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Agro Bio Campus Davayé

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

Précurseur dans de nombreux domaines, bousculant parfois aussi certaines habitudes, l’établissement d'enseignement de Davayé se renouvelle sans cesse, pour coller à l’air du temps et aux besoins des professionnels d’aujourd’hui et à leurs incidences sur les profils recherchés demain, notamment en viticulture. Tour d’horizon de cette évolution de l’enseignement.

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

Le nouveau nom de l’établissement reflète bien cette évolution de l’enseignement. Ainsi, le lycée de Davayé est devenu il y a quelques mois ABC Davayé, ABC pour "Agro bio campus". Le bio n’est pas une revendication tous azimut de la structure, mais puisque c’est ce vers quoi tendent les consommateurs « alors autant former dès à présent les jeunes à ce que la société va leur imposer demain », relate ainsi Jean-Philippe Lachaize, le directeur de la structure.

Impulsion ministérielle

En fait, le coup d’accélérateur, rappelle le directeur, a été donné en 2012 par Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, lorsqu’il a « mis l’agroécologie au cœur de la réflexion ». Non pas que les enseignants et les établissements n’étaient au fait de ces évolutions culturales et de conduite de ferme, mais « c’était désormais gravé dans le marbre ».
C’en est alors suivi toute une phase où l’ensemble des référentiels des différents diplômes ont été revus et refaits à neuf. « Si au départ, rappelle Jean-Philippe Lachaize, cette nouvelle orientation a pu être accueillie par certains avec scepticisme, aujourd’hui plus personne ne remet ce concept en cause. Si certains sujets ont pu être clivants, désormais ils ne le sont plus ! »

Les E.T. du bio

Il faut bien voir qu’en parallèle, les établissements comme Davayé n’ont pas le choix : leurs exploitations agricoles doivent être labellisées bio ou HVE (niveau 3) d’ici 2022. La bio, la structure y est passé en 2009, « ce qui à l’époque nous a fait passer pour des extraterrestres ». Ce choix n’a pas toujours été simple du point de vue technique et économique et la vigne de l’établissement a autant été impactée par la sécheresse que les autres parcelles. « Nous n’avons cependant pas l’objectif d’être une ferme modèle, mais nous devons former nos jeunes sur une structure viable économiquement et vertueuse en matière d’environnement ».
Si les professeurs se forment naturellement tout au long de leur carrière aux nouvelles pratiques, les salariés de l’exploitation doivent quant à eux avoir obligatoirement avoir suivi spécifiquement une formation bio.

Un sérieux plébiscité

Il n’empêche, ce positionnement et cette politique menée depuis plus de dix ans maintenant permettent aujourd’hui à l’établissement de proposer des diplômes tels qu’un bac général en biologie écologie et un BTS labellisé bio, c’est-à-dire comprenant huit semaines minimum de stage sur une structure bio et certains cours spécifiquement orientés sur ces techniques.
Par ailleurs, l’établissement a été sollicité pour mener des actions RMT, pour réseau mixte technologique, en l’occurrence réfléchir à tout un ensemble de pratiques vertueuses, dont celle de conduite de vigne sans cuivre.

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

Le nouveau nom de l’établissement reflète bien cette évolution de l’enseignement. Ainsi, le lycée de Davayé est devenu il y a quelques mois ABC Davayé, ABC pour "Agro bio campus". Le bio n’est pas une revendication tous azimut de la structure, mais puisque c’est ce vers quoi tendent les consommateurs « alors autant former dès à présent les jeunes à ce que la société va leur imposer demain », relate ainsi Jean-Philippe Lachaize, le directeur de la structure.

Impulsion ministérielle

En fait, le coup d’accélérateur, rappelle le directeur, a été donné en 2012 par Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, lorsqu’il a « mis l’agroécologie au cœur de la réflexion ». Non pas que les enseignants et les établissements n’étaient au fait de ces évolutions culturales et de conduite de ferme, mais « c’était désormais gravé dans le marbre ».
C’en est alors suivi toute une phase où l’ensemble des référentiels des différents diplômes ont été revus et refaits à neuf. « Si au départ, rappelle Jean-Philippe Lachaize, cette nouvelle orientation a pu être accueillie par certains avec scepticisme, aujourd’hui plus personne ne remet ce concept en cause. Si certains sujets ont pu être clivants, désormais ils ne le sont plus ! »

Les E.T. du bio

Il faut bien voir qu’en parallèle, les établissements comme Davayé n’ont pas le choix : leurs exploitations agricoles doivent être labellisées bio ou HVE (niveau 3) d’ici 2022. La bio, la structure y est passé en 2009, « ce qui à l’époque nous a fait passer pour des extraterrestres ». Ce choix n’a pas toujours été simple du point de vue technique et économique et la vigne de l’établissement a autant été impactée par la sécheresse que les autres parcelles. « Nous n’avons cependant pas l’objectif d’être une ferme modèle, mais nous devons former nos jeunes sur une structure viable économiquement et vertueuse en matière d’environnement ».
Si les professeurs se forment naturellement tout au long de leur carrière aux nouvelles pratiques, les salariés de l’exploitation doivent quant à eux avoir obligatoirement avoir suivi spécifiquement une formation bio.

Un sérieux plébiscité

Il n’empêche, ce positionnement et cette politique menée depuis plus de dix ans maintenant permettent aujourd’hui à l’établissement de proposer des diplômes tels qu’un bac général en biologie écologie et un BTS labellisé bio, c’est-à-dire comprenant huit semaines minimum de stage sur une structure bio et certains cours spécifiquement orientés sur ces techniques.
Par ailleurs, l’établissement a été sollicité pour mener des actions RMT, pour réseau mixte technologique, en l’occurrence réfléchir à tout un ensemble de pratiques vertueuses, dont celle de conduite de vigne sans cuivre.

