 100 % chardonnay ou mélangeant chardonnay et pinot noir vont cette année être rejointes pas une cuvée 100 % pinot noir. « Je m’amuse sur les bulles à faire des cuvées car il y a plus de possibilités d’assemblage ». Tous ses crémants bruts reposent ainsi sur lattes pendant 15 mois. En finition actuellement, sa Grande Réserve 2011 monte à 36 mois sur lattes. Yannick est un des derniers à tourner ses bouteilles à la main - « 5.000 huitième de tour en 35 minutes ! » -, rendant le vin limpide et brillant.
Yannick sera présent au Marché des plaisirs gourmands à Mâcon, du 20 au 25 novembre. L’occasion de déguster ses vins, ailleurs qu’au domaine, et de découvrir ses tarifs abordables.