Tournesol
L’heure des choix
Alors que les agriculteurs s’apprêtent à arrêter leurs derniers choix pour les assolements 2012, en matière de tournesol, les choix variétaux se prennent aussi. Retour sur les enseignements de l’année 2011, année de rendements exceptionnels, avec le Cétiom.
Avec plus de 30 q/ha de moyenne sur la zone Est, le tournesol a enregistré en 2011 des rendements record chez la plupart de producteurs. L’an dernier, pour le tournesol, on observait au niveau national une hausse des surfaces (+40.000 ha). Avec 738.000 ha, le rendement moyen national s’est élevé à 26,2 q/ha (selon Agreste). Le tournesol oléique représentait 57 % des surfaces.
Des rendements moyens exceptionnels
Sur la zone Est regroupant la Bourgogne, l’Auvergne, Rhône-Alpes, la Franche-Comté, mais aussi la Lorraine et Champagne-Ardenne, le rendement moyen se situait à 30,9 q/ha. Ce niveau exceptionnel –qui cache une grande variabilité de 20 à 45 q/ha– a progressé de 4,5 q/ha par rapport à l’année passée alors que les surfaces diminuaient de 5.500 ha sur la zone. Si la sècheresse printanière a limité la croissance du tournesol avant la floraison, le retour des pluies en juillet a permis un bon remplissage ce qui explique ces très bonnes performances.
Implantation en conditions sèches
Les premiers semis ont été réalisés vers le 20 mars, mais c’est majoritairement sur la première quinzaine d’avril que les semis ont été effectués. Les conditions sèches occasionnèrent des levées très irrégulières. Rapidement au sein d’une même parcelle, on observait d’importants décalages de stade. Le manque d’humidité entraînait également une mauvaise efficacité des herbicides de post-semis pré-levée. On observait de nombreux cas de salissements précoces (bleuet, chardon, liseron, chénopode, morelle, renouée…). Beaucoup de rattrapages avec du mécanique (binage) ont été réalisés lorsque les agriculteurs ont pu trouver le matériel adéquat. Une nouvelle fois, les utilisateurs de variétés tolérantes aux herbicides de post-levée Pulsar et Expresse Sun ont été satisfaits du contrôle de mauvaises herbes, ces solutions étant réservées à des situations pour lesquelles des impasses techniques demeuraient vis-à-vis de flores particulières (ambroisie, chanvre d’eau, chardon…).
Les mois secs d’avril et mai ont été défavorables à l’activité des limaces. Les premières infestations de pucerons verts sont intervenues fin avril et progressèrent rapidement au cours de la première décade de mai, accompagnées de phénomène de crispation accentué dans les situations de stress hydrique. La faune auxiliaire était très présente (adulte et larves de coccinelles, larves de syrphes, cantharide) permettant de limiter l’impact des pucerons. À cette période, le stade moyen des tournesols se situait entre 1 et 3 paires de feuilles, les plus avancés étant déjà à 12 feuilles ! Des attaques significatives de taupins ont été signalées dans la Bresse jurassienne ainsi que dans le Doubs.
Une floraison sous la pluie
Le stade bouton étoilé était majoritairement atteint fin mai et la floraison débute fin juin.
Si le mildiou est resté absent, le phoma sur tige et collet était signalé dans la plupart des parcelles. En Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, la présence de phomopsis était notée sur feuilles et tiges. Les attaques de sclérotinia sur capitule ont été importantes sur les parcelles dont le début de la floraison coïncidait avec des pluies orageuses. On observait également en Bourgogne quelques parcelles très affectées par le sclérotinia au collet.
Une récolte précoce
Au final, les récoltes ont été précoces. Débutées fin août, elles se terminaient vers le 10-15 octobre, la présence de sclérotinia pouvant entraîner des humidités à la récolte importantes. Malgré cela, le niveau de rendement fut exceptionnel, la moyenne de 30,9 q/ha se situant dans une fourchette allant de 20 à 45 q/ha. Les principales différences étaient liées à la qualité de l’implantation, les secteurs qui ont été arrosés fin mai, la plus ou moins bonne maîtrise du salissement et le contrôle du phomopsis à travers le choix variétal et/ou la protection fongicide. De plus, ces excellents rendements ont été obtenus dans un contexte économique très favorable à la culture.
Résultats variétaux
Des rendements moyens exceptionnels
Sur la zone Est regroupant la Bourgogne, l’Auvergne, Rhône-Alpes, la Franche-Comté, mais aussi la Lorraine et Champagne-Ardenne, le rendement moyen se situait à 30,9 q/ha. Ce niveau exceptionnel –qui cache une grande variabilité de 20 à 45 q/ha– a progressé de 4,5 q/ha par rapport à l’année passée alors que les surfaces diminuaient de 5.500 ha sur la zone. Si la sècheresse printanière a limité la croissance du tournesol avant la floraison, le retour des pluies en juillet a permis un bon remplissage ce qui explique ces très bonnes performances.
Implantation en conditions sèches
Les premiers semis ont été réalisés vers le 20 mars, mais c’est majoritairement sur la première quinzaine d’avril que les semis ont été effectués. Les conditions sèches occasionnèrent des levées très irrégulières. Rapidement au sein d’une même parcelle, on observait d’importants décalages de stade. Le manque d’humidité entraînait également une mauvaise efficacité des herbicides de post-semis pré-levée. On observait de nombreux cas de salissements précoces (bleuet, chardon, liseron, chénopode, morelle, renouée…). Beaucoup de rattrapages avec du mécanique (binage) ont été réalisés lorsque les agriculteurs ont pu trouver le matériel adéquat. Une nouvelle fois, les utilisateurs de variétés tolérantes aux herbicides de post-levée Pulsar et Expresse Sun ont été satisfaits du contrôle de mauvaises herbes, ces solutions étant réservées à des situations pour lesquelles des impasses techniques demeuraient vis-à-vis de flores particulières (ambroisie, chanvre d’eau, chardon…).
Les mois secs d’avril et mai ont été défavorables à l’activité des limaces. Les premières infestations de pucerons verts sont intervenues fin avril et progressèrent rapidement au cours de la première décade de mai, accompagnées de phénomène de crispation accentué dans les situations de stress hydrique. La faune auxiliaire était très présente (adulte et larves de coccinelles, larves de syrphes, cantharide) permettant de limiter l’impact des pucerons. À cette période, le stade moyen des tournesols se situait entre 1 et 3 paires de feuilles, les plus avancés étant déjà à 12 feuilles ! Des attaques significatives de taupins ont été signalées dans la Bresse jurassienne ainsi que dans le Doubs.
Une floraison sous la pluie
Le stade bouton étoilé était majoritairement atteint fin mai et la floraison débute fin juin.
Si le mildiou est resté absent, le phoma sur tige et collet était signalé dans la plupart des parcelles. En Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, la présence de phomopsis était notée sur feuilles et tiges. Les attaques de sclérotinia sur capitule ont été importantes sur les parcelles dont le début de la floraison coïncidait avec des pluies orageuses. On observait également en Bourgogne quelques parcelles très affectées par le sclérotinia au collet.
Une récolte précoce
Au final, les récoltes ont été précoces. Débutées fin août, elles se terminaient vers le 10-15 octobre, la présence de sclérotinia pouvant entraîner des humidités à la récolte importantes. Malgré cela, le niveau de rendement fut exceptionnel, la moyenne de 30,9 q/ha se situant dans une fourchette allant de 20 à 45 q/ha. Les principales différences étaient liées à la qualité de l’implantation, les secteurs qui ont été arrosés fin mai, la plus ou moins bonne maîtrise du salissement et le contrôle du phomopsis à travers le choix variétal et/ou la protection fongicide. De plus, ces excellents rendements ont été obtenus dans un contexte économique très favorable à la culture.
Résultats variétaux
La campagne 2011 ne doit pas faire oublier l’importance de la précocité dans le choix variétal. Il faut également privilégier les variétés à bon comportement vis-à-vis du sclérotinia capitule et du phomopsis. Dans la continuité d’une reconversion quasi-totale de la sole régionale, ne sont présentés ici que les résultats rendements obtenus sur les variétés oléiques avec nos partenaires régionaux.
Insérer ici les trois graphiques
Série précoce
Série mi-précoce/mi tardive
Tournesol Variétés