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

Le nouveau nom de l’établissement reflète bien cette évolution de l’enseignement. Ainsi, le lycée de Davayé est devenu il y a quelques mois ABC Davayé, ABC pour "Agro bio campus". Le bio n’est pas une revendication tous azimut de la structure, mais puisque c’est ce vers quoi tendent les consommateurs « alors autant former dès à présent les jeunes à ce que la société va leur imposer demain », relate ainsi Jean-Philippe Lachaize, le directeur de la structure.

Impulsion ministérielle

En fait, le coup d’accélérateur, rappelle le directeur, a été donné en 2012 par Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, lorsqu’il a « mis l’agroécologie au cœur de la réflexion ». Non pas que les enseignants et les établissements n’étaient au fait de ces évolutions culturales et de conduite de ferme, mais « c’était désormais gravé dans le marbre ».
C’en est alors suivi toute une phase où l’ensemble des référentiels des différents diplômes ont été revus et refaits à neuf. « Si au départ, rappelle Jean-Philippe Lachaize, cette nouvelle orientation a pu être accueillie par certains avec scepticisme, aujourd’hui plus personne ne remet ce concept en cause. Si certains sujets ont pu être clivants, désormais ils ne le sont plus ! »

Les E.T. du bio

Il faut bien voir qu’en parallèle, les établissements comme Davayé n’ont pas le choix : leurs exploitations agricoles doivent être labellisées bio ou HVE (niveau 3) d’ici 2022. La bio, la structure y est passé en 2009, « ce qui à l’époque nous a fait passer pour des extraterrestres ». Ce choix n’a pas toujours été simple du point de vue technique et économique et la vigne de l’établissement a autant été impactée par la sécheresse que les autres parcelles. « Nous n’avons cependant pas l’objectif d’être une ferme modèle, mais nous devons former nos jeunes sur une structure viable économiquement et vertueuse en matière d’environnement ».
Si les professeurs se forment naturellement tout au long de leur carrière aux nouvelles pratiques, les salariés de l’exploitation doivent quant à eux avoir obligatoirement avoir suivi spécifiquement une formation bio.

Un sérieux plébiscité

Il n’empêche, ce positionnement et cette politique menée depuis plus de dix ans maintenant permettent aujourd’hui à l’établissement de proposer des diplômes tels qu’un bac général en biologie écologie et un BTS labellisé bio, c’est-à-dire comprenant huit semaines minimum de stage sur une structure bio et certains cours spécifiquement orientés sur ces techniques.
Par ailleurs, l’établissement a été sollicité pour mener des actions RMT, pour réseau mixte technologique, en l’occurrence réfléchir à tout un ensemble de pratiques vertueuses, dont celle de conduite de vigne sans cuivre.

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

L’enseignement à l’heure de l’agroécologie à l'Agro Bio Campus Davayé

Le nouveau nom de l’établissement reflète bien cette évolution de l’enseignement. Ainsi, le lycée de Davayé est devenu il y a quelques mois ABC Davayé, ABC pour "Agro bio campus". Le bio n’est pas une revendication tous azimut de la structure, mais puisque c’est ce vers quoi tendent les consommateurs « alors autant former dès à présent les jeunes à ce que la société va leur imposer demain », relate ainsi Jean-Philippe Lachaize, le directeur de la structure.

Impulsion ministérielle

En fait, le coup d’accélérateur, rappelle le directeur, a été donné en 2012 par Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, lorsqu’il a « mis l’agroécologie au cœur de la réflexion ». Non pas que les enseignants et les établissements n’étaient au fait de ces évolutions culturales et de conduite de ferme, mais « c’était désormais gravé dans le marbre ».
C’en est alors suivi toute une phase où l’ensemble des référentiels des différents diplômes ont été revus et refaits à neuf. « Si au départ, rappelle Jean-Philippe Lachaize, cette nouvelle orientation a pu être accueillie par certains avec scepticisme, aujourd’hui plus personne ne remet ce concept en cause. Si certains sujets ont pu être clivants, désormais ils ne le sont plus ! »

Les E.T. du bio

Il faut bien voir qu’en parallèle, les établissements comme Davayé n’ont pas le choix : leurs exploitations agricoles doivent être labellisées bio ou HVE (niveau 3) d’ici 2022. La bio, la structure y est passé en 2009, « ce qui à l’époque nous a fait passer pour des extraterrestres ». Ce choix n’a pas toujours été simple du point de vue technique et économique et la vigne de l’établissement a autant été impactée par la sécheresse que les autres parcelles. « Nous n’avons cependant pas l’objectif d’être une ferme modèle, mais nous devons former nos jeunes sur une structure viable économiquement et vertueuse en matière d’environnement ».
Si les professeurs se forment naturellement tout au long de leur carrière aux nouvelles pratiques, les salariés de l’exploitation doivent quant à eux avoir obligatoirement avoir suivi spécifiquement une formation bio.

Un sérieux plébiscité

Il n’empêche, ce positionnement et cette politique menée depuis plus de dix ans maintenant permettent aujourd’hui à l’établissement de proposer des diplômes tels qu’un bac général en biologie écologie et un BTS labellisé bio, c’est-à-dire comprenant huit semaines minimum de stage sur une structure bio et certains cours spécifiquement orientés sur ces techniques.
Par ailleurs, l’établissement a été sollicité pour mener des actions RMT, pour réseau mixte technologique, en l’occurrence réfléchir à tout un ensemble de pratiques vertueuses, dont celle de conduite de vigne sans cuivre.