Marché des céréales
L’origine Mer Noire fait son grand retour en Méditerranée
Les céréales européennes –et en particulier françaises– ont profité des moindres volumes russe et ukrainien à l’export en 2010-2011, affichant des records de ventes vers l’Afrique du nord. Cette année, les volumes exportés par la Russie et l’Ukraine sont attendus en forte hausse.
L’Ukraine s’apprête à augmenter fortement ses volumes exportés de céréales et la Russie fait son grand retour, en juillet, sur le marché mondial des céréales, après avoir bloqué ses exportations pendant près d’un an. C’est du moins ce que prévoit Agritel International, filiale de la société de conseil dans la gestion du risque de prix dans le secteur agroalimentaire Agritel, installée à Kiev depuis trois ans. Les estimations de rendements pour la récolte 2011 de ces deux pays sont en partie issues d’un sondage effectué auprès d’un panel d’opérateurs russes et ukrainiens. En blé, le volume cumulé destiné à l’export de la part de ces deux Etats atteindrait ainsi les 18 millions de tonnes (Mt) en 2011, dont 60 % seraient fournis par la Russie, contre 7,5 Mt en 2010. Alors que les céréales européennes et françaises en particulier se sont très bien vendues sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient en 2010-2011, les blés d’origine Mer Noire vont donc fortement réinvestir cette année ces marchés traditionnels pour eux.
Par ailleurs, de qualité proche des blés européens en termes de taux de protéines notamment, les blés du tandem Russie-Ukraine devraient combler sans difficulté la baisse de production attendue en Europe et en France, liée à une vague de sécheresse printanière qui a sensiblement freiné la levée des cultures.
Trois fois plus de blé russe à l’export
Dans le cas de l’Ukraine, la production céréalière en 2011 va augmenter fortement par rapport à 2010 (+11 % en blé et +11,6 % en maïs) puisque les conditions climatiques sont restées favorables sur l’ensemble des zones de production ukrainiennes. Résultat, le volume de ce pays à l’export, toutes cultures confondues, serait pour cette campagne de l’ordre de 20 Mt, contre 12-13 Mt en 2010/2011, dont 11 Mt de céréales à paille (8 Mt de blé et 3 Mt d’orge ) et 7,3 Mt de maïs. En orge et maïs, l’Ukraine confirme son leadership face à la Russie en fournissant la quasi-totalité des volumes qui seront exportés depuis cette zone.
Dans le cas de la Russie, on s’attend à une très forte progression de la production céréalière en 2011 (+28,6 % en blé, +62,4 % en orge et +85,6 % en maïs) par rapport à 2010, en raison de conditions météorologiques hivernales et de fin de printemps favorables pour les cultures. Et tout comme en Ukraine, les prévisions de pluies sont maintenues pour les jours à venir. En outre, avec la levée le 1er juillet prochain de l’embargo russe sur les exportations de céréales, mis en place en août 2010 après une sécheresse catastrophique pour les récoltes, le volume de blé russe à l’export attendu en 2011-2012 est estimé à 11 Mt par Agritel, c’est-à-dire quasiment trois fois plus qu’en 2010-2011. En orge, ce volume ne devrait pas excéder les 500 000 t. Quant au maïs, le potentiel russe à l’export n’existera pas.
Par ailleurs, de qualité proche des blés européens en termes de taux de protéines notamment, les blés du tandem Russie-Ukraine devraient combler sans difficulté la baisse de production attendue en Europe et en France, liée à une vague de sécheresse printanière qui a sensiblement freiné la levée des cultures.
Trois fois plus de blé russe à l’export
Dans le cas de l’Ukraine, la production céréalière en 2011 va augmenter fortement par rapport à 2010 (+11 % en blé et +11,6 % en maïs) puisque les conditions climatiques sont restées favorables sur l’ensemble des zones de production ukrainiennes. Résultat, le volume de ce pays à l’export, toutes cultures confondues, serait pour cette campagne de l’ordre de 20 Mt, contre 12-13 Mt en 2010/2011, dont 11 Mt de céréales à paille (8 Mt de blé et 3 Mt d’orge ) et 7,3 Mt de maïs. En orge et maïs, l’Ukraine confirme son leadership face à la Russie en fournissant la quasi-totalité des volumes qui seront exportés depuis cette zone.
Dans le cas de la Russie, on s’attend à une très forte progression de la production céréalière en 2011 (+28,6 % en blé, +62,4 % en orge et +85,6 % en maïs) par rapport à 2010, en raison de conditions météorologiques hivernales et de fin de printemps favorables pour les cultures. Et tout comme en Ukraine, les prévisions de pluies sont maintenues pour les jours à venir. En outre, avec la levée le 1er juillet prochain de l’embargo russe sur les exportations de céréales, mis en place en août 2010 après une sécheresse catastrophique pour les récoltes, le volume de blé russe à l’export attendu en 2011-2012 est estimé à 11 Mt par Agritel, c’est-à-dire quasiment trois fois plus qu’en 2010-2011. En orge, ce volume ne devrait pas excéder les 500 000 t. Quant au maïs, le potentiel russe à l’export n’existera pas